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Timoléon de Cossé-Brissac (1775-1848)

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Timoléon de Cossé-Brissac
Fonctions
Pair de France
-
Préfet de la Côte-d'Or
-
Préfet de Marengo
-
Titre de noblesse
Duc de Brissac
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Augustin Marie Paul Pétronille Timoléon de Cossé-BrissacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Marie Louise de Wignacourt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Elisabeth Louise de Malide (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Timoléon de Cossé-Brissac (d)
Aimé de Cossé-BrissacVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Blason

Augustin Marie Paul Pétronille Timoléon de Cossé, 9e duc de Brissac ( à Paris - à Paris), est un militaire, préfet napoléonien et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Fils du duc de Brissac, sénateur du Premier Empire, Timoléon de Cossé entre comme volontaire dans la garde constitutionnelle du Roi Louis XVI. Il est, comme son père, un moment arrêté en 1793. Libéré, il s'engagea dans les armées de la République, mais est réformé le .

Un mois plus tard, il entre en possession du château de Brissac que lui a légué son grand-oncle[Qui ?]. Le château est ruiné par les guerres, la fortune fort délabrée. Le nouveau propriétaire construit le petit château[Quoi ?], transforme la demeure, s'intéresse au bourg de Brissac et au canton dont il devient conseiller général en l'an X (1802), et siège plusieurs années au conseil général de Maine-et-Loire.

En 1807, il préside le collège électoral du même département.

L'Empereur l'appelle le aux fonctions de préfet de Marengo, le fait baron (), puis comte de l'Empire () et chevalier de la Légion d'honneur.

Il passa de la préfecture de Marengo à celle de la Côte-d'Or (), et ne quitte l'administration qu'à la chute de l'Empire, pour se rallier à la Restauration et entrer, le , à la Chambre des pairs.

Il intervint plus d'une fois dans les débats parlementaires, est membre d'un grand nombre de commissions, notamment de celles qui sont chargées de l'organisation municipale, des Ponts et Chaussées, de la liquidation de l'indemnité des émigrés, et fait quatre années de suite le rapport de la loi des finances.

Dans le procès du maréchal Ney, le duc de Cossé-Brissac vote pour la mort.

Successivement promu officier et commandeur de la Légion d'honneur, il reçoit le « cordon bleu » lors du sacre de Charles X, qui lui décerne plus tard le titre de ministre d'État.

Le duc de Cossé-Brissac se rallie à la monarchie de Juillet et continue de siéger à la Chambre haute jusqu'à sa mort.

Marié à Élisabeth Louise de Malide, puis à Rosalie de Bruc, il est le père de Timoléon de Cossé-Brissac (10e duc de Brissac) et d'Aimé de Cossé-Brissac.

Distinctions

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Figure Blasonnement
Armes du baron de Cossé-Brissac et de l'Empire

Coupé au premier parti à dextre de sable au lion rampant d'argent lampassé de gueules, sénestre des barons préfets, au deuxième de sable à trois feuilles de scies d'or.[1]

Armes du comte de Cossé-Brissac et de l'Empire

Coupé au premier parti, à dextre des comtes préfets ; à senestre de sable au lion d'argent lampassé de gueules ; au deuxième de sable à trois feuilles de scies d'or en fasce.[1]

Armes du duc de Brissac, pair héréditaire

De sable, à trois fasces d'or dentelées en partie basse.[2],[4]

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g « Centre historique des Archives nationales (France) », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  3. « Cote LH/597/37 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Articles connexes

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Liens externes

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