Transports dans l'Hérault
Autoroutes | 229 km[1] | A9 A75 A709 A750 |
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Routes nationales | 24 km[1] | N 109 N 113 |
R.D. et V.C. | 11 251 km[1] | |
Autocars interurbains | liO |
Principales gares de voyageurs | |
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Services voyageurs |
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Principaux ports | Sète |
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Aéroports |
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Réseaux de transport en commun |
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Les transports dans le département français de l'Hérault sont caractérisés par l'importance de l'axe de transport terrestre qui, par la plaine languedocienne, relie la vallée du Rhône à l'est à l'Aquitaine à l'ouest et à l'Espagne au sud-ouest. L'une des principales autoroutes du sud de la France (l'A9) et plusieurs lignes ferroviaires parcourues par des TGV inOui et Intercités sont les principaux constituants de cet axe.
Une autre caractéristique du département est l'importance du système de transport de la métropole de Montpellier : quatre lignes de tramway urbain, le douzième aéroport de France métropolitaine et une autoroute urbaine desservent l'agglomération.
Le fort contraste démographique entre la plaine côtière et l'intérieur des terres se retrouve dans la densité des transports : si la bande côtière accueille sur une largeur de quinze à vingt kilomètres la totalité des infrastructures linéaires précitées, ainsi que l'important port de commerce de Sète, et est presque entièrement couverte par des réseaux de transport urbain, la voiture est presque le seul moyen de se déplacer dans les régions de moyenne montagne qui représentent les deux tiers de la surface du département.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Le principal axe routier du département est l'autoroute A9, qui court le long de la plaine languedocienne. Desservant les principales agglomérations du département, dont Montpellier et Béziers, elle est également le tronc commun des flux reliant la vallée du Rhône à l'Espagne d'une part, la Provence à l'Aquitaine d'autre part. Son trafic est donc important, partout supérieur à 60 000 véhicules/jour dans le département[2]. Depuis 2017, l'A9 a été dédoublée au niveau de l'agglomération montpelliéraine : un nouveau tronçon sans échangeurs a été construit, tandis que l'ancienne A9 est devenue une autoroute urbaine destinée au trafic local et nommée A709. L'A9 et l'A709 ont un trafic cumulé de 133 000 véhicules/jour[2] sur un total de douze voies de circulation.
L'autre axe routier du département est celui de l'autoroute A75, descendant du Massif central en desservant la sous-préfecture Lodève. Celle-ci se divise en deux branches au niveau de Clermont-l'Hérault : l'A75 (qui a remplacé la RN 9) continue vers Béziers et l'Espagne, tandis que l'autoroute A750 se dirige vers Montpellier.
D'autres routes possèdent un trafic important : il s'agit principalement de liaisons périurbaines ou de moyenne distance au sein de la dense plaine littorale (route départementale 986 de Montpellier à Palavas-les-Flots, route départementale 66 de Montpellier vers La Grande-Motte, route départementale 600 vers Sète, route départementale 612 et route départementale 613 entre Montpellier et Béziers...), mais aussi des anciennes routes nationales de l'arrière-pays (route départementale 986 de Montpellier vers Ganges, route départementale 612 de Béziers à Saint-Pons-de-Thomières...).
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A9 | Autoroute A7 à Orange, vers Lyon | Lunel, Montpellier (par A709), Sète (à une dizaine de kilomètres), Béziers | Frontière espagnole au col du Perthus, vers Barcelone | Autoroute concédée et payante à 2x3 voies. |
Autoroute A75 | Autoroutes A71 et A711 à Clermont-Ferrand | Le Caylar, Lodève, Clermont-l'Hérault, Paulhan, Pézenas | Autoroute A9 à Villeneuve-lès-Béziers près de Béziers | Autoroute à 2x2 voies, gratuite et non-concédée dans le département. |
Autoroute A709 | Autoroute A9 à Saint-Brès, entre Lunel et Montpellier | Montpellier | Autoroute A9 à Fabrègues, entre Montpellier et Sète | Autoroute urbaine à 2x3 voies, concédée mais gratuite, ancien tronçon de l'A9 avant que celle-ci ne soit déviée par un nouvel itinéraire. |
Autoroute A750 | Autoroute A75 à Clermont-l'Hérault, vers Lodève et Millau | Gignac | Route nationale 109 à Saint-Georges-d'Orques, vers Montpellier et l'autoroute A709 | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. |
Route nationale 9 | Route nationale 7 à Moulins, vers Paris | Le Caylar, Lodève, Clermont-l'Hérault, Paulhan, Pézenas, Béziers | Frontière espagnole vers Barcelone | Progressivement déclassée en RD 609 dans le département au fur et à mesure des ouvertures de l'A75 (certains tronçons ont été provisoirement nommés RN 509, RN 1009 ou RN 2009). |
