Lillers
Lillers | |||||
L'église collégiale Saint-Omer, classée monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Carole Dubois 2020-2026 |
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Code postal | 62190 | ||||
Code commune | 62516 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lillerois | ||||
Population municipale |
9 988 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 371 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 33′ 52″ nord, 2° 28′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 88 m |
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Superficie | 26,9 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lillers (bureau centralisateur) |
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Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-lillers.fr | ||||
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Lillers (prononcé [lilɛʁ]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Lillerois. La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Tous les ans y est organisé un grand prix cycliste : le Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de onze communes. Les communes limitrophes sont Allouagne, Ames, Bourecq, Burbure, Busnes, Ecquedecques, Ferfay, Gonnehem, Ham-en-Artois, Lespesses et Lières.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 26,9 km2 ; son altitude varie de 18 à 88 m[2]. La commune est située à proximité des collines de l'Artois et de la vallée de la Lys, au bord de la plaine de Flandres. La couche géologique superficielle est récente (Éocène inférieur/Paléocène au Quaternaire). L'altitude varie de 18 à 88 m, le centre se situant à environ 25 m d'altitude[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].
Le réseau hydrographique est complexe. Le ruisseau d'Hurionville coule à l'ouest, un réseau de fossés au nord, et des bassins de décantation ont été aménagés à l'est[3].
La commune est traversée par six cours d'eau :
- la Nave, un cours d'eau naturel non navigable de 21,88 km, qui prend sa source dans la commune de Fontaine-lès-Hermans et se jette dans La Clarence au niveau de la commune de Robecq[5] ;
- le courant de Burbure, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Floringhem et se jette dans l'Eclème au niveau de la commune de Busnes[6],[7].
- le grand marais, cours d'eau naturel de 7,54 km, qui prend sa source dans la commune où il y termine sa course[8] ;
- la rivière de Busnes, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de Haverskerque[9] ;
- le ruisseau la Busnettes, cours d'eau naturel de 8,34 km, qui prend sa source dans la commune d'Allouagne et se jette dans le Grand Nocq au niveau de la commune de Gonnehem[10] ;
- le ruisseau des écussons, cours d'eau naturel de 1 km, qui prend sa source dans la commune et se jette également dans la commune dans la rivière de Busnes[11].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 1,8 | 3,1 | 4,8 | 8,1 | 11 | 12,8 | 12,9 | 10,3 | 8,3 | 5,4 | 2,9 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 4,8 | 7,2 | 10,2 | 13,1 | 16,1 | 18,2 | 18,2 | 15,5 | 12,1 | 8,2 | 5,4 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 7,8 | 11,3 | 15,7 | 18,2 | 21,3 | 23,6 | 23,4 | 20,7 | 15,9 | 11 | 7,8 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,5 25.01.13 |
−16,3 04.02.12 |
−10,3 13.03.13 |
−5,4 08.04.03 |
−1 14.05.10 |
1,9 01.06.11 |
4 03.07.11 |
5,4 31.08.11 |
0,6 30.09.18 |
−4,5 28.10.03 |
−5,3 30.11.16 |
−11,3 18.12.10 |
−16,3 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,9 01.01.22 |
18,8 24.02.21 |
24,8 31.03.21 |
27,3 20.04.18 |
32 27.05.05 |
34,1 29.06.19 |
41 25.07.19 |
37,5 06.08.03 |
34,3 09.09.23 |
29 01.10.11 |
20,7 07.11.15 |
16,5 30.12.22 |
41 2019 |
Précipitations (mm) | 60,2 | 51,3 | 46,5 | 44,1 | 57,5 | 60 | 65,4 | 69,6 | 59,6 | 67,3 | 73,6 | 76,4 | 731,5 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espace protégé et géré
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17].
Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : la prairie d'Hurionville d’une superficie de 7,063 ha. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[18].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois de Busnettes et bassins de Lillers, d’une superficie de 272 ha et d'une altitude variant de 20 à 28 mètres. Elle est constituée d'un marais traversé par la rivière de la Nave et le ruisseau des Busnettes, et composée en grande partie de milieux fortement anthropisés avec de vastes bassins de décantation et des peupleraies[19].
