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Abou Mena

Égypte
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Activités de gestion
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Habitat
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Élévation du niveau de la nappe phréatique entraînant des dommages Impact sur les structures dû à des vibrations du sol et autres formes de dommages sans doute causés par les engins de terrassement lourds (travaux terminés)
  • Absence de plan de conservation définissant des objectifs à court, moyen et long terme et fixant des paramètres techniques (matériaux, techniques, etc.) 
  • Nécessité d’un plan de gestion incluant les travaux de recherche, de mise en valeur et d’interprétation, le rôle des partenaires concernés (par ex. la communauté de Mar Mena), la dotation en personnel, le parrainage, les installations destinées aux visiteurs, l’accès, etc.
  • Empiètement à l’intérieur du bien et constructions récentes inadéquates
  • Manque d’engagement avec les communautés locales et d’autres parties prenantes
  • Activités de gestion
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Absence de mise en œuvre des mesures correctives
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Un programme de mise en valeur des terres et un projet d’irrigation sans mécanisme de drainage adapté, en vue du développement agricole de la région, ont causé une élévation spectaculaire du niveau de la nappe phréatique 
  • La destruction de nombreuses citernes situées autour du bien a entraîné l’effondrement de plusieurs structures supérieures et d’énormes cavités souterraines se sont ouvertes dans la partie nord-ouest du bien 
  • Une large route surélevée a été construite pour permettre les déplacements à l’intérieur du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Adopté, voir page http://whc.unesco.org/fr/decisions/1279 mais dépassé et doit être mis à jour

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 1 (de 2001-2014)
Montant total approuvé : 7 000 dollars E.U.
2014 Burg Al Arab- Mariotte, Dir Mary Mena- Alexandria (Non approuvé)   0 dollars E.U.
2014 Burg Al Arab- Mariotte, Dir Mary Mena- Alexandria (Non approuvé)   0 dollars E.U.
2001 Technical advice on ground water related problems at ... (Approuvé)   7 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**

2002 : mission d’experts ; 2005, 2009 et 2012 : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; 2018: mission de l'UNESCO et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 28 janvier 2019, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/90/documents/, qui fournit les informations suivantes relatives à plusieurs problèmes de conservation soulevés par le Comité lors de ses sessions précédentes :

  • Le Haut comité de gestion des sites du patrimoine mondial en Égypte a été établi ; il comprend les ministères et responsables concernés afin de faciliter et de coordonner les autorités égyptiennes impliquées dans la gestion des biens du patrimoine mondial. Le Haut comité s’est penché sur le problème de l’élévation de la nappe phréatique et des experts du ministère des Ressources en eau et de l’Irrigation, du ministère de l’Agriculture et du ministère des Antiquités ont visité le bien ;
  • Un plan d’urgence a été élaboré pour faire face au problème de l’élévation de la nappe phréatique et un contrat a été conclu avec l’Institut de Recherche Mécanique et Electrique pour la réalisation de l’étude nécessaire. D’importantes ressources financières ont été allouées à la relance d’un projet d’assèchement, y compris l’importation de 170 pompes de haute qualité qui seront installées et devraient être opérationnelles en 2019 ;
  • Des spécialistes du ministère des Antiquités ont mené une enquête sur l’état de conservation actuel des vestiges archéologiques et ont préparé un Plan d’Action. Les conservateurs du ministère des Antiquités participeront à toutes les mesures d’atténuation nécessaires au cours du prochain projet d’assèchement. Un plan de conservation des vestiges archéologiques sera soumis au Centre du patrimoine mondial après son approbation par le Comité permanent des Antiquités ;
  • Une mission de conseil multidisciplinaire, à laquelle ont participé l’UNESCO et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a visité le bien en mai 2018 et a recommandé une meilleure communication au sein du gouvernement, la protection de la tombe de Saint Ménas et la construction d’une clôture d’enceinte du site archéologique. La mission a également recommandé d’envisager à plus long terme l’utilisation de l’énergie solaire pour les pompes, l’irrigation goutte à goutte, la plantation d’arbres qui absorbent l’eau, ainsi que l’aménagement d’infrastructures. La mission a également proposé l’élaboration d’un plan de gestion durable faisant appel à la géophysique et aux technologies de réalité augmentée, ainsi qu’un plan de développement global et durable ;
  • Le ministère des Antiquités doit commencer à élaborer un Plan de gestion d’ensemble intégré;
  • Toutes les constructions illégales au sein du bien et de sa zone tampon ont été enlevées, à l’exception d’une chapelle en bois qui sera démolie à la suite du projet d’assèchement.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