Route nationale 87 | Route nationale 86 à Remoulins, vers Avignon et Bagnols-sur-Cèze | Lunel, Montpellier, Fabrègues, Gigean, Mèze | Route nationale 9 à Pézenas, vers Béziers | Renommée RN 113 dans le département en 1952, et finalement déclassé en 2006 en RD 613 à l'ouest de Vendargues. |
Route nationale 99 | Montauban | Ganges | Route nationale 7 à Plan-d'Orgon, vers Cavaillon | Déclassée dans les années 1970 en RD 999. |
Route nationale 108 | Montpellier | Frontignan, Sète | Agde | Renommée en RN 112 dans les années 1970, puis finalement déclassée en 2006 en RD 612. |
Route nationale 109 | Autoroute A750 à Saint-Georges-d'Orques, vers Lodève et Millau (initialement : Lodève) |
Juvignac | Montpellier | Déclassée progressivement sur la section doublée par l'autoroute A750. |
Route nationale 110 | Montpellier | Castries | Alès | Déclassée en 2006 en RD 610. |
Route nationale 112 | Avant les années 1970 : Agde Des années 1970 à 2006 : Montpellier |
Des années 1970 à 2006 seulement : Frontignan, Sète Jusqu'en 2006 : Agde, Vias, Béziers, Saint-Chinian, Saint-Pons-de-Thomières |
Avant les années 1970 : Toulouse Des années 1970 à 2006 : Albi |
La RN 112 a repris dans les années 1970 le tracé de la RN 108 entre Agde et Montpellier. Elle a été déclassée en 2006 dans le département en RD 612. |
Route nationale 113 | Autoroute A709 à Vendargues près de Montpellier (avant 2006 : Bordeaux et initialement : Toulouse) |
(de 1952 à 2006 : Béziers, Pézenas, Mèze, Gigean, Fabrègues, Montpellier) Lunel |
Nîmes (avant 2006 : Marseille et initialement : Narbonne) |
La route nationale 113 ne désigne plus aujourd'hui que la route reliant Montpellier à Nîmes, non déclassée bien qu'elle soit doublée par l'autoroute A9. Avant 1952, la RN 113 ne passait pas dans l'Hérault. En 1952, une nouvelle RN 113 est créée, regroupant des tronçons de plusieurs routes existantes, dont la route nationale 87 ; elle est en tronc commun avec la RN 9 de Narbonne à Pézenas. En 2006, la RN 113 est déclassée à l'ouest de Vendargues, en RN 613 sur le tronçon qui lui est propre et en RD 609 sur son tronc commun avec la RN 9. |
Route nationale 300 | Autoroute A9 à Poussan | Sète | Déclassée en 2006 en RD 600. | |
Route nationale 312 | Autoroute A9 à Bessan | Route nationale 112 à Vias, vers Agde | Déclassée en 2006 en RD 612A. | |
Route nationale 334 | Route nationale 9 au nord-est du centre-ville de Béziers | Route nationale 112 à l'ouest du centre-ville de Béziers | Partie nord de la rocade de Béziers ouverte en 2002. Route nationale à l'existence brève, déclassée en 2006 en RD 612. | |
Route nationale 586 | Route nationale 106 (ex-route nationale 107) à Balsièges près de Mende | Ganges, Saint-Martin-de-Londres, Saint-Gély-du-Fesc, Montpellier | Palavas-les-Flots | Déclassée dans les années 1970 en RD 986. |
Route nationale 602 | Route nationale 88 à La Primaube (commune de Luc-la-Primaube), près de Rodez | Ceilhes-et-Rocozels | Route nationale 9 à Lodève | Déclassée dans les années 1970 en RD 902. |
Route nationale 607 | Route nationale 99 dans la commune de Miolles, près de Saint-Sernin-sur-Rance | La Salvetat-sur-Agout, Saint-Pons-de-Thomières | Narbonne | Déclassée dans les années 1970 en RD 907. |
Route nationale 608 | Saint-Pons-de-Thomières | Olargues, Bédarieux, Clermont-l'Hérault | Route nationale 109 à Saint-André-de-Sangonis, vers Montpellier | Déclassée dans les années 1970 en RD 908. |
Route nationale 609 | Bédarieux | Magalas | Béziers | Déclassée dans les années 1970 en RD 909. |
Route nationale 609A | Route nationale 609 près de Faugères | Route nationale 608 à Hérépian | Courte antenne de la RN 609, déclassée dans les années 1970 en RD 909A. | |
Route nationale 610 | Route nationale 113 à Trèbes, près de Carcassonne | Olonzac | Route nationale 607 à Aigues-Vives, vers Saint-Chinian | Déclassée dans les années 1970 en RD 910. |
Route nationale 620 | Lavelanet | Route nationale 112 à Courniou, vers Saint-Pons-de-Thomières | Déclassée dans les années 1970 en RD 920. | |
Route nationale 622 | Route nationale 117 (auj. autoroute A64) à Capens, entre Toulouse et Saint-Gaudens | Saint-Gervais-sur-Mare | Route nationale 608 à Hérépian, près de Bédarieux, vers Montpellier | Déclassée dans les années 1970 en RD 922. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]L'Hérault est desservi par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite une soixantaine de lignes régulières dans le département, pour la plupart au départ de Montpellier ou Béziers.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La ligne de Montpellier à Sète, embryon de la future ligne de Tarascon à Sète-Ville, est l'une des plus anciennes lignes ferroviaires de France, ouverte dès 1839. Avec son prolongement vers Nîmes (1845) et la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville (achevée en 1857), elle constitue jusqu'à nos jours l'épine dorsale du réseau ferroviaire dans l'Hérault.