Site géologique
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se situe sur le site géologique artésianisme dans la région de Lillers. Le site se compose d'une ancienne cressonnière reconvertie pour l’élevage d'écrevisses, d'une ancienne cressonnière dont l'activité s'est complétement arrêtée et d'une ancienne cressonnière réhabilitée pour la culture « bio » du cresson[20].
Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[21].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lillers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[24]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones urbanisées (15,2 %), eaux continentales[Note 6] (5,3 %), prairies (5 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune de Lillers comporte plusieurs hameaux : Cantraine, Hurionville (le plus important), la Flandrie, Manqueville, Orgeville et Rieux.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]À la croisée des D 916 et D 943, Lillers est à une douzaine de kilomètres de la sous-préfecture de Béthune, une trentaine de kilomètres de la préfecture d'Arras, environ 70 km de Calais, sur la Côte d'Opale, et environ 50 km de Lille, capitale de la région Nord-Pas-de-Calais. Elle est desservie par l'échangeur no 5 (225 km de Paris) de l'autoroute Calais-Dijon, autoroute A26 (autoroute des Anglais via Béthune, Arras, Liévin), ainsi que par une gare, située sur la ligne SNCF Paris-Dunkerque.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risque sismique
[modifier | modifier le code]Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en )[28], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
Risque inondation
[modifier | modifier le code]À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[29].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Lilirs (1114) ; Lilerium (1145) ; Lilleirs (1147) ; Lileirum (1156) ; Lilirium (1160) ; Lillerium (1186) ; Lileriæ (1192) ; Lilers (1193) ; Liliers (1199) ; Lylers (1209) ; Lyleriæ (1210) ; Lilleræ (1239) ; Lilleriæ (1243) ; Lileirs (1278) ; Lillers (1310) ; Lislers (1333) ; Lyllers (1404) ; Lilleres (1517)[30].
D'un nom de personne germanique Leodo, suivi du germanique laar « clairière »[31] : Lelers (1066), Lilar (1065-78), Lillers (1110).
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L'histoire de Lillers débute vers l'an 700, avec un prince d'Irlande qui se serait rendu en pèlerinage à Rome en compagnie de son frère. Venant de Boulogne-sur-Mer et Thérouanne, saint Lugle et saint Luglien auraient été assassinés par des brigands non loin de Ferfay, dans la vallée de la Scyrendale. Enterrés par un serviteur, les deux corps auraient été « miraculeusement » transportés par les eaux d'un orage à Hurionville près du château de l'évêque de Thérouanne qui leur donna une sépulture. Non loin de là, se trouvait dans la forêt une île au milieu des marécages. C'est là qu'ils auraient construit une chapelle et leurs habitations autour : c'est ainsi que serait né Lillers.
Plus tard, ce village fut protégé par un château-fort puis par des remparts entourés de profonds fossés remplis d'eau.
En 1093, Enguerrand, seigneur de Lillers a autour de lui plusieurs « hommes », (vassaux faisant partie de sa cour), dont le sire de Rely[33].
Le , Gautier de Lillers, présent à Saint-Omer lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, jure d'observer celles-ci[34].
En 1139-1140, Gilbert de Bergues, époux d'Emma de Lillers, est seigneur de Lillers[33]. Lui succède Hervé, seigneur de Lillers en 1140-53[33].
Après avoir été possédée par les comtes de Flandre, Lillers, qui avait été fortifiée contre les Normands fut apportée en dot, en 1179 au roi Philippe Auguste.
En 1193, la seigneurie de Lillers appartient à Robert Ier de Wavrin, sénéchal de Flandre, qui affranchit des serfs avec la permission de sa femme, de son frère Hellin et de trois de ses sœurs[35].
En 1237, le roi Saint Louis donne l'Artois en apanage comme comté à son frère qui sera connu sous le nom de Robert d'Artois.
En 1303, la ville de Lillers fut brûlée, pillée par les Flamands. Vers 1340, le roi d'Angleterre prétendit avoir droit au trône de France et ce fut le début de la guerre de Cent Ans marquée par deux célèbres batailles, celle de Crécy en 1346 et celle d'Azincourt, en 1415, où Robert V de Wavrin, seigneur de Lillers, trouva la mort parmi la cavalerie de la noblesse française[36].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Vers 1525, le seigneur de Lillers est Jean de Herzelles; il épouse cette année 1525, Jeanne ou Anne de Bailleul, de la famille des seigneurs de Le Doulieu[37].
