William E. Starke
William Edwin Starke | ||
William E. Starke | ||
Naissance | Comté de Brunswick, État de Virginie |
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Décès | Champ de bataille d'Antietam (en), État du Maryland Mort au combat |
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Allégeance | États confédérés | |
Arme | Confederate States Army | |
Unité | Armée de Virginie du Nord | |
Grade | Brigadier général | |
Années de service | 1861 – 1862 | |
Commandement | Seconde brigade de Louisiane Division de Stonewall (temporaire) |
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Conflits | Guerre de Sécession | |
Famille | Peter Burwell Starke, frère | |
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William Edwin Starke (1814 - ) est un riche homme d'affaires de la côte du Golfe et brigadier-général dans l'armée des États confédérés pendant la guerre de Sécession. Il est tué au combat lors de la bataille d'Antietam, alors qu'il commande de la célèbre « division de Stonewall », une unité rendue célèbre en premier sous le commandement de Stonewall Jackson.
Avant la guerre
[modifier | modifier le code]Starke naît dans le comté de Brunswick, en Virginie. Son frère cadet, Peter Burwell Starke deviendra également général dans l'armée confédérée, ainsi que politicien du Mississippi. Avant la guerre de Sécession, les frères travaillent dans une affaire de diligence familiale qui fonctionne entre Lawrenceville et Petersburg, en Virginie. En 1840, William Starke part vers le Sud, devenant un courtier de coton prospère à Mobile, en Alabama, et à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane[1]. En 1858, il achète le SS Texas Ranger, un ancien navire de ravitaillement, du gouvernement fédéral et l'utilise pour transporter le coton à ses clients[2].
Starke épouse Louise Grey Hicks, la fille d'un éminent homme d'affaires du comté de Brunswick. Leur fille Sallie naît à Melrose, en Alabama[3].
Guerre de Sécession
[modifier | modifier le code]Au déclenchement de la guerre de Sécession au début de 1861, en dépit de son manque de formation militaire formelle, Starke est nommé lieutenant-colonel du 53rd Virginia Infantry jusqu'en juin. Par la suite, il est aide de camp du général. Robert S. Garnett en Virginie-Occidentale, mais il se retrouve sans poste à la suite de la mort de Garnett lors de la bataille de Corrick's Ford. Son sang-froid et son jugement au milieu de la confusion qui a suivi la mort du général Garnett sont très favorablement accueillis par le colonel William B. Taliaferro, qui succède au commandement. Il est temporairement membre de l'état-major de Robert E. Lee en [4],[5].
Plus tard dans l'année, il reçoit une commission de colonel du 60th Virginia Infantry[6]. Il mène le régiment au cours de la campagne de la Péninsule de 1862. Il est blessé à la main pendant la bataille des sept jours, le , mais il reprend ses fonctions après une période de récupération de trois jours avant d'abandonner finalement le commandement après la bataille[7].
Pour sa bravoure au cours du combat, il reçoit des éloges par deux fois, puis promu brigadier général le . Il reçoit le commandement de la deuxième brigade de Louisiane. Initialement, cette nomination est mal ressentie chez les colonel de Louisiane ; le colonel Richard W. Jones du 14th Louisiana Infantry démissionne de sa commission à cette occasion[6]. Mais, les performances de Starke le font admettre dans chez les Tigres de Louisiane[6]. Il mène la division Stonewall au cours de la deuxième bataille de Bull Run à la suite de la blessure du général Taliaferro. Pour des raisons inconnues, Jackson décide de ne pas lui laisser le commandement permanent, nommant un officier d'état-major (John R. Jones).
À la mi-septembre, la brigade de Starke fait partie de la force sous les ordres de Stonewall Jackson qui capture la grande garnison de l'Union à Harpers Ferry, après quoi elles marchent sur Sharpsburg, au Maryland, le . Une forte attaque de l'Union le matin du , repousse les lignes confédérées. Starke est abattu à trois reprises et il meurt en moins d'une heure. Il est l'un des six généraux tués ou mortellement blessés à Antietam[8],[note 1].
