treiñ
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du vieux breton troim.
- Du moyen breton treiff[1][2].
- Dérivé de tro (« tour »), avec le suffixe -iñ.
- À comparer avec les verbes troi en gallois, trelya en cornique (sens identique).
Verbe
[modifier le wikicode]Mutation | Infinitif |
---|---|
Non muté | treiñ |
Adoucissante | dreiñ |
Spirante | zreiñ |
treiñ \ˈtrɛĩ\ intransitif-transitif direct (voir la conjugaison), base verbale tro- (pronominal : en em dreiñ)
- Tourner, se tourner.
Ne ree ken med trei ha distrei en e wele.
— (Jules Gros, Le trésor du breton parlé - Deuxième partie - Dictionnaire breton-français des expressions figurées, 1ère ed. 1970, page 537)- Il ne faisait que se tourner et se retourner dans son lit.
- Mettre bas.
- Ne gredas ket al Leoniad e cʼhelle eur gazeg trei eun eal. — (Yann ar Flocʼh, Koñchennou eus Bro ar Ster Aon, Kemper, 1950, page 282)
- Le Léonard ne crut pas qu’une jument pouvait mettre bas un ange.
- Ne gredas ket al Leoniad e cʼhelle eur gazeg trei eun eal. — (Yann ar Flocʼh, Koñchennou eus Bro ar Ster Aon, Kemper, 1950, page 282)
- (Par extension) Transformer, se transformer, changer, se changer en.
- (Par extension) Traduire (une langue), convertir (une monnaie).
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Dérivés
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Bretagne) : écouter « treiñ [ˈtrɛĩ] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 746a