Maison de Mercy
Maison de Mercy | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'or, à la croix d'azur[1]. Casque couronné. | |
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La maison de Mercy est une famille dont la puissance connut son apogée au cours du Moyen Âge dans la région couvrant désormais le Sud de la Belgique, la Lorraine et le Luxembourg.
Elle est illustre de nom et d’armes et trouve son origine dans le château de Mercy, construit au Xe siècle sur la ban de la commune de Joppécourt, canton d’Audun-le-Roman, région Lorraine. Ce château fut ruiné pendant la guerre de Trente Ans. Au cours du XVe siècle, Jean de Mercy fut fait seigneur de Clémarais (en 1422), et en 1477, Roger de Mercy, dit le Vaillant, fut nommé Capitaine-prévôt de Longwy par le duc René II de Lorraine. La famille étendit progressivement son domaine, y incorporant des terres d’Aix-sur-Cloie, Battincourt et Piémont. Un document daté du fait mention d’un château nommé Claimaraix, possession d’Anne de Landres, veuve de Jean de Mercy. Au XVIe siècle, les Mercy étaient à la tête d’un important domaine près d’Esch incluant le château de Mittenthal et un moulin à Bergem (aujourd'hui Lameschmillen).
L’héritage du comte Claude Florimond de Mercy, Feld-maréchal du Saint-Empire né à Longwy en Lorraine en 1666, passa à sa mort, en 1734, aux comtes d’Argenteau.
Historique
[modifier | modifier le code]Personnalités
[modifier | modifier le code]- Albert de Mercy, évêque de Verdun de 1156 à 1162.
- Roger de Mercy, évêque de Toul de 1231 à 1252.
- Franz von Mercy (v. 1590–1645), officier au service de la Ligue Catholique pendant la guerre de Trente Ans.
- Claude Florimond, comte de Mercy (1666–1734), petit-fils du précédent[2], Feld-maréchal du Saint-Empire.
- Florimond-Claude, comte de Mercy-Argenteau (1727–1794), fils adoptif du précédent, diplomate autrichien, il arrangea le mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette d’Autriche.
- Marie-Charles-Isidore de Mercy (1736–1811), évêque de Luçon de 1775 à 1801, puis archevêque de Bourges de 1802 à 1811.
- Eugène-Guillaume d'Argenteau (1743-1819), militaire ayant surtout participé à la Campagne d'Italie (1796-1797) en tant qu'adversaire de la Révolution française.
- Eugène Arnould Henri Charles François Marie, comte de Mercy-Argenteau ( – ), il se maria à la musicienne Marie-Clotilde-Élisabeth Louise de Riquet, collaboratrice de Franz Liszt.
- Charles de Mercy-Argenteau, archevêque de Tyr, prélat domestique de Sa Sainteté le pape Grégoire XVI.
Armes
[modifier | modifier le code]Image | Armoiries de la famille de Mercy |
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Mercy
D'or, à la croix d'azur. Casque couronné.[1] | |
Mercy d'Argenteau
Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la croix d'or, ch. de cinq coquilles de gueules et cantonnée de vingt croisettes recroisettées au pied fiché d'or, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2 (Argenteau); aux 2 et 3, d'or, à la croix d'azur (Mercy).[1] |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le )
- Andreas Pechtl: Nochmals Grimmelshausens „tapferer General“ Franz von Mercy. Anmerkungen und Ergänzungen zum Beitrag von Martin Ruch. In: Simpliciana, XXXI, 2009, Peter Lang, Frankfurt am Main 2010, S. 493.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Hôtel de Mercy-Argenteau
- Limal et Saint-Florius, saint des catacombes romaines