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Vaux-sur-Saint-Urbain

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Vaux-sur-Saint-Urbain
Vaux-sur-Saint-Urbain
Blason de Vaux-sur-Saint-Urbain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne
Maire
Mandat
Christelle Piot
2020-2026
Code postal 52300
Code commune 52511
Démographie
Gentilé Vauxois, Vauxoises
Population
municipale
56 hab. (2022 en évolution de −1,75 % par rapport à 2016)
Densité 8,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 34″ nord, 5° 12′ 33″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 371 m
Superficie 6,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Joinville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joinville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vaux-sur-Saint-Urbain
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Vaux-sur-Saint-Urbain

Vaux-sur-Saint-Urbain est une commune française située dans l'Ornois dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

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Localisation

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Le village est situé à treize kilomètres au sud-est de Joinville.

Communes limitrophes de Vaux-sur-Saint-Urbain
Saint-Urbain-Maconcourt
Vaux-sur-Saint-Urbain Domremy-Landéville
Donjeux Doulaincourt-Saucourt

Relief et géologie

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Vaux-sur-Saint-Urbain possède des coteaux bien exposés au sud, protégés par un relief qui les expose moins aux gelées printanières. De ce fait, très tôt, des vignes furent plantées sur ces coteaux à Vaux. Vaux était le troisième vignoble en superficie (200 ha en 1882) du canton de Doulaincourt, après ceux de Saint-Urbain et de Mussey-sur-Marne.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 de la Fourtelle[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Vaux-sur-Saint-Urbain[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blécourt », sur la commune de Blécourt à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Vaux-sur-Saint-Urbain est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joinville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,1 %), terres arables (18,8 %), prairies (16,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Vaux est reconnu pour être l'un des plus anciens villages de la région.

Des fouilles, effectuées au XIXe siècle, dont la teneur a été rapportée par un cercle d'érudits du département à l'époque, ont montré l'existence de tombeaux datant de l'époque gallo-romaine. Des pierres taillées (pour la construction), des meules de moulins à bras, etc. ont été trouvées à plusieurs endroits de la commune, à proximité d’un chemin que beaucoup s'accordent à considérer comme une voie romaine, un diverticule d'importance en tout cas. Des villas gallo-romaines semblent donc exister dès cette époque à Vaux. Des anciens signalent par ailleurs l'existence de « thermes ». Rien, aujourd'hui, ne vient encore démontrer cette observation.

Lors de l'été 2005, des amateurs passionnés d’histoire ont retrouvé quelques pièces de monnaie anciennes, dont certaines d’époque romaine, complétant ainsi des découvertes plus anciennes : - Trajan, Marc Aurèle, Constantin II et Antonin le Pieux ( ?) – ainsi que quelques liards de Lorraine et de France (Louis XV).

Le village semble donc avoir été habité depuis très longtemps, d’une manière constante, surtout si l'on ajoute à ces découvertes un anneau de bronze « coulé-fermé », datant de –500 environ av. J.-C. et provenant certainement d’une tombe (on en a trouvé de semblables à Gourzon et à Nijon provenant de nécropoles très anciennes). Cet objet a été remarqué, lui aussi, le long de la « voie romaine », ce qui montre que ce chemin était déjà existant bien avant la pacification romaine (vers -52 av. J.-C.). Ce très vieux chemin a donc été « romanisé » dès la pacification de César.

La tradition rapporte qu’un certain Fornarius, « l'homme du four, boulanger ? », né à Vaux, chrétien des premiers jours, fut martyrisé dans l'amphithéâtre de Grand par les troupes de Julien.

La première mention connue de Vaux (Vallis in Pago Ornensi) est faite dans un acte notarié de 851 dans lequel, Tedacia, une certaine Dame, se donne, elle, ses biens et ses deux fils, à l'abbaye Saint-Pierre de Montier-en-Der.