L'Hérault était situé à la limite des réseaux de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM, à l'est de Sète) et de la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne (Midi, à l'ouest de Sète). Hormis le grand axe précité, le réseau d'intérêt général a compté quelques lignes mais n'a jamais été très étendu dans l'Hérault. À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait notamment Agde, Bédarieux, Bessan, Béziers, Castries, Caux, Clermont-l'Hérault, Fabrègues, Frontignan, Ganges, Gigean, Lodève, Lunel, Magalas, Montpellier, Olargues, Paulhan, Pézenas, Saint-Pons-de-Thomières, Sète et Vias.
L'Hérault a également été desservi dès 1872 par l'un des premiers réseaux de chemins de fer d’intérêt local de France, exploité par la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault. Ce réseau, qui complétait le réseau d'intérêt général, a la particularité d'avoir été construit à l'écartement normal (et non à l'écartement métrique comme la plupart des réseaux d'intérêt local), et d'avoir été conservé très tard, jusqu'en 1968 pour certaines lignes. Après 1968, certains tronçons de ligne sont même raccordés au réseau d'intérêt général pour permettre le maintien d'une desserte marchandises.
La traction électrique apparaît dès les années 1930 sur le réseau d'intérêt général du Midi. À la suite de la création de la SNCF en 1938, la frontière des deux réseaux disparaît à Sète, et la ligne de Tarascon à Sète-Ville est à son tour électrifiée en 1947.
La gare de Montpellier est desservie par le TGV dès 1982, mais les trains ne circulent à grande vitesse que de Paris à Lyon. L'ouverture des lignes à grande vitesse reliant Lyon à Nîmes mettra Montpellier à un peu plus de trois heures de Paris à partir de 2000. Enfin, en 2017-2018, le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier permet d'accélérer encore un peu les relations à grande vitesse et de désaturer la ligne classique.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]La principale gare de voyageurs du département est la Montpellier-Saint-Roch, au cœur de l'agglomération montpelliéraine, avec près de 6 400 000 voyageurs en 2019[3]. Viennent ensuite les gares de Béziers, Sète et Montpellier-Sud-de-France, avec une fréquentation annuelle entre 900 000 et 1 130 000 voyageurs en 2019[3].
Le principal axe ferroviaire du département est celui reliant la basse vallée du Rhône à Narbonne, et au-delà, au bassin aquitain et à l'Espagne. Il se composait jusqu'en 2017 de la ligne de Tarascon à Sète-Ville et de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, toutes deux à double voie électrifiée. Depuis 2017-2018 s'y ajoute le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier, destiné à être un jour converti en ligne à grande vitesse, et qui accueille le trafic de fret et certains trains à grande vitesse ne desservant pas les gares centrales de Nimes et Montpellier. Le prolongement de cette ligne par la ligne nouvelle Montpellier - Perpignan est projeté.
Ces lignes sont parcourues par des TGV inOui et Ouigo reliant Paris à Montpellier (certains sont prolongés jusqu'à Perpignan ou Barcelone), mais aussi Toulouse à Lyon ou Montpellier au nord-est de la France, ainsi que par des Intercités Bordeaux-Marseille et de nombreux TER Occitanie (liO).
La ligne de Béziers à Neussargues, quant à elle, n'est plus parcourue que par un trafic réduit de quelques TER Occitanie (liO).
