peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Mongrenier, né à Amiens le , est un peintre contemporain français. Il vit et travaille à Rubempré dans le département de la Somme et la région Hauts-de-France.
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Entré à l'École des beaux-arts d'Amiens à 15 ans, Alain Mongrenier s'engage très vite sur le chemin de la peinture, fréquentant ensuite des cours de l'Académie de la Grande Chaumière à Paris. Il n'a que 17 ans quand, à Amiens, Guy Charrier, directeur de la Galetie Dusevel, remarque son travail et l'expose, en 1958[1].
C'est dans les années 1960[2] qui débutent pour lui avec le service militaire en Algérie qu'Alain Mongrenier découvre l’École de Paris, visite le salon de la Jeune Peinture, rencontre Paul Rebeyrolle et Alberto Giacometti, est avec Philippe Cara Costea, Georges Feher, Jack Chambrin et Jacques Van den Bussche l'un des artistes permanents de la Galerie Jean-Claude Bellier à Paris : autant d'expériences qui le conduisent vers une dimension plus intime de son travail, à se remettre en question également, observe Pierre Garnier qui relève que c'est à cette époque qu'« il abandonne les thèmes misérabilistes, souvent des visages en détresse, pour réfléchir aux problèmes mêmes de la peinture, par exemple les rapports entre la forme et la couleur »[3].
Au fil de ses recherches, sur plus de 50 ans de créations, Mongrenier construit son œuvre singulière[4].
Sa sensibilité l’inscrit dans le courant expressionniste qui prend sa source chez Goya[5].
Au cœur de sa maison et d’un paysage, la Picardie, il aime travailler sur des papiers ou cartons déjà marqués d’empreintes, avec des matériaux adoptés pour leur souplesse et la rapidité qu’ils lui permettent : acryliques, pigments, pastels[6], craies, encres, stylos billes, crayons[4].
L’intensité qu'il recherche n'est pas dans le spectaculaire, mais le quotidien : objets familiers, tournesols, vélos sous la remise[7], paysages de toits, petites églises de campagne. visages familiers, corps intimes... Tels sont les thèmes qu’il affectionne. Le presque rien. Mais avec une tension qui le porte à créer des espaces concentrés, essentiels[8].
Une complexité d’aplats de couleur et de traits a remplacé peu à peu l'approche classique.
Un mariage du dessin et de la peinture.
Comme dans le travail sur les vélos[7], à la fois jeu complexe de lignes et présences bien concrètes[8].
Ou les objets de l'atelier, harmonies de lignes et d’éclats sourds ou lumineux[9].
Ou encore les variations sur les toits, dont seuls les jeux de lignes et clairs-obscurs créent la profondeur.
Ce dénuement se retrouve dans les vitraux[5] qu'il élabore depuis 1990 : approche sensible bien proche de la démarche spirituelle[10].
Dans ses portraits on devine la nervosité du crayon - ou du stylo - avec ses rythmes, ses pressions[9].
Les autoportraits[1] se risquent encore plus loin, avec une sobriété de lignes et de couleurs pour en accentuer la force expressive.
Pour les nus il a multiplié les écritures visuelles : ligne claire d'où surgit la grâce profonde du corps[8],
approches plus effervescentes de fonds rouges[1] où s'étend la chair dorée, légèrement vêtue de blanc.
Parfois, seuls le noir et le blanc révèlent toute la sensualité d'un corps, sa solennité troublante[4].
Nature du bâtiment | Lieu | Année | Caractéristiques |
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Église | Saint-Fuscien, Somme | 2008 | Toutes les verrières[16] |
Église | Candas, Somme | 2007 | Vitraux en presque totalité |
Chapelle | Lycée Saint-Paul de Lens, Pas-de-Calais | 2006 | Totalité des dalles de verre |
Chapelle Notre-Dame de Pitié | Sailly-en-Ostrevent, Pas-de-Calais | 2006 | Totalité des vitraux |
Chapelle | Mont Lambert, Pas-de-Calais | 2001 | Totalité des vitraux |
Église Saint Vaast | Camon, Somme | 2001 | Vitrail[17] |
Église classée | Berlaimont, Nord | 1996-98 | Vitraux du chœur |
Église classée | Rivière, Pas-de-Calais | 1994 | Vitrail |
Église classée | Liessies Nord | 1991 | Vitrail |
Église classée | Blérancourt Aisne | 1990 | Vitrail Saint Martin[18] |
Kintz Europe, Bruxelles ; Maria Canziani, Luxembourg ; Couzis, Rotterdam ; J.C.Bellier, Paris ; E.Amyot, Paris ; A.J.L., Paris ;
Art Les Flandres, Lille ; Cascade Euralille ;
Guy Charrier, Amiens ; Garnier, Amiens ; Urbis, Amiens ; Iris noir, Saint-Valery-sur-Somme.
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