Willy Taofifénua
Naissance |
Nouméa (France) |
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Taille | 1,92 m (6′ 4″) |
Poste |
troisième ligne centre troisième ligne aile centre |
Période | Équipe | |
---|---|---|
Lomipeau |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
1989-1992 1992-2001 |
Stade montois FC Grenoble |
Période | Équipe | M (Pts)b |
---|---|---|
1991 | France | 0 (0) |
Période | Équipe | |
---|---|---|
2001-2005 2005-2008 2008-2009 |
FC Grenoble USA Limoges Harlequins |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 29 mars 2010.
Willy Taofifénua, né le à Nouméa, est un joueur de rugby français, évoluant au poste de troisième ligne aile, troisième ligne centre ou centre notamment pour le FC Grenoble.
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de Wallis, Willy Taofifénua a été formé au club de Lomipeau à Nouméa[1] avant d'arriver au Stade montois en 1989 puis au FC Grenoble en 1992.
Fin 1990, il est sélectionné avec une sélection Côte basque-Landes qui au Stade Jean-Dauger de Bayonne réussira l'exploit de battre les All Blacks (12-18)[2].
Il a plusieurs frères qui ont joué au plus haut niveau, comme Jean-Claude et Jean-Jacques avec lesquels il a évolué à Grenoble.
Marie est son épouse et la mère d'une famille nombreuse: Fabrice, Prisca, Romain, Sébastien, Killian.
Il fait partie de l'équipe des « Mammouths de Grenoble »[3] qui est vice-champion de France 1993[4], défait 14 à 11 par le Castres olympique sur une erreur d'arbitrage[5], dans une finale considérée comme l'un des plus gros scandales du rugby français[6].
Pour sa deuxième saison, le club alpin atteint les demi-finales du championnat de France 1993-1994, défait 22 à 15 par l'AS Montferrand[7],[8].
En 1994, il participe aussi à la tournée des Barbarians français en Australie. Le , il joue avec les Barbarians français contre l'Université de Sydney en Australie. Il inscrit un essai au cours du match et les Baa-Baas s'imposent finalement 36 à 62[9]. Le , il joue contre les Barbarians Australiens au Sydney Cricket Ground. Les Baa-Baas français s'imposent 29 à 20[10].
À partir de la saison 1998-1999, Willy et son frère Jean-Jacques sont rejoints par leurs cousins Abraham Tolofua et Lyonel Vaïtanaki en provenance du RRC Nice[11].
Willy est alors capitaine de l'équipe Grenobloise et leader de la « Pacific Connection », l'équipe comprend en effet cinq joueurs de Wallis et Futuna et quatre Néo-Zélandais, dont deux Maoris[12] et sous les ordres de Michel Ringeval, il dispute une nouvelle demi-finale et s'incline à quatre minutes de la fin du match contre l'AS Montferrand[13].
L'année suivante il participe à la Coupe d'Europe où Grenoble sera la seule équipe à battre les Anglais des Northampton Saints[14], futurs vainqueurs de l’épreuve.
Palmarès
[modifier | modifier le code]- Avec le FC Grenoble
- Cape du FC Grenoble Rugby[16]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pulze 2005, p. 166-167.
- (en) « 921st All Black Game - New Zealand vs Cote Basque-Landes at Bayonne Stade Municipal », sur AllBlacks.com (consulté le ).
- Nicolas Zanardi, « En 1993, les mammouths grenoblois victimes d'une polémique en finale », Midi olympique, (consulté le ).
- Loïc Colombié, « #SportStory – Rugby / (EP1) M.Ringeval : Entretien avec «la migraine ». », sur le-mag-sport.com, .
- Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le ).
- Le Journal du Rugby n°21 - Juin 2012 - Page 31, « "Merluche sort les couteaux !" », sur fr.1001mags.com, 21 de juin 2012 (consulté le ).
- « Fiche Match Grenoble-Toulouse 93-94 », sur stadetoulousain.fr (consulté le ).
- « Fiche Match Demi-finale : Montferrand-Grenoble 93-94 », sur cybervulcans.net (consulté le ).
- « Université de Sydney vs Barbarian Rugby Club », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
- « Barbarians Australiens vs Barbarian Rugby Club », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
- Réginald Mouyan, « #exfcg Jean-jacques Taofifénua: «on l’aimait ce maillot rouge et bleu!» », Le Sport Dauphinois, (lire en ligne, consulté le )
- « Grenoble, le Petit Poucet aux gros bras », sur humanite.fr, L'Humanité, (consulté le ).
- Serge Manificat, « L'ASM sur le poteau... », sur cybervulcans.net, (consulté le ).
- « Grenoble 20-18 Northampton Saints », sur ercrugby.com, (consulté le ).
- Réginald Mouyan, « Michel Ringeval (Part 2): « Au bout d'un quart d'heure, j'ai compris qu'on en gagnerait pas» », Le Sport Dauphinois, (lire en ligne, consulté le )
- Notre histoire s'écrit ensemble.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Pulze 2005] Stéphane Pulze (préf. Serge Blanco), Les heures de gloire du FC Grenoble, Éditions Le Dauphiné Libéré, , 191 p. (ISBN 978-2-916272-00-9)
- Richard Escot et Jacques Rivière, Un siècle de rugby, Calmann-Lévy, , 13e éd., 480 p., relié (ISBN 978-2-7021-4118-2)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au sport :