L’État partie a commencé à mettre en œuvre certaines mesures correctives (adoptées en 2006), y compris l’enlèvement de nouvelles constructions et une étude de l’état de conservation assortie d’un plan d’action pour la conservation des vestiges archéologiques, mais un plan de conservation complet couvrant tous les éléments importants du bien est toujours nécessaire. Bien que le ministère des Antiquités doive travailler à l’élaboration d’un Plan de gestion d’ensemble intégré, ce travail est maintenant demandé depuis plus d’une décennie, notamment par les décisions 41 COM 7A.32 et 42 COM 7A.17. Les attributs qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien se sont détériorés au cours de cette période. Le calendrier d’exécution des mesures correctives (adopté en 2007 et devant être achevé d’ici 2010) doit être actualisé.

La création du Haut comité pour la gestion des sites du patrimoine mondial en Égypte, la préparation du plan d’urgence pour faire face à la montée de la nappe phréatique, le contrat pour les investigations nécessaires et le financement d’un projet d’assèchement sont autant d’étapes positives pour faire face aux menaces importantes et de longue date pesant sur la VUE du bien et qui devraient contribuer à la mise en œuvre de mesures correctives.

Une solution durable à long terme doit être recherchée pour faire face à l’élévation du niveau de l’eau. L’enquête sur l’état de conservation, réalisée par des spécialistes du ministère des Antiquités, et le plan d’action qui en résulte devraient contribuer à la mise en œuvre des mesures appropriées de suivi et d’atténuation nécessaires pour éviter toute nouvelle détérioration.

Les recommandations de la mission d’experts de 2018 sont accueillies favorablement et devraient être rapidement prises en compte et mises en œuvre. La poursuite de l’élimination des empiétements est également accueillie favorablement, de même que la décision de reporter la construction du centre d’accueil des visiteurs.

