Vincent Allègre
Vincent Allègre | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 4 mois et 20 jours) |
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Élection | 5 mars 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 |
Circonscription | Var |
Législature | Ire et IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine |
Sénateur français | |
– (9 ans, 6 mois et 27 jours) |
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Circonscription | Martinique |
– (1 mois et 15 jours) |
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Circonscription | Martinique |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Six-Fours (Var) |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Mèze (Hérault) |
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Vincent Allègre né à Six-Fours (Var) le et mort à Mèze (Hérault) le ), est un avocat et parlementaire français. Entre 1881 et 1888, il est Gouverneur de la Martinique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vincent Gaëtan Allègre fait des études de droit aux termes desquelles il devient avocat et est inscrit au barreau de Toulon. Nommé maire (républicain) de Toulon par Adolphe Thiers en , il est révoqué par Albert de Broglie au lendemain des élections du [1]. Vincent Allègre est élu député du Var, le . Membre du groupe de l'Union républicaine, il est l'un des signataires du Manifeste des 363, en . Réélu en , il est nommé Gouverneur de la Martinique, le , ce qui le contraint à démissionner de son poste de député.
Alors qu'il est Gouverneur de la Martinique, il se faire élire, en 1882, également sénateur de la Martinique mais son élection est invalidée le [2].
Dans ses fonctions de Gouverneur, il écrit à son Ministre de tutelle, l'amiral Cloué, cette phrase extraordinaire pour l'époque : "J'ai de plus en plus la ferme résolution d'administrer la Martinique selon les principes républicains ; je ne me préoccupe nullement de la couleur des gens et sans distinction j'accueille avec faveur les blancs, les mulâtres et les noirs, pourvu qu'ils soient républicains (...)"[3]. Il deviendra la cible des Békés.
Il quitte son poste en 1887 et est remplacé par Louis Albert Grodet.
Vincent Allègre est élu - à nouveau, sénateur de la Martinique, le , est réélu le [4].
Il siège jusqu'à sa mort, survenue à Mèze (Hérault), le .
Son éloge funèbre est prononcée par Armand Fallières, futur président de la République Française[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 17 Suppl. 2, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, 1866-1877, p. 165
- Selon le « Dictionnaire des Parlementaires français » de Jean Jolly (1960-1977). En revanche, Armand Nicolas, dans son ouvrage "Histoire de la Martinique, de 1848 à 1939" (Tome 2) L'Harmattan - 1996 (ISBN 2-7384-4860-7) indique "qu'il refusa [le poste] à cause de sa fonction [de Gouverneur]", cf page 139.
- cité par Armand Nicolas, ibid - page 139.
- Le poste devenu vacant, c'est Amédée Knight qui lui succède.
- voir site du Sénat.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Vincent Allègre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Vincent Allègre », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Gouverneur de la Martinique
- Sénateur de la Martinique
- Député du Var (Troisième République)
- Député de la première législature de la Troisième République
- Député de la deuxième législature de la Troisième République
- Conseiller général du Var
- Maire de Toulon
- Naissance en août 1835
- Naissance à Six-Fours-les-Plages
- Décès en mai 1899
- Décès à Mèze
- Décès à 63 ans
- Sénateur de la Troisième République française