Rue Stanislas-Girardin
Rue Stanislas-Girardin | |
Vue d'une partie de la rue. | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 26′ 47″ nord, 1° 04′ 59″ est |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Ville | Rouen |
Quartier(s) | Pasteur |
Début | Rue du Renard |
Fin | Boulevard des Belges |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 1 200 m |
Histoire | |
Création | 1823 |
Anciens noms | Rue de la Corderie Rue Caroline |
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La rue Stanislas-Girardin est une voie publique du quartier Pasteur-Madeleine de la partie ouest de la commune française de Rouen. Son nom témoigne le souvenir d'un magistrat local.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Longue de 1 200 mètres, elle est située rive droite, elle a pour tenant la rue du Renard et pour aboutissant le boulevard des Belges. Cette voie est en sens unique d'est en ouest, jusqu'au croisement avec la rue du Framboisier.
- Rues adjacentes
- Rue Saint-Filleul
- Rue du Framboisier
- Rue du Chouquet
- Rue de Tanger
- Rue Jean-Ango
- Rue Achille-Flaubert
- Rue de Lecat
- Rue de Buffon
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle tient sa dénomination de Louis Stanislas de Girardin (1762-1827), préfet de la Seine-Inférieure (1812-1815), député de la Seine-Inférieure (1829-1827) et général de l'armée française.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue a été ouverte en 1823 à l'emplacement de l'ancienne « rue de la Corderie », que l'on voit sur le plan de 1813[1] avant de prendre, sous la Seconde Restauration le nom de « rue Caroline »[2], avant de prendre sa dénomination actuelle par décision municipale du [3],[4]. À la suite d'une délibération du conseil municipal du , la rue est prolongée à son extrémité ouest, auparavant marquée par son intersection avec la rue de Lecat, jusqu'à la rue du Renard. À cette époque, elle croise la rue du Pré-de-la-Bataille[5].
Le no 50 a servi d'hôpital militaire (hôpital Saint-Georges) pendant la Première Guerre mondiale. Il est occupé actuellement par une résidence Adoma.
Elle est endommagée par des bombardements le [6], le 2 juin[7] et le [8].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- no 6 : hôtel Levavasseur, inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [9].
- no 62-64 : maison due à l'architecte Charles Fleury vers 1860[10]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- L'ancienne rue de la Corderie
- Nommée le en hommage à la duchesse de Berry en visite à Rouen.
- Journal de Rouen, 5 janvier 1831, p. 1.
- « Rouen, 28 avril », Journal de Rouen : et du département de la Seine-Inférieure, Rouen, imp. J. Duval, no 118, , p. 1 col. 3 (ISSN 2430-8242, e-ISSN 2505-1911, BNF 44432236, lire en ligne [jpg], consulté le ).
- « Prolongement des rues Stanislas-Girardin et du Pré-de-la-Bataille », Journal de Rouen : et du département de la Seine-Inférieure, Rouen, imp. D. Brière, no 270, , p. 1 col. 4 (ISSN 2430-8242, e-ISSN 2505-1911, BNF 44432236, lire en ligne [jpg], consulté le ).
- Annuaire de Rouen et de son agglomération : 1963, Rouen, , 1418 p., p. 1398
- Gontran Pailhès et Yvon Pailhès (avant-propos) (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945 (reprod. en fac-sim. éd. H. Defontaine, 1949), [Luneray], Éditions Bertout, , 309 p., 21 cm (ISBN 2-8674-3180-8, lire en ligne), « Juin 1944 », p. 216.
- Gontran Pailhès et Yvon Pailhès (avant-propos) (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945 (reprod. en fac-sim. éd. H. Defontaine, 1949), [Luneray], Éditions Bertout, , 309 p., 21 cm (ISBN 2-8674-3180-8, lire en ligne), « Août 1944 », p. 245.
- Notice no PA00100862, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Guy Pessiot, Rouen photos inédites, t. 2, Rouen, éditions des Falaises, , 289 p. (ISBN 978-2-84811-253-4), p. 28-29
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicétas Périaux, Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (reprod. en fac-sim. de l'éd. A. Le Brument, 1870), Brionne, Impr. le Portulan, (réimpr. 1876), XXXI-693 p., 21 cm (OCLC 800255, lire en ligne), p. 621