Ligne des Angles à Lattes (LGV) (dont cette partie est connue sous le nom de « Contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier ») |
Ligne nouvelle destinée à être un jour convertie en ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics voyageurs (TAGV uniquement en principe) et fret. |
Ligne de Tarascon à Sète-Ville | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Béziers à Neussargues (ligne des Causses) |
Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Colombiers à Cazouls-lès-Béziers | Voie unique non-électrifiée, créée en 1968 à partir de deux tronçons d'anciennes lignes des Chemins de fer de l'Hérault, toujours en partie exploitée pour du trafic de fret. |
Ligne d'Arles à Lunel | Ligne fermée à tout trafic dans le département. |
Ligne de Faugères à Paulhan | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Paulhan à Montpellier | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Vias à Lodève | Ligne fermée à tout trafic, en partie neutralisée et en partie déclassée. |
Ligne de Mas-des-Gardies aux Mazes-le-Crès | Ligne neutralisée et en partie déclassée. |
Ligne de Colombiers à Quarante - Cruzy | Ligne neutralisée et en partie déclassée. |
Ligne de Castres à Bédarieux | Ligne déclassée dans le département. |
Ligne de La Tour-sur-Orb à Plaisance-Andabre | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne du Vigan à Quissac | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Sète-Ville à Montbazin - Gigean | Ligne entièrement déclassée, dont un tronçon a été réutilisé par la ligne de Sète à Mèze. |
Ligne de Sète à Mèze | Ligne créée dans les années 1960 à partir d'un tronçon de la ligne de Sète-Ville à Montbazin - Gigean, d'un tronçon neuf et d'un tronçon issu des Chemins de fer de l'Hérault. Elle n'a jamais connu de trafic voyageurs mais était active pour le fret. Aujourd'hui déclassée. |
Transport maritime
[modifier | modifier le code]Le port de commerce de Sète est le deuxième port français de la Méditerranée en tonnage. Outre le commerce maritime, ce port a une importante activité de transport de passagers (ferries vers le Maroc et croisières), de plaisance et et de pêche.
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]Le canal du Rhône à Sète, au gabarit assez important (classe IV CEMT[4]), a un trafic commercial significatif, grâce à la jonction qu'il permet entre le grand axe fluvial du Rhône et le port de commerce de Sète.
En revanche, le canal du Midi, qui prolonge le précédent vers Toulouse, au gabarit Freycinet (classe I CEMT) ou inférieur (classe 0 CEMT)[5], a un gabarit trop réduit pour la plupart des navires modernes et est donc aujourd'hui presque exclusivement exploité pour le tourisme fluvial.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Montpellier-Méditerranée est le douzième aéroport le plus fréquenté de France métropolitaine en 2019[6]. Il est relié par des vols réguliers à une vingtaine de destinations nationales, européennes et méditerranéennes, opérés par une dizaine de compagnies aériennes.
L'aéroport de Béziers-Cap d'Agde a un trafic beaucoup plus modeste, et n'est plus desservi que par la compagnie à bas coût Ryanair.
Le département est équipé de plusieurs aérodromes principalement destinés à l'aviation de loisirs et de tourisme : Bédarieux - La Tour-sur-Orb, Montpellier - Candillargues et Pézenas - Nizas.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Montpellier Méditerranée Métropole, Béziers Méditerranée, Sète Agglopôle Méditerranée, la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée, la communauté d'agglomération du Pays de l'Or et la communauté de communes du Pays de Lunel sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[7].
Le réseau le plus étendu est celui des transports en commun de Montpellier, principalement exploité par les Transports de l'agglomération de Montpellier (TAM). Il compte quatre lignes de tramway ouvertes entre 2000 et 2016 (deux précédents réseaux de tramway ont circulé dans la ville de 1880 à 1883 et de 1897 à 1949), une quarantaine de lignes régulières d'autobus et du transport à la demande.
Le réseau beeMob (Béziers) compte une vingtaine de lignes d'autobus. Le tramway de Béziers desservait la ville et la reliait à Valras-Plage de 1901 à 1948.
Sète Agglopôle Mobilité dessert la ville et les abords du bassin de Thau par une vingtaine de lignes régulières. Le tramway de Sète a circulé de 1901 à 1933.
Les réseaux Transp'Or (Mauguio / Palavas-les-Flots), Cap'bus (Agde) et des Transports intercommunaux du Pays de Lunel sont plus modestes et comptent cinq à dix lignes chacun.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du Bassin Rhône Saône », sur VNF.fr, (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du bassin Sud-Ouest », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Voir l'article Liste des aéroports les plus fréquentés en France.
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).