En 1542, les Français brûlèrent à leur tour Lillers. Il ne resta plus cette fois, que deux ou trois maisons et, en 1545, les habitants vivaient encore sous des tentes ou dans les huttes.
Après une période de paix, la guerre de Trente Ans, sous Louis XIII et Richelieu, dévasta encore la région.
En 1637, la ville fut prise par le maréchal de la Ferté, pour les Espagnols. En 1639, elle fut reprise par le maréchal de la Meilleraye pour redevenir française. Elle fut encore conquise par le Cardinal-Infant d'Espagne en 1640, puis par les Français. En 1641, elle appartint de nouveau aux Espagnols.
En 1645, Lillers fut enlevée par les Français, commandés par le duc de Guise. En 1657, Turenne prit Saint-Venant. En 1659, fut conclu le traité des Pyrénées qui donna l'Artois à la France, sauf Saint-Omer et Aire. En 1710, la région fut le théâtre de la guerre de Succession d'Espagne. En 1710, Lillers fut prise par les Espagnols. Les troupes britanniques, allemandes et néerlandaises ravagèrent le pays. Le , le maréchal de Montesquiou rasa une redoute que les alliés venaient de bâtir. Puis, Marlborough vint établir son quartier général à Lillers d'où il fut délogé le 10 décembre par le marquis de Goesbriand à la tête des troupes françaises. Le traité d'Utrecht mit fin à la guerre en 1713. Lillers était définitivement française.
En , par lettres données à Versailles, Maximilien François de Carnin, baron de Lillers, Nédonchel, Gomiécourt, premier gentilhomme du pays d'Artois, député de la noblesse aux États d'Artois, bénéficie du titre de marquis pour sa terre de Nédonchel, érigée en marquisat donc, terre très considérable, relevant du roi (de France) à cause du château de Desvres en Boulonnais, ayant toute la justice seigneuriale[38].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le , un incendie frappe l'hôtel de ville de Lillers[39].
Le 18 juin 1911, inauguration de l'usine de coordonnerie du Magasin de Gros des Coopératives par Jaurès, avec Renaudel (L'Humanité), Dubreuilh, secrétaire du parti socialiste (SFIO), Lauche, député de Paris, Briquet, député du Pas-de-Calais, Cordier (syndicat des mineurs), Tellier (directeur de l'usine). Discours, vin d'honneur et meeting le soir devant 5 à 6 000 personnes le soir selon Jean Longuet, rédacteur à L'Humanité (19 juin 1911).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[40].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune souhaite quitter la CAL pour adhérer le à la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm.), estimant que son rôle de commune centre n'est pas suffisamment pris en compte par la CAL. Celle-ci, essentiellement rurale, devrait fusionner avec la communauté de communes Artois-Flandres[41].
Depuis le , la commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021[40].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]Lillers est historiquement le bureau centralisateur du canton de Lillers, qui s'est étendu de 9 à 22 communes dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France[40].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais[42].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections municipales 2020
[modifier | modifier le code]- Maire sortant : Pascal Barois (PCF)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 9 931 habitants)
- 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
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Voix | % | Voix | % | CM | CC | |||
Carole Dubois[44],[45] | PCF-PS | 1 094 | 38,17 | 1 300 | 46,72 | 22 | 3 | |
Christophe Flajollet | SE | 774 | 27,00 | 937 | 33,68 | 5 | 1 | |
Jean-Michel Bailleul[46] | RN-DVD | 626 | 21,84 | 545 | 19,59 | 2 | 0 | |
Michel Rose | SE | 372 | 5,96 | 0 | 0 | |||
Votes valides | 2 866 | 96,76 | ||||||
Votes blancs | 25 | 0,84 | ||||||
Votes nuls | 71 | 2,40 | ||||||
Total | 2 962 | 100 | 100 | 29 | 4 | |||
Abstention | 3 272 | 52,49 | ||||||
Inscrits / participation | 6 234 | 47,51 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Fontaine-l'Évêque[55],[56] | Belgique | depuis | ||
Marsberg[55] | Allemagne | depuis |
La cérémonie officielle du jumelage avec la commune allemande de Marsberg se déroula à Lillers en , Jacques Vincent étant maire de Lillers et M. Ising bourgmestre de Marsberg, qui se nommait à l'époque Niedermarsberg. Les échanges entre les deux communes jumelées se font principalement par l'intermédiaire du comité des échanges internationaux du lillérois, ainsi que par les rencontres régulières entre les lycéens du lycée Anatole-France de Lillers et leurs homologues de Marsberg.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]L'hôtel de ville, situé place Roger-Salengro, abrite le bureau et le secrétariat du maire, le bureau des adjoints, la direction générale des services, l'état civil ; les autres services administratifs, techniques, le centre social la Maison pour tous, le C.C.A.S.... occupent d'autres bâtiments communaux.
