Suzanne Simon
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Suzanne Simon est une médecin et féministe belge née le 18 mai 1901 à Bruxelles et morte le 12 décembre 1989.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Suzanne Simon obtient son doctorat en médecine en 1926[1].
Carrière et enseignement
[modifier | modifier le code]Suzanne Simon effectue des stages en France et aux États-Unis grâce au Fonds de la recherche scientifique (FNRS) puis travaille à l'institut Jules Bordet à partir de 1933[1]. Elle y dirige le service de radiologie médicale et de radiumthérapie à partir de 1940, et en prend officiellement la tête en 1947[1].
Elle devient chargée de cours à l'Université libre de Bruxelles à partir de 1946, puis professeure extraordinaire en 1950[1]. Elle participe à la fondation du centre national de radiologie et de génétique.
En 1965, elle traite les brûlures liées aux radiations de la radiothérapie de plusieurs patients avec succès en utilisant la kallicréine[2].
Féminisme
[modifier | modifier le code]Suzanne Simon siège à Euratom et s'oppose à l'évincement des femmes de postes importants du domaine du nucléaire[1].
Elle est membre de la Fédération belge des femmes diplômées des académies (FBFU) et lègue des fonds pour qu'une bourse destinée à une femme médecin soit créée en son nom[1].
Autres engagements
[modifier | modifier le code]Suzanne Simon est membre du Droit humain, une organisation maçonnique[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Eliane Gubin, « Suzanne SIMON », dans Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Racine, (ISBN 2-87386-434-6 et 978-2-87386-434-7, OCLC 71362867, lire en ligne)
- (en-US) « Radiation: An End to X-Ray Agony? », Time, (ISSN 0040-781X, lire en ligne, consulté le )