Biathlon Ulcère à l’estomac, progrès au tir... Quentin Fillon Maillet fait le point sur sa préparation

Son amour du vélo

« Les deux sports se ressemblent »

« J’ai saisi l’occasion de venir voir les coulisses du team BMC, l’un de mes partenaires. Je n’ai pas eu besoin de me forcer, je suis un amoureux de sport, encore plus de vélo et de VTT. Une discipline ancrée dans les mœurs du biathlon en préparation. Cela nous permet de varier avec des entraînements moins impactant sur le corps que la course à pied ou le ski-roues. C’est facile à pratiquer, à partager avec d’autres athlètes. Je connais bien Jordan (Sarrou) qui prépare les JO (en VTT cross-country). Les deux sports se ressemblent : le format de course, les temps d’effort, la partie technique, la prise de repères sur le parcours en circuit fermé, l’importance du matériel… »

Sa préparation

« J’ai envie d’arriver en début de saison avec 100 % de confiance »

« Nous sommes en pleine période de foncier. On amène de la musculation, de la course à pied. J’ai connu un petit pépin de santé la semaine dernière avec un ulcère à l’estomac. J’ai eu très très mal pendant plusieurs jours, j’ai perdu un peu de poids et dû stopper mon entraînement près d’une semaine mais ça va mieux. En dehors de cet aléa, les repères sont bons. Le niveau d’énergie est bien meilleur que les dernières saisons. J’ai envie d’arriver en début de saison avec 100 % de confiance pour pouvoir exprimer le maximum de mes capacités. »

Son travail sur le tir

« J’ai très envie de casser ces deux dernières années frustrantes  »

« On a testé de nouvelles choses l’an dernier avec des entraînements à très haute intensité qui n’ont pas trop fonctionné. Même chose au niveau du tir avec un plan de bataille tourné vers la vitesse d’exécution qui a très bien porté ses fruits puisque j’ai réalisé ma saison avec le temps de tir le plus rapide mais la réussite n’était pas au rendez-vous. Le point d’amélioration se situe là alors que je me classe 7e meilleur skieur de la saison. Ce n’est pas mes ambitions mais ce n’est pas catastrophique. Ma seule course individuelle à 100 % de l’hiver, c’était à Anterselva (Italie) où on a connu des problèmes de ski. Or si je perds 25 secondes à chaque balle loupée, ça devient compliqué…

On a donc décidé d’apporter plus de qualité au tir pendant cette préparation. Ça passe par du tir sportif de précision avant d’intégrer petit à petit la vitesse et l’effort. J’ai très envie de casser ces deux dernières années frustrantes et revenir à mon meilleur niveau. Quand on a goûté à la victoire, on attend plus. »