Lillers est également la ville siège de la communauté Artois-Lys, de l'office de tourisme du pays de la Lys romane, du conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais et de la fédération des foyers ruraux du Nord-Pas-de-Calais.
Autres administrations ou services publics :
- Pôle emploi
- Centre des finances publiques : il regroupe la trésorerie municipale, le service des impôts des particuliers et celui des entreprises
- La Poste
- Agence locale de l'Assurance Maladie
- la SNCF: gare de Lillers
- la brigade de gendarmerie nationale
- une annexe du commissariat de police d'Auchel
- un centre de secours
Services départementaux :
- Maison du département solidarité (MDS) de l'Artois, site de Lillers.
- Médiathèque départementale du Pas-de-Calais, antenne de Lillers (territoires de l'Artois et de l'Audomarois)
- Centre d'exploitation routier
Par ailleurs, plusieurs permanences d'organismes administratifs, sociaux, juridiques se tiennent régulièrement en mairie ou au C.C.A.S.
Enseignement
[modifier | modifier le code]On dénombre quatre établissements publics du second degré : le lycée Anatole-France, le lycée professionnel Flora-Tristan, le collège Léo-Lagrange (qui accueille dans ses murs une SEGPA) et le collège René-Cassin. S'ajoutent cinq écoles primaires publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux), cinq écoles maternelles publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux) et une école primaire et maternelle privée en centre-ville.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Lillerois[57].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 9 988 habitants[Note 8], en évolution de −2,04 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 627 hommes pour 5 283 femmes, soit un taux de 53,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Santé
[modifier | modifier le code]Lillers dispose de :
- trois médecins généralistes ;
- un cabinet dentaire (deux chirurgiens dentistes) ;
- un acupuncteur-homéopathe, un angiologue, un cardiologue, un gynécologue, deux cabinets d'orthophonie, un psychiatre, un ostéopathe, dex pédicures-podologues, un sophrologue ;
- un laboratoire d'analyses médicales ;
- un cabinet de radiologie ;
- trois cabinets de massage-kinésithérapie ;
- quatre pharmacies ;
- un centre de soins infirmiers et sept infirmiers libéraux ;
- deux sociétés d'ambulanciers ;
S'ajoutent trois établissements spécialisés :
- un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ;
- un centre Médico-Psychologique comprenant un secteur adultes et un secteur enfants ;
- une maison d'Accueil Spécialisée (MAS) de la Croix rouge française.
- un centre vétérinaire.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Équipements
[modifier | modifier le code]- Complexe sportif lillérois : rue du Château-de-Relingue
- Le complexe sportif est un bâtiment d’environ 1 500 m2, il comporte deux terrains de foot (un synthétique et un en herbe), deux salles avec des tatamis, un boulodrome intérieur et extérieur, de nombreux vestiaires ainsi que de petits locaux. Cependant, la salle de sport du COSEC se trouve juste au-dessus. L'idée de construire le complexe est venue dû aux manques de bâtiments pour pouvoir pratiquer d'autres sports. Après une longue réflexion, la construction débute en 2007 et se termine en 2010; inauguré le . Ce projet aura coûté 5 millions d'euros. L'avantage du lieu est qu'il se trouve près de la sortie des autoroutes, ce qui permet aux équipes de s'y rendre plus facilement.