Son corps est enterré dans le cimetière d'Hollywood à Richmond, en Virginie, à côté de son fils qui a été tué trois mois et demi plus tôt lors de la bataille de Seven Pines[9].
Mémoire
[modifier | modifier le code]Le colonel Bradley T. Johnson, dans son rapport officiel sur la deuxième bataille de Manassas (Bull Run), écrit à propos de la mort de Starke :
« JJe ne peux pas m'abstenir de rendre justice à un vaillant soldat, qui n'est plus. C'était ma chance durant les deux jours de bataille, au cours de laquelle il a commandé la division, d'être en permanence au contact du brigadier général Starke. La course dynamique avec laquelle il a conduit sa brigade sous les tirs les plus cinglant, vendredi, puis au commandement de la division ; la force qu'il a montrée dans le maniement de ce commandement ; le sang-froid et le jugement qui l'ont distingué au combat, le rendent pour moi un homme distinct, et j'ai regretté sa disparition précoce, comme une grande perte pour l'armée et la cause. »
Son camarade et officier confédéré Clement A. Evans écrivit plus tard : « Son nom mérite un souvenir durable en association avec la division Stonewall ».
Un canon mortuaire sur le champ de bataille d'Antietam marque l'emplacement approximatif où Starke a été touché pour la troisième fois, à l'ouest de l'Hagerstown Turnpike dans la zone des West Woods. Il a été dédié en [10].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dolliver, Louise Pearson, Lineage Book, National Society of the Daughters of the American Revolution, Volume XVII, Harrisburg, Pennsylvania: Harrisburg Publishing Company, 1904.
- Eicher, John H., and David J. Eicher, Civil War High Commands. Stanford: Stanford University Press, 2001. (ISBN 978-0-8047-3641-1).
- Evans, Clement A., ed. Confederate Military History: A Library of Confederate States History. 12 vols. Volume 3. Hotchkiss, Jed. Virginia. Atlanta: Confederate Publishing Company, 1899. (OCLC 833588). Retrieved January 20, 2011.
- Sifakis, Stewart. Who Was Who in the Civil War. New York: Facts On File, 1988. (ISBN 978-0-8160-1055-4).
- Warner, Ezra J. Generals in Gray: Lives of the Confederate Commanders. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1959. (ISBN 978-0-8071-0823-9).
- Welsh, Jack D., Medical Histories of Confederate Generals, Kent, Ohio: Kent State University Press, 1999, (ISBN 978-0-87338-853-5).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il fait partie des six généraux tués ou mortellement blessés à la bataille d'Antietam : Joseph King Fenno Mansfield, Israël Bush Richardson, Isaac Peace Rodman dans les rangs de l'Union, et William Edwin Starke, George Burgwyn Anderson, Lawrence O'Bryan Branch dans les rangs de la Confédération.
Références
[modifier | modifier le code]- Warner, p. 289.
- Steamship Texas Ranger history Retrieved 2008-09-10
- Dolliver, pp. 349-50.
- Eicher, p. 506.
- Evans, p. 663.
- Moneyhon, Carl H., 1944-, A photographic history of Louisiana in the Civil War, University of Arkansas Press, , 356 p. (ISBN 978-1-55728-158-6, OCLC 20670173, lire en ligne)
- Welsh, p. 204.
- Memorial marker for W. E. Starke at the Antietam Battlefield Retrieved 2008-09-10
- Find A Grave Retrieved 2008-09-10
- National Park Service, Antietam National Battlefield Retrieved 2008-09-10
- Naissance en 1814
- Naissance en Virginie
- Décès en septembre 1862
- Décès dans le comté de Washington (Maryland)
- Général de brigade de la Confederate States Army
- Confédéré mort à la guerre lors de la guerre de Sécession
- Personnalité liée à la Louisiane durant la guerre de Sécession
- Personnalité liée à la Virginie durant la guerre de Sécession