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Trosly-Breuil

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Trosly-Breuil
Trosly-Breuil
La gare de Lamotte-Breuil au début du XXe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté de communes des Lisières de l'Oise
Maire
Mandat
Sylvain Goupil
2020-2026
Code postal 60350
Code commune 60647
Démographie
Gentilé Troslysiens Breuillois
Population
municipale
2 024 hab. (2022 en évolution de −3,2 % par rapport à 2016)
Densité 184 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 57″ nord, 2° 58′ 04″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 126 m
Superficie 10,98 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Trosly-Breuil
(ville-centre)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-1
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Trosly-Breuil
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Trosly-Breuil
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Trosly-Breuil
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Trosly-Breuil
Liens
Site web trosly-breuil.fr

Trosly-Breuil est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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La commune de Trosly-Breuil est située dans l'Oise, dans le canton de Compiègne-1. Elle se trouve à l'orée de la forêt de Compiègne (forêt domaniale). La superficie de la commune est de 1098 hectares dont 580 hectares boisés[1].

Les cinq communes limitrophes sont :

Communes limitrophes de Trosly-Breuil
Rethondes Berneuil-sur-Aisne
Compiègne Trosly-Breuil
Vieux-Moulin Cuise-la-Motte

Relief et hydrographie

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L'altitude de la commune est d'environ 40 m, le point le plus bas (34 m) est à l'ouest sur l'Aisne et le point le plus haut (134 m) est au sud-ouest le mont Saint-Mard[2].

La commune est bordée par la rivière Aisne, son module y est de 65,4 m3/s, son bassin versant de 7 940 km2. Elle est traversée par les rus de Breuil, de Géromé, de la Grande Voirie d'Héran, du Marais de la Motte et de Vandy[1].

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, la dérivation d'Herant[3], le fossé 02 de la Rue des Bois[4], le fossé du Mont Fermé[5] et le ru de la Grande Voirie Dherant[6],[7],[Carte 1].

L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent en rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[8]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Aisne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Choisy-au-Bac. Le débit moyen mensuel est de 65,4 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 451 m3/s, atteint lors de la crue du [9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Trosly-Breuil[Note 2].

Six plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la gravière des Bordures (4,6 ha), le plan d'eau 1 de la commune de Trosly-Breuil (0,3 ha), le plan d'eau 2 de la commune de Trosly-Breuil (3,1 ha), le plan d'eau 3 de la commune de Trosly-Breuil (1,4 ha), le plan d'eau 4 de la commune de Trosly-Breuil (17,1 ha) et le plan d'eau de la Borne Trouée (2,1 ha)[Carte 1],[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Au , Trosly-Breuil est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Trosly-Breuil[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,1 %), terres arables (18,5 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), eaux continentales[Note 6] (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), prairies (0,7 %)[22]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès routier

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la RN 31 traverse Trosly-Breuil, la reliant à Soissons et Compiègne. En 2008, le trafic est de 13 600 véhicules par jour, dont 3500 poids lourds et 30 convois exceptionnels. La route départementale 547 dont le trafic en 2008 est de 757 véhicules par jour, dont 15 poids lourds.

La commune dispose de huit arrêts de bus. Les six arrêts de la RN 31, dont deux avec abris, sont dédiés à la ligne Compiègne - Soissons. Le service de bus effectue ce trajet aller-retour plusieurs fois par jour, 6 jours sur 7[23].

Accès ferroviaire

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La ligne de Rochy-Condé à Soissons est en service jusqu'à la gare appartenant à la société Weylchem à Trosly-Breuil.

Les gares les plus proches sont celles de Soissons (28 km), Villers-Cotterêts (25 km), Compiègne (11 km), et La Ferté-Milon (34 km) :

Transports en commun

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La commune est desservie, en 2023, par les lignes 650, 651, 6302, 6319 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[24].

Infrastructures navigables

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L'Aisne est une rivière navigable. Le trafic annuel en 2006 est de 2 400 bateaux de commerce et 600 bateaux de plaisance.

Risques naturels et technologiques

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Selon le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Oise, Trosly-Breuil est concernée par trois risques : inondation, risque industriel et séisme[25].

Français : Un extrait de la carte de Cassini.

Le nom de la localité est attesté sous les formes in loco Trosleio (909) ; in loco trosleio (909) ; apud Troslegium (921) ; in villa Troslegio (924) ; apud Trosliacum (956) ; Trosleium (965) ; Germundus de Trosli (1190) ; de trolliaco (vers 1200) ; Trolliacum (1218) ; Troli (vers 1269) ; Bertran de Troli (1306) ; de maioria de troiliaco (1332) ; troly (1376) ; Trosli (1540) ; Trolly (1540) ; Troili (1560) ; Trosly (1564) ; Trosly le chanvre (1595) ; Trosly-Breuil (1840)[26].