Malgré les progrès notés ci-dessus, l’État partie n’a pas encore soumis les détails de toutes les interventions de restauration en cours ou prévues au sein du bien, en particulier sur la grande basilique, ni les informations sur la stratégie de réenfouissement, pour examen avant sa mise en œuvre, comme demandé dans les décisions 40 COM 7A.9, 41 COM 7A.32 et 42 COM 7A.17. Il est recommandé que le Comité rappelle à l’État partie son obligation de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées, y compris des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), pour les projets proposés au sein du bien ou de sa zone tampon, et ce, avant leur lancement, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Le précédent projet de modification mineure des limites, proposé pour la première fois en 2016, sera examiné par le nouveau Haut Comité pour la gestion des sites du patrimoine mondial en Égypte dans le cadre d’un programme plus vaste visant à préparer des cartes détaillées de tous les biens égyptiens du patrimoine mondial. Il serait nécessaire de consulter le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS concernant toute proposition de modification des limites du bien et de la zone tampon, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.17
Abou Mena (Egypte) (C 90)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 41 COM 7A.32 et 42 COM 7A.17, adoptées à ses 41e(Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions respectivement,
  3. Note que l’État partie a commencé à mettre en œuvre un certain nombre de mesures correctives pour protéger et conserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris l’enlèvement des nouvelles constructions inappropriées et la préparation d’une enquête sur l’état de conservation et du plan d’action qui en découle pour garantir la conservation des vestiges archéologiques ;
  4. Continue d’exprimer sa grande préoccupation concernant l’état de conservation du bien et la lenteur de la mise en œuvre des autres mesures correctives, notamment la préparation d’un plan de gestion d’ensemble et la préparation d’un plan de conservation, et prie donc instamment l’État partie de mettre en œuvre toutes les mesures correctives nécessaires pour protéger et conserver la VUE du bien ;
  5. Accueille favorablement la désignation du Haut Comité pour la gestion des sites du patrimoine mondial en Égypte, la préparation du plan d’urgence pour faire face à la l’élévation de la nappe phréatique au sein du bien, le contrat d’étude et l’allocation de fonds au projet d’assèchement, ainsi que la participation des conservateurs du ministère des Antiquités aux mesures de suivi et d’atténuation nécessaires pour éviter tout dégât supplémentaire dont pâtiraient les éléments archéologiques ;
  6. Accueille également favorablement la mission de conseil de 2018, à laquelle participaient l’UNESCO et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et prie aussi instamment l’État partie d’adopter et de pleinement mettre en œuvre les recommandations de la mission, y compris les conseils sur les technologies appropriées d’irrigation et de gestion de l’eau en vue de trouver une solution durable et pérenne ;
  7. Rappelle à l’État partie son obligation de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, le détail de toutes les interventions de restauration en cours ou prévues au sein du bien, en particulier concernant la grande basilique, la stratégie de réenfouissement, les initiatives découlant du projet de restauration et de réhabilitation du bien, ainsi que toute nouvelle construction envisagée, pour examen avant sa mise en œuvre ;
  8. Demande à l’État partie d’étudier toute demande de modification mineure des limites en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de maintenir Abou Mena (Égypte) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.17

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 41 COM 7A.32 et 42 COM 7A.17, adoptées à ses 41e(Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions respectivement,
  3. Note que l’État partie a commencé à mettre en œuvre un certain nombre de mesures correctives pour protéger et conserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris l’enlèvement des nouvelles constructions inappropriées et la préparation d’une enquête sur l’état de conservation et du plan d’action qui en découle pour garantir la conservation des vestiges archéologiques ;
  4. Continue d’exprimer sa grande préoccupation concernant l’état de conservation du bien et la lenteur de la mise en œuvre des autres mesures correctives, notamment la préparation d’un plan de gestion d’ensemble et la préparation d’un plan de conservation, et prie donc instamment l’État partie de mettre en œuvre toutes les mesures correctives nécessaires pour protéger et conserver la VUE du bien ;
  5. Accueille favorablement la désignation du Haut Comité pour la gestion des sites du patrimoine mondial en Égypte, la préparation du plan d’urgence pour faire face à la l’élévation de la nappe phréatique au sein du bien, le contrat d’étude et l’allocation de fonds au projet d’assèchement, ainsi que la participation des conservateurs du ministère des Antiquités aux mesures de suivi et d’atténuation nécessaires pour éviter tout dégât supplémentaire dont pâtiraient les éléments archéologiques ;
  6. Accueille également favorablement la mission de conseil de 2018, à laquelle participaient l’UNESCO et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et prie aussi instamment l’État partie d’adopter et de pleinement mettre en œuvre les recommandations de la mission, y compris les conseils sur les technologies appropriées d’irrigation et de gestion de l’eau en vue de trouver une solution durable et pérenne ;
  7. Rappelle à l’État partie son obligation de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, le détail de toutes les interventions de restauration en cours ou prévues au sein du bien, en particulier concernant la grande basilique, la stratégie de réenfouissement, les initiatives découlant du projet de restauration et de réhabilitation du bien, ainsi que toute nouvelle construction envisagée, pour examen avant sa mise en œuvre ;
  8. Demande à l’État partie d’étudier toute demande de modification mineure des limites en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de maintenir Abou Mena (Égypte) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2019
Égypte
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Liste en péril (dates) : 2001-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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