- Les activités praticables sont le judo, le karaté, le foot, le javelot et la pétanque. Ainsi, par semaine environ 1000 personnes se rendent au complexe ; 60 % sont des lillérois et 40 % viennent de l'extérieur, ce qui veut dire que le complexe attire beaucoup les gens. De plus, la journée les établissements scolaires y ont accès.
- Des idées ont été émises pour construire d'autres bâtiments, comme une piscine ou une aire de jeu, dans le futur.
- COSEC (Complexe sportif évolutif couvert) : avenue du Général-de-Gaulle
- Piscine municipale : parc du Brûle
- Stade du Brûle
- Salles de sports des établissements d'enseignement secondaire de la ville
- Salles dédiées en centre-ville et dans les hameaux
Disciplines
[modifier | modifier le code]L'offre proposée par les nombreuses associations sportives existantes est importante, tant en sports collectifs qu'en sports individuels: basket, football, volley-ball, cyclisme, natation, tennis, tennis de table, badminton, arts martiaux, pétanque, fléchettes, etc. ou encore en sports de détente ou d'entretien, gymnastique féminine et pour les petits, yoga...
Sports régionaux traditionnels
[modifier | modifier le code]- La colombophilie est représentée par deux sociétés, l'Entente colombophile lilléroise à Lillers-centre et la société colombophile La Revanche, dans le hameau d'Hurionville.
- Le javelot tir sur cible compte également deux sociétés, La Plume lilléroise à Lillers-centre et la société Les Voltigeurs dans le hameau d'Hurionville.
- Le tir à l'arc à la perche verticale compte une société à Lillers, Les Archers de Saint-Sébastien, affiliée à l'Union des associations d'archers du Nord de la France.
Économie
[modifier | modifier le code]L'industrie de la chaussure a été très florissante à Lillers, fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle notamment. De cette activité, totalement disparue, ne subsiste qu'une Maison de la chaussure, créée dans les années 1990. L'industrie agro-alimentaire, contemporaine de celle de la chaussure, demeure présente aujourd'hui avec une importante sucrerie-distillerie, principale activité économique de la commune.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments historiques
[modifier | modifier le code]- L'église collégiale Saint-Omer (origines romanes) : classée aux monuments historiques par liste de 1875[62].
- La chapelle de la Miséricorde : inscrite aux monuments historiques par arrêté du jeudi [63].
- La maison sise au 44 place Roger-Salengro ; 2 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 540) : inscrite aux monuments historiques par arrêté du [64].
- La maison dite de l'Argentier sise au 2 rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny ; 3 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 677, 859, 863) : inscrite aux monuments historiques par arrêté du [65].
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L'église collégiale Saint-Omer.
-
La chapelle de la Miséricorde.
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La maison.
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La maison de l'Argentier.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La ville comporte plusieurs squares et espaces verts, ainsi que deux cimetières, dont le Lillers Communal Cemetery and Extension.
- Les trois monuments aux morts[66].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Structures municipales
[modifier | modifier le code]- Atelier d'expression: initiation au théâtre, expression corporelle (à partir de 10 ans)
- École de musique
- Jardin musical : éveil musical (dès 3 ans)
- Médiathèque municipale "Louis-Aragon"
- Kiosque à musique
Structures associatives
[modifier | modifier le code]- Café-musiques de l'Abattoir.
- Harmonie Fanien : société musicale fondée au XIXe siècle par la famille Fanien, propriétaire de la Manufacture de chaussures du même nom.
- Fanfare de Rieux : société musicale fondée en 1896 dans le hameau lilérois de Rieux.
- Foyer Laïque des Jeunes et d’Éducation Populaire : association regroupant de nombreuses sections culturelles, de loisirs et de détente (club Histoire, chant, philatélie, arts plastiques, loisirs créatifs, etc.).
- Galerie « César » du Lycée Anatole-France : arts plastiques, peinture.
- de nombreuses autres Associations de loisirs (Amicales, Clubs, Comités des Fêtes de quartiers ou de hameaux, Sociétés de chasse et de pêche) et Associations patriotiques (Comité de liaison des sociétés patriotiques, Médaillés Militaires, Souvenir français, Union des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) viennent compléter une offre très large.