Une communauté de bénédictins se serait installée très tôt à Vaux (au VIIIe siècle). Ils y construisirent l’église primitive dont il ne subsiste que quelques éléments sculpturaux ayant servi à décorer l’église actuelle, qui date du XIIIe siècle. On trouve la trace de « largesses » ou de « dons », faits à cette « abbaye », au XIe, « Vallis in Pago Ornensi » par un Seigneur de Joinville, Geoffroy III, descendant d’Étienne de Vaux. Il s'agissait certainement d'un grand prieuré : au XIXe siècle, on a retrouvé les traces d'une construction ressemblant fort à un couvent : quelques moines de l'abbaye de Saint-Urbain se seront donc installés très tôt dans ce village.

Le premier seigneur de Joinville, Étienne de Vaux, ancêtre de Jean de Joinville, est né à Vaux. Il quitta le village pour s'installer à Joinville dans les années 1025/1027. L'emplacement présumé de son premier castel patrimonial se trouverait près de la Combe Beudin, où l’on pouvait observer, encore au milieu du XIXe, des ruines de murailles attestant de la position d’une place forte très ancienne à cet endroit.

Vaux, dépendait à la veille de la Révolution du diocèse de Toul pour les affaires religieuses, de la généralité de Champagne (Châlons) pour les impôts, de la Prévôté d’Andelot (bailliage de Chaumont) pour la justice. Sa population était alors d’environ 190 habitants.

Dans la deuxième partie du XIXe siècle, grâce au vignoble, sa population atteindra environ 350 habitants. Certains viticulteurs seront récompensés par des médailles de vermeil, d'argent et de bronze, attribuées par les comices agricoles, pour leur culture avisée de la vigne (en ligne, la majorité des vignes était alors cultivée « en foule », méthode héritée des moines de l’abbaye royale de Saint-Urbain) et pour la qualité de leurs vins.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2006 2008 Denis Collas    
2008 En cours Christelle Piot    

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2022, la commune comptait 56 habitants[Note 4], en évolution de −1,75 % par rapport à 2016 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
195219253252285312321327317
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
293280269275254261269242235
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1951711291088383736596
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
908389675543525460
2018 2022 - - - - - - -
5756-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Une seule grande ferme existe encore, en 2005, dans le village. Tous les autres habitants sont employés aux alentours, dans l'industrie, le commerce ou le tertiaire.

Les habitants s'efforcent aujourd'hui de réhabiliter un modeste vignoble (27 ares), sous forme associative, pour redonner vie au village.

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux historiques

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  • De la période gallo-romaine, seules subsistent quelques portions d’une voie romaine (N° IX Jolibois) qui reliait Langres pour desservir de nombreux camps romains, certains très voisins de Vaux comme Poissons, ou Noncourt-sur-le-Rongeant, et Le Châtelet de Gourzon sur la commune de Bayard-sur-Marne), Perthes, Vitry, Châlons et enfin Reims. C’est une voie secondaire dont l'importance militaire fut indéniable.
  • Église Saint-Rémi, du XIIIe siècle
    • le chevet est orné de sculptures mérovingiennes
    • des signes lapidaires sur les contreforts de l'abside, signes qu'on retrouve aussi sur l'église de Saint-Urbain.
  • Lavoir restauré dans les années 1990, dont l'emplacement de la fontaine d'origine date de l'Antiquité.
  • Trois calvaires, à l'entrée de chaque route du village, dont deux du début XIXe (1802).
  • Un remembrement, en 1991, a permis de remettre en état de nombreux chemins propices à de très belles promenades champêtres et sylvestres.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Vaux-sur-Saint-Urbain

Les armes de Vaux-sur-Saint-Urbain se blasonnent ainsi : D'azur à trois broyes d'or rangées en pal.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Réseau hydrographique de Vaux-sur-Saint-Urbain » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Vaux-sur-Saint-Urbain », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Vaux-sur-Saint-Urbain et Blécourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vaux-sur-Saint-Urbain ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Joinville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.