Syndicat Simples
Forme juridique | Syndicat |
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Zone d’influence | France |
Fondation | 1982 |
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Siège |
À l’Usine Vivante 24 avenue Adrien Fayolle 26400 CREST |
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Président | Thierry Thévenin |
Membres | plus de 100 producteurs et productrices |
Site web | syndicat-simples.org |
Le Syndicat Simples dont l'acronyme signifie Syndicat Inter-Massif pour la Production et l’Économie des Simples, est un syndicat professionnel de productrices et de producteurs de plantes aromatiques et médicinales.
Description
[modifier | modifier le code]Le syndicat des simples est né en 1982 sous l’impulsion d’un groupe de producteurs installés dans des secteurs désertifiés, et de chercheurs engagés, Pierre Lieutaghi et José R dos Santos, dans une dynamique de recherche-action[1]. Le syndicat regroupe, en 2020, plusieurs centaines de producteurs principalement dans les massifs de montagne. Son acronyme fait référence aux simples, le nom donné au Moyen Âge aux plantes médicinales.
Cette organisation propose à ses adhérents un cahier des charges actualisé en [2] et une marque. Les contrôles sont effectués une fois par an par un autre producteur adhérent du Syndicat[2].
Le syndicat s'investit à la diffusion du savoir auprès des consommateurs, l'organisation de stages et formations, la rédaction d’ouvrages de vulgarisation et de référence autour de ses valeurs et de son histoire. Malgré sa taille modeste, le syndicat simples est un acteur influent de la filière des plantes aromatiques et médicinales en France[3].
Principales actions
[modifier | modifier le code]Ses activités les plus notables sont :
- La promotion de la production et de la commercialisation de plantes aromatiques et médicinales de qualité[4],
- L'organisation annuelle de la fête des simples qui, depuis 2006, attire des milliers de personnes[5],[6],
- Son implication dans le débat sur la légalisation du métier d’herboriste[7] : les adhérents pensent être qualifiés pour conseiller à propos des usages à visée thérapeutique des plantes qu'ils cueillent et commercialisent, mais ont l'interdiction de le faire car la loi française considère que cette pratique relève de l'exercice illégal de la pharmacie[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Carole Brousse, Ethnobotanique et herboristerie paysanne en France. Anthropologie de la relation des hommes au végétal médicinal (deuxième moitié du XXe siècle -première moitié du XXIe siècle), Aix Marseille, Thèse pour l’obtention du grade de docteur en Ethnologie, , 512 p. (lire en ligne), pages 201-229 Un syndicat pour les producteurs-cueilleurs de plantes médicinales
- « Le cahier des charges » (consulté le )
- Florence Pinton, Claire Julliand et Jean-Paul Lescure, « Le producteur-cueilleur, un acteur de l’interstice ? », Anthropology of food, (lire en ligne)
- Hélène Fargeon, Clélia Granozio, Hortense de La Laurencie, Charlotte Logeais, Mehdi Saussi El Alaoui, « État des lieux et perspectives des débouchés des petits producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales », Rapport du Groupe d'Analyse d'Action Publique pour le compte de la filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales de FranceAgriMer, (lire en ligne)
- « Fête des simples, à Cornimont », sur reporterre.net,
- « Fête des Simples 2019 – Au cœur des plantes, au cœur d'un métier – Massif des Vosges, Cornimont, 28 et 29 Septembre » (consulté le )
- « Mission d'information sur le développement de l'herboristerie et des plantes médicinales, des filières et métiers d'avenir », sur senat.fr,
- Paola de Rohan-Csermak, « Herboriste : un métier d’avenir encore illégal en France », sur wedemain.fr, (consulté le )