Les géants
[modifier | modifier le code]Trois géants représentent le patrimoine culturel immatériel de la ville: Ovide (1995), cordonnier, dont le prénom est lié à la famille Fanien, fondatrice de la Manufacture de chaussures qui fit la renommée de Lillers; Marie (1996), cressicultrice - les puits artésiens, nombreux à Lillers, ont favorisé la culture artisanale du cresson -, mariée à Ovide le , au cours de la fête des Lillériades; et Lilia (2000) - dont le nom évoque l'origine de celui de la commune -, fille d'Ovide et Marie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Edward Mannock (1887-1918), as des as de l'aviation britannique de la Première Guerre mondiale, abattu au-dessus de Lillers.
- Albert Louis Emmanuel de Fouler (1770-1831), militaire, né à Lillers. Son père, Emmanuel Fouler, fut maire de la ville.
- Achille Fanien (1827-1915), homme politique, député du Pas-de-Calais de 1881 à 1885 et de 1889 à 1902, né à Lillers.
- Louis Déprez (1921-1999), coureur cycliste, mort à Lillers.
- Jacques Dutailly (1954-), coureur cycliste, né à Lillers. (Vainqueur du Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini en 1976 et en 1985).
- Henri Leconte (1963), joueur de tennis, né à Lillers.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à trois chevrons d'or[67].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[68] :
- J. Devis, Histoire de Lillers et ses environs, Lillers, Syndicat d'initiatives de Lillers, 1981.
- J.-M. Dissaux, Chroniques villageoises (1919-1939), Isbergues, Association locale pour l'histoire de l'Artois, 2000.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Autres liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la commune
- Dossier de la commune sur le site de l'Insee[Note 9], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 10]
- « Lillers » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Lillers sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Visualisation de la carte topographique - Lillers. » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2011)..
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Nave (E3640630 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - courant de Burbure ( E3630840) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Eclème (E3630820) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - grand marais (E3631160) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Busnes (E3630770) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la Busnettes (E3640890) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau des écussons (E3630910) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
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- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985-86, lire en ligne.
- André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 52, lire en ligne
- Les Chatelains de Lille, leur ancien Estat, Office et Famille, Floris vander Haer, Lille, 1611, p. 182.
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 411, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 58, lire en ligne
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 57
- « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- C. C., « Lillers choisit le Béthunois », L’Écho de la Lys, (lire en ligne).
- « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
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- « - Municipales à Lillers: fusion entre le RN et la droite pour une liste «renforcée» et «crainte» », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France », franceculture.fr, 2 mars 2020.
- Céline Bardy, « Hier, le maire Lucien Andriès a annoncé sa démission dans un tract à la population », Nord Éclair, (lire en ligne).
- Sarah Binet, « Bilan du maire de Lillers : une politique logement à long terme pour un maire « pas encore décidé » à rempiler : En 2008, Lucien Andriès était élu maire de Lillers avec 52 % des suffrages. Trois ans plus tard, il passait le flambeau à son premier adjoint, Pascal Barois, et tous les dossiers qui vont avec. Voilà deux ans et demique ce dernier mène la barque lilléroise, gardant le cap fixé par son prédécesseur. Son principal chantier, c’est le logement. À l’aube des élections municipales, il était temps de faire un premier bilan. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Sarah Binet, « Lillers, projet du maire : six ans pour que le centre-ville change définitivement : Dans six ans, le centre-ville de Lillers aura normalement radicalement changé. C’est le gros enjeu du mandat, dont dépend l’attractivité de la ville. Pascal Barois pourra compter sur des aides de l’État dans le cadre de la politique de la ville. Et sur le soutien de ses pairs d’Artois Lys ? Pas si évident », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lillers: Pascal Barois assoit sa légitimité et fera avec une opposition remaniée », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lillers (62516) », (consulté le ).
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- « église collégiale Saint-Omer », notice no PA00108334, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « chapelle de la Miséricorde », notice no PA00108333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « maison sise au 44 place Roger-Salengro », notice no PA00108336, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « maison dite de l'Argentier », notice no PA00108335, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune de Lievin », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).