Breuil, ancien hameau de la commune, est attesté sous les formes Bruolium (858) ; Broïlum compendii (883) ; Broïlo (vers 919) ; altare vero de villa bruelii (1057) ; Bruellium (1148) ; de brolio (vers 1200) ; Brogilium (1210) ; Bruelii villa (1230) ; Brolium (1250) ; Brucelium (1250) ; in villa de Bruelg (1310) ; de maioria Brolio (1332) ; brueil (1376) ; Breuil (1564)[27].
Breuil, dérivé du gaulois brogilos[28], désignait un « petit bois »[29] ou un « petit bois entouré d'une haie »[réf. nécessaire].

Breuil était une terre du fisc, domaine foncier mérovingien constitué d'ancienne terre du fiscus, que le maire Ebroïn fit donner à l'abbaye Saint-Médard de Soissons en 656. Dotation confirmée en 858 par Charles-le-Chauve. Trosly, qu'on surnomme Trosly-aux-Bois et Trosly-le-Chanvre, était une maison royale sous les Carlovingiens. On connaît des ordonnances de Carloman rendues dans ce lieu au mois de [30].

En 909, sous la présidence d'Hervé, l'archevêque de Reims, le concile de Trosly propose d'octroyer un territoire aux Vikings. Le territoire prit le nom de Normandie. Ce concile aboutit à la première tentative internationale de créer des "lois de la Guerre" c'est la paix de Dieu. Ce mouvement eut une très grande importance car il aboutit à la définition des droits et devoirs des trois ordres et fonda les bases morales de la société médiévale occidentale. Trois autres conciles se tiennent à Trosly. Lors du concile de 921 présidé par Hervé, le concile lève l'excommunication de Erlebald, comte de Castrice, préalablement décidée par ce même Hervé. En 924, l'évêque de Cambrai Étienne donne l'absolution au comte Isaac qui avait incendié l'un de ses châteaux. Enfin, en 927, le comte Herluin obtint son absolution[31].

Le roi Lothaire tint en un placitum ou réunion des états du royaume. En , Louis VII affranchit les hommes du roi à Trosly.

En 1258, la terre de Trosly dépendait des seigneurs d'Attichy. Le château royal de Trosly, ou se tint plusieurs conciles et assemblées de la nation, fut détruit par les Normands. Le château était situé près du village entre la route de Soissons et la rivière d'Aisne.[réf. nécessaire]

Breuil fut brûlée dans la Grande Jacquerie en 1359. La terre appartenait aux seigneurs de Cuise. L'église fut incendiée et le château assiégé. L'église a été reconstruite au XVIe siècle.

Le XVIIe siècle

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Les habitants de Trosly obtinrent très vite le droit de pacage et le droit d'usage de la forêt. Ce droit fut concédé par lettres royales en . Il fut confirmé par Henri IV en février 1609 puis par Louis XIII et par Louis XIV en 1648[30].

Au XVIIe siècle, les chanvriers filassiers de Béthisy produisent et distribuent un chanvre prêt-à-filer de grande qualité. Pour compléter leur offre, ils achètent à Trosly et dans la vallée de l'Aisne un chanvre gris plus commun auquel ils donnent le nom de chanvre Picard[32].

Héraldique

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Blason de Trosly-Breuil Blason
De sinople à quatre crosses d'or rangées en fasce, celle de dextre avec son vélum, les trois de senestre contournées, les deux du milieu abaissées et surmontées d'une couronne à l'antique du même[33].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1839 1845 Louis-Antoine Labie    
? mars 2001 Guy Sautret    
mars 2001 mai 2002[34]
(démission)
Claude Mendez SE  
juin 2002[35] mars 2008 Jean-Yves Lardeux    
mars 2008 mai 2020 Claude Mendez SE Retraité
Réélu en 2014[36]
mai 2020 En cours
(au 27 mai 2020)
Sylvain Goupil SE Comptable, ancien premier adjoint
Vice-président de la CC des Lisières de l'Oise

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

En 2022, la commune comptait 2 024 habitants[Note 7], en évolution de −3,2 % par rapport à 2016 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
790838854836884869883888885
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
840824779741721741668700698
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8729861 0499981 2271 2381 1801 1431 414
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5241 9632 0981 9722 0342 1642 0552 0212 081
2014 2019 2022 - - - - - -
2 0962 0632 024------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 030 hommes pour 1 042 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
6,6 
75-89 ans
9,9 
19,2 
60-74 ans
17,2 
20,9 
45-59 ans
22,7 
19,1 
30-44 ans
19,1 
15,8 
15-29 ans
13,0 
17,8 
0-14 ans
17,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Lieux de cultes

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Trosly-Breuil dispose de deux lieux de culte catholique et fait partie de la paroisse de la Vallée de l'Aisne appartenant au diocèse de Beauvais, lui-même membre de la province ecclésiastique de Reims. La commune utilise deux lieux de culte : l'église Saint Hilaire et la chapelle Notre-Dame-de-l'Arche qui dessert la communauté de l'Arche.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 750 , ce qui plaçait Trosly-Breuil au 8 765e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[43].

