Tidiane Aw
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Cheikh Tidiane Aw |
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Cheikh Tidiane Aw, né en à Kébémer au Sénégal et mort le à Saint-Cloud[1], est un pionnier du cinéma sénégalais, homme de télévision et un cinéaste sénégalais.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né d'un père traitant d'arachide, Tidiane Aw est d'origine toucouleur et a grandi dans une fratrie d'une vingtaine d'enfants[2]. Il fait ses études secondaires au lycée Faidherbe à Dakar. Après son service militaire en France et un premier retour au pays, il se rend en Allemagne pour étudier la photographie. D'abord élève à l’Institut de cinématographie de Hambourg (Allemagne), il complète sa formation à Paris, à l'Office de coopération radiophonique (OCORA)[3].
Au nombre des précurseurs de la télévision sénégalaise, du temps de Mamadou Dia, qui fut président du Conseil de gouvernement sénégalais de 1957 à 1962, il travaille pour la télévision éducative jusqu'en 1972[4].
Il a été fonctionnaire au ministère sénégalais de la Culture et a réalisé des œuvres telles que Pour ceux qui savent, Le Bracelet de bronze (1973)[5] et Le Certificat (1982)[6].
Il a également exploité le « Christa », une salle de cinéma de 800 places à la Patte d'Oie, une commune d'arrondissement de Dakar.
Tidiane Aw est décédé à Paris à l'âge de 58 ans, des suites d'une longue maladie.
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1969 : Réalités (ou Ndoep), 35 min, noir et blanc, documentaire. Au Sénégal, une cérémonie de ndoep – rituel thérapeutique lébou – est organisée pour une jeune fille possédée.
- 1971 : Pour ceux qui savent (ou Serigne Assane), 35 min, noir et blanc (Prix de consolation au FESPACO en 1972). Cette comédie populaire dénonce le maraboutage à travers deux courtes histoires.
- 1973 : Le Bracelet de bronze, 115 min, couleur. Dans un « film de gangsters à l'américaine », une jeune fille remet un bracelet de bronze à son fiancé qui part à la ville. Il connaîtra pourtant une fin tragique.
- 1981 : Le Certificat, 83 min, couleur, wolof. Un petit fonctionnaire en fin de carrière se voit obligé de passer le Certificat d'études primaires. Il se fait aider par son fils.
- 1983 : Soins de santé primaires, court métrage documentaire
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- Françoise Pfaff, À l'écoute du cinéma sénégalais, Harmattan, (ISBN 978-2-296-10352-8 et 2-296-10352-9, OCLC 681481142, lire en ligne)
- Roy Armes, Dictionnaire des cinéastes africains de long métrage, Editions ATM, (ISBN 978-2-84586-958-5 et 2-84586-958-4, OCLC 269325668, lire en ligne)
- L'Afrique littéraire et artistique, Société Africaine d'Édition, 1983, p. 20
- Écran, no 45, mars 1976
- Le Certificat sur Africultures [1]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les Élites africaines, Édiafric, 1979 (5e éd.), p. 45-46
- L'Afrique littéraire et artistique, Société Africaine d'Édition, 1983, p. 20
- Les cinémas d'Afrique : dictionnaire, Association des Trois mondes, Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, Karthala, 2000, p. 44-45 (ISBN 9782845860605)
- Françoise Pfaff, « Tidiane Aw », in À l'écoute du cinéma sénégalais, Éditions L'Harmattan, Paris, 2010, p. 34-44 (ISBN 9782296103528) (à lire en ligne)
- Paulin Soumanou Vieyra, Le cinéma africain, Présence africaine, 1975, p. 188-189
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (en) Fiche sur le site IMDb
- Biographie sur Africultures