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Une "chaleur notable" s'installe en France en fin de semaine

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Dans un bulletin hebdomadaire, Météo-France fait le point sur le temps "plus estival" cette semaine. Du temps chaud mais également des orages en perspective pour la quasi-totalité du territoire métropolitain.

L'été, déjà bien installé sur le reste de l'Europe, va s'étendre à la quasi-totalité de la France. Comme l'explique un bulletin hebdomadaire de Météo-France publié ce mercredi 17 juillet, une météo estivale va toucher l'hexagone en cette fin de semaine, après un temps plus maussade provoqué ces derniers jours par une "goutte froide".

"À partir de ce mercredi, des conditions plus anticycloniques s’installent. Le soleil brille sur la plupart des régions et les températures grimpent partout, notamment à partir de jeudi", résume Météo-France, annonçant par ailleurs l'arrivée d'une "dégradation orageuse" dans le week-end.

Dès ce mercredi, le temps s'asséche au Nord, bien que des nuages persistent dans le ciel. À l'inverse, au Sud, le soleil est bien présent, à la faveur d'un "petit mistral rhodanien". Du côté du thermomètre, les températures sont en hausse, au-dessus des normales de saison, mais "raisonnables". On attend par exemple 30°C à Marseille, 24°C à Paris, ou encore 20°C à Brest dans l'après-midi.

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Un court épisode de fortes chaleurs

Les températures de ce mercredi sembleront faibles par rapport à celles attendues les jours suivants. Par endroits, l'écart en 48 heures équivaudra à presque 10°C supplémentaires.

"Les 30°C sont approchés ou atteints dès jeudi à l’exception des côtes de Manche et Atlantique. Jeudi, les températures avoisineront les 36 à 37°C dans le Midi toulousain, et déjà par endroits les 38 à 39°C entre la basse vallée du Rhône et du Var", projette la vigie météorologique.

Mais le "pic de cette séquence chaude" sera franchi durant la journée de vendredi. Le thermomètre pourrait atteindre 33°C à l'intérieur de la Bretagne et de la Normandie. À Paris et en Île-de-France, le mercure oscillera entre 31 et 34°C, il en sera de même "sur le Berry, la Touraine et le Poitou".

La météo en France, vendredi 19 juillet 2024, selon Météo-France.
La météo en France, vendredi 19 juillet 2024, selon Météo-France. © Météo-France

Pour rappel, pour considérer qu'une vague de chaleur soit en cours, il est nécessaire que la température moyenne quotidienne nationale dépasse les 25,3°C. Pour entrer en phase de canicule, les températures doivent être très fortes en journée, mais aussi la nuit, pendant au moins trois jours consécutifs.

En ce qui concerne les prochaines nuits, l'agence ne prévoit pas des températures "particulièrement élevées en général" bien qu'elles puissent parfois dépasser 22°C notamment en Occitanie. Aucun département n'est placé à ce stade en vigilance canicule.

Des orages durant le week-end

Une séquence estivale très courte? Dès le week-end, Météo-France anticipe une nouvelle fenêtre d'orages dans l'Hexagone, en lien avec une "vallée d'air froid en altitude approchant par l'Atlantique". Résultat: des conditions météorologiques "agitées et orageuses, entraînant une baisse des températures".

Samedi, le thermomètre affichera tout de même des températures élevées sur une partie Sud du pays, avec "des pointes de 33 à 35°C de l’Occitanie, aux Alpes du sud jusqu’en Alsace-Lorraine". Les 40°C pourraient être atteints dans le Rhône, notamment dans le Var.

Un air chaud qui se matérialisera par des orages, parfois localement forts, en fin d'après-midi et dans la soirée. Ils sont attendus dans le Massif central, en Bourgogne, dans les Hauts-de-France et dans le Grand Est.

Dimanche, les températures vont légèrement redescendre, alors que le ciel sera traversé d'"averses orageuses" sur toute la moitié Est. Ailleurs, "le ciel nuageux peut charrier des averses et le temps est frais pour la saison avec, par exemple, 23°C à Bordeaux, Lyon ou encore Paris". 

Une accalmie qui cache un contexte climatique plus chaud dans le reste de l'Europe:

Si la France est concernée par un temps plus frais en ce début de période estivale, le reste des pays bordant la Méditerrannée connaissent des enchaînements de canicules et de vagues de chaleur, comme l'a relevé le spécialiste du climat Serge Zaka. Le mois de juin 2024 a par ailleurs été le plus chaud jamais enregistré dans le monde.

Tom Kerkour