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Véritables préludes flasques (pour un chien)

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Véritables préludes flasques (pour un chien)
couverture de la partition
Couverture d'une réédition de la partition.

Genre Pièces pour piano
Nb. de mouvements 3
Musique Erik Satie
Durée approximative min
Dates de composition 1912
Création
salle Pleyel,
Paris Drapeau de la France France
Interprètes Ricardo Viñes

Véritables préludes flasques (pour un chien) est un recueil de trois pièces pour piano d'Erik Satie, composé en 1912.

Présentation

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Nullement découragé par le refus de l'éditeur Demets de publier les Préludes flasques (pour un chien), Satie, au contraire, s'attelle à la composition d'un nouveau recueil dès , publié cette fois l'année même : les Véritables préludes flasques (pour un chien)[1].

La partition porte en exergue une citation du pianiste Ricardo Viñes : « Très neuf heures du matin »[1].

Le cahier est créé par Ricardo Viñes le au cours du 399e concert de la Société nationale de musique[2],[3],[note 1], à la salle Pleyel, où les pièces seront bissées[4],[5].

L’œuvre, d'une durée d'exécution de quatre minutes environ[6], comprend trois mouvements[7] :

  1. Sévère réprimande — Vif (sans trop)
  2. Seul à la maison — Doucement
  3. On joue — Aller
Erik Satie, manuscrit du début de Sévère réprimande.

« Boutades autobiographiques aux titres pittoresques » selon la musicologue Adélaïde de Place[7], ces Véritables préludes flasques reprennent le scénario des Préludes flasques[1], en y apportant quelques nouveautés notables : « disparition des barres de mesure, assouplissement de la ligne mélodique, et introduction d'annotations suggestives en latin (« corpulantus », « cæremonius », « pædagogus », etc.)[7] ». Guy Sacre considère la musique de ce nouveau recueil de préludes de Satie comme « un rien plus abstraite, plus pince-sans-rire que celle des premiers Préludes[1] ».

La première pièce du cahier, Sévère réprimande, est une sorte de toccata, avec un ostinato à la main droite du piano et un thème de choral en octaves à la main gauche[7].

La deuxième pièce, Seul à la maison, est interprétée par Adélaïde de Place comme une transposition de la « journée du musicien solitaire dans sa modeste maison d'Arcueil »[7]. Guy Sacre la dépeint quant à lui comme une « douce élégie ».

Enfin, la pièce qui clôt le recueil, On joue, est une sorte de petite étude pour les quartes et les quintes chromatiques, « où passent les rythmes syncopés du music-hall »[1].

Discographie

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Notes et références

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Références

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  1. a b c d et e Guy Sacre 1998, p. 2388.
  2. a et b Michel Duchesneau 1997, p. 274.
  3. « Samedi 5 avril 1913 », sur Dezède (consulté le )
  4. Michel Dimitri Calvocoressi, « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
  5. René Chalupt, « L'Occident », sur Gallica, (consulté le )
  6. (en-US) Alexander Carpenter, « Véritables préludes flasques… | Details », sur AllMusic (consulté le )
  7. a b c d et e Adélaïde de Place 1987, p. 632.
  8. Camille De Joyeuse, « Tout Satie !… en 10 cd », sur classiquenews.com, (consulté le )
  9. « SATIE, E.: Piano Works (Selection) (Körmendi) », sur www.naxos.com (consulté le )

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Monographie

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Liens externes

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