Arnaud Fontanet, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Pour contrer la pandémie de Covid-19, tous les États n’ont pas adopté les mêmes stratégies. Lesquelles ont été les plus efficaces ? Éléments de réponse grâce à l’analyse de la surmortalité de 13 pays européens.
Les symptômes courants d’un Covid simple et d’une grippe se ressemblent. Ces deux maladies dues à des virus peuvent aussi donner des formes graves. Le principal outil de prévention reste le vaccin.
Un nombre croissant d’études indique que l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2, même lorsqu’elle ne s’accompagne pas de symptômes sévères, peut avoir des conséquences délétères pour le cerveau.
Loin de n’être qu’un « banal » virus respiratoire, le coronavirus SARS-CoV-2 peut envahir de nombreuses sortes de cellules dans notre corps. Y compris dans le cerveau, normalement si bien protégé.
Début janvier, un article scientifique chinois rapportait qu’un coronavirus de pangolin muté en laboratoire s’avérait fatal pour des souris « humanisées ». Faut-il s’inquiéter de ces résultats ?
On observe généralement en période de crise une hausse qui peut sembler paradoxale des dépenses en produit de beauté. Le phénomène a toutefois pris un tour nouveau pendant le Covid.
L’article scientifique concluant à une origine naturelle du Covid a fait couler beaucoup d’encre suite à la publication d’échanges caviardés entre ses auteurs. Que faut-il retenir ?
En appliquant les lois de la physique classique et quantique, on peut comprendre comment les virus exploitent les cellules pour se reproduire et donc concevoir des nouveaux antiviraux.
Alice Desclaux, Institut de recherche pour le développement (IRD); Mamadou Diallo, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Philippe Msellati, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Une commission d’experts a récemment publié un bilan très critique de la réaction des États à la pandémie de Covid-19. Comment les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale s’en sont-ils sortis ?
Les patients atteints de « Covid long » subissent, des mois ou des années durant, des symptômes très invalidants. Que sait-on de ce syndrome, qui peut être réactivé par une nouvelle infection ?
Notre cerveau est censé être protégé de toute intrusion par la barrière hémato-encéphalique. Mais le SARS-CoV-2 a trouvé plusieurs moyens d’y entrer par effraction. Avec quelles conséquences ?
La récente poussée de contaminations par les variants Omicron BA.4 et BA.5 au Portugal et en Afrique du Sud inquiète en France. Déjà présents dans l'Hexagone, quel peut être leur impact ?
Être atteint de pathologie mentale multiplie les risques face au Covid. Or des études démontrent que les médicaments psychorégulateurs au lithium offrent une certaine protection face au SARS-CoV-2.
Le SARS-CoV-2 n’a pas encore été rayé de la liste des suspects, mais le coupable le plus probable de la vague d’hépatites sévères qui touche actuellement les enfants est un autre virus, l’adénovirus.
Depuis début février, un premier antiviral anti-Covid-19 est autorisé en France sur prescription médicale : le Paxlovid de Pfizer. D’autres pourraient suivre, selon les résultats des essais cliniques.
Jamais un virus n’avait été autant étudié… Voici comment le séquençage massif du génome du SARS-CoV-2 a éclairé son évolution et aidé à la conception de traitements et de vaccins.
BA.2, un sous-variant d’Omicron (BA.1), se propage depuis plusieurs semaines. S'il ne semble pas provoquer de formes plus graves de Covid-19, il paraît plus contagieux que son prédécesseur.
On ne sait pas grand-chose de la « Covid longue », notamment qui, quand et à quel point elle frappera, combien de temps il faudra pour s’en remettre, ou si une guérison complète est possible.
Pascal Crépey, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En moins de deux mois, le variant Omicron a envahi notre pays. Que sait-on de lui et des conséquences de sa présence ? Le pic épidémique est-il passé ? Les hôpitaux risquent-ils d’être submergés ?
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)