En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 426 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,1 % d'actifs dont 68,5 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs[a 1].

On comptait 1 244 emplois dans la zone d'emploi, contre 1241 en 2006. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 978, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 127,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[a 2].

Entreprises et commerces

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Au , Trosly-Breuil comptait 103 établissements : 3 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 10 dans l'industrie, 19 dans la construction, 63 dans le commerce-transports-services divers et 8 étaient relatifs au secteur administratif[a 3].

En 2013, dix entreprises ont été créées à Trosly-Breuil[a 4], dont six par des autoentrepreneurs[a 5].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monument

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  • L'église Saint-Hilaire de Trosly-Breuil.

Personnalités liées à la commune

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  • Adolphe Clément, né en 1855 à Pierrefonds, devient Adolphe Clément-Bayard en 1909. Il est l'un des plus grands industriels français du début du XXe siècle. Il construira notamment six dirigeables dans ses hangars de la Motte-Breuil.
  • Jean Vanier, en 1964, c'est à Trosly-Breuil que Jean Vanier fait venir deux handicapés mentaux Philippe Seux et Raphaël Simi, dans une maison qu'il appelle l'Arche. Trosly-Breuil devient ainsi le noyau de la communauté de l'Arche.
  • Élodie Gossuin, (Miss France et Miss Europe 2001) a grandi et réside à Trosly-Breuil.
  • Thomas Philippe, prêtre dominicain mort à Trosly-Breuil en 1993, accompagnateur de la communauté de l'Arche pendant environ vingt-cinq ans, mais dont la réputation a été ternie à la suite de scandales d'abus sexuels au sein de l'Église, révélés environ vingt ans après sa mort.

Décoration

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Une Croix de guerre 1914-1918.

La commune a reçu la Croix de guerre 1914-1918.

Bibliographie

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  • Trosly-Breuil: Sur les traces des premiers agriculteurs, Bruno Bréart, Didier Lamotte ; APPAH, 1990.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 23/06/2022 à 10:19 TU à partir des 477 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1961 au 01/08/2002.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Trosly-Breuil comprend deux villes-centres (Cuise-la-Motte et Trosly-Breuil) et deux communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Trosly-Breuil » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  2. EMP T5 - Emploi et activité.
  3. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
  4. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  5. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2013.

Autres références

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  1. a et b « GT Enjeux du 7 juin 2011 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  2. « géoportail », sur le portail des territoires et des citoyens (consulté le ).
  3. Sandre, « la dérivation d'Herant »
  4. Sandre, « le fossé 02 de la Rue des Bois »
  5. Sandre, « le fossé du Mont Fermé »
  6. Sandre, « le ru de la Grande Voirie Dherant »
  7. « Fiche communale de Trosly-Breuil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  8. Sandre, « l'Aisne »
  9. « Station hydrométrique l'Aisne à Choisy-au-Bac », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  10. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  14. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Trosly-Breuil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Trosly-Breuil ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  23. Offre cogérée par les services de transport axonais (lignes CAP363 et STEPA) et isariens (lignes OiseMobilité 25 et 26) - tarif normal : 2  - horaires 2013/2014 : http://www.cita.asso.fr/ficheshoraires/Ligne_363_cap_verso.pdf + http://www.cita.asso.fr/ficheshoraires/Ligne_compiegne_soissons_stepa_verso.pdf + http://www.oise-mobilite.fr/ftp/FR_documents/Ligne%2025%202013-2014.pdf + http://www.oise-mobilite.fr/ftp/FR_documents/Ligne%2026%202013-2014.pdf
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  34. « Le maire démissionne », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne)
    « Claude Mendez, le maire de Trosly-Breuil, a envoyé sa lettre de démission au préfet de l'Oise. Un courrier daté de mardi et en attente de traitement par les services préfectoraux. ».
  35. « Jean-Yves Lardeux est le nouveau maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne)
    « Les 19 conseillers municipaux de Trosly-Breuil ont donc choisi leur nouveau maire, vendredi soir, au premier tour de scrutin, par 15 voix en faveur de Jean-Yves Lardeux, qui était jusqu'alors premier adjoint, et 4 voix au profit de l'ancien maire, Claude Mendez ».
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