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Stephanie Shirley

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Stephanie « Steve » Shirley (née Vera Stephanie Buchthal le à Dortmund, en Allemagne) est une philanthrope et ancienne femme d'affaires britannique avant-gardiste dans le domaine informatique.

Dans les années 1960, elle fonde une société de logiciels et adopte le nom « Steve » pour l'aider dans le monde des affaires composé essentiellement d'hommes[1].

Famille et formation

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Stephanie Shirley est née le 16 septembre 1933 à Dortmund. Son père est Arnold Buchthal, juge à Dortmund. D'origine juive, il perd son emploi la même année. Ses grands-parents maternels sont Felix, un entrepreneur, et Rosa Buchthal, militante féministe et première femme élue au conseil communal de Dortmund[2].

À partir de 1939, sa famille fuyant le régime nazi, vit à Vienne. Les parents, envoient en juillet 1939, leurs deux filles, Vera et Renate vers l'Angleterre à bord d'un Kindertransport. Stephanie Shirley est âgée de 5 ans quand elle arrive en Grande-Bretagne[3],[2].

À 18 ans, elle obtient un emploi à la station postale de Dollis Hill où elle s'intéresse de plus en plus aux ordinateurs[4]. Elle obtient un diplôme de mathématique en faisant des cours de soir[5].

Entrepreneuse

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En 1962, elle créé la société Freelance Programmers qui vise la conception de logiciels informatiques dans un contexte où ceux-ci sont généralement intégrés avec le hardware. Elle débute avec un capital minimum de 6 £ à son domicile. Au fur et à mesure de la croissance de sa société, elle fait le choix de recruter une équipe composée essentiellement de collaboratrices.

Elle privilégie une politique de ressources humaines facilitant la vie familiale de ses salariés notamment en mettant en place des horaires flexibles et le télétravail. À partir de 1975, le Sex Discrimination Act rendant illégal l’embauche selon des critères de genre, elle est contrainte d’embaucher des hommes[6].

La société se distinguera notamment en réalisant la programmation des boites noires du Concorde.

Dans les années 1970, elle transfère la direction à Hilary Cropper et opère une vente en 1991 à l'occasion de son départ à la retraite.

En , le groupe est coté à la bourse de Londres[7]. Par la suite, cette société a été valorisée 3 milliards de dollars et emploie plus de 8 500 salariés[8].

Philanthrope

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À partir de 1993, après son départ à la retraite, elle siège au conseil d'administration de plusieurs sociétés et devient philanthrope en initiant et finançant des recherches dans le domaine de l'autisme. Elle devint l'un des premiers membres de la National Autistic Society, et membre de la Commission de Westminster de l'autisme[9].

Cet engagement et la compréhension de cette maladie est liée à son fils défunt Giles (1963-1998) qui était autiste et diagnostiqué comme "inéducable" et meurt à l'âge de 35 ans lors d'une crise d'épilepsie[10].

En 2009, elle est nommée ambassadrice pour la philanthropie par le gouvernement britannique[11].

Titres honorifiques

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Stephanie Shirley fait partie de la liste des « 100 meilleurs scientifiques en exercice » au Royaume-Uni publiée en En par le Science Council[12].

Références

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  1. « Ces femmes du numérique qui ont changé le cours de l'histoire », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. a et b (de) Wer war Rosa Buchthal ? Quellenmappe zum Leben von Rosa Buchthal, Historischer Verein für Dortmund und die Grafschaft Mark e.V,, sd, 3 p. (lire en ligne)
  3. « dame-stephanie-shirley-reine-du-hightech-des-annees-1960 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur workmag.me (consulté le ).
  4. (en) « Stephanie Shirley: the Post Office Research Station at Dollis Hill »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bl.uk, (consulté en ).
  5. (en) « Dame Stephanie Shirley: 'we were part of a crusade to get women into business' », sur theguardian.com, (consulté le ).
  6. « Stephany SHIRLEY », sur catalyzher.com, (consulté en ).
  7. « Dame Stephanie Shirley, reine du hightech des années 1960 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur workmag.me, (consulté en ).
  8. « Pourquoi les femmes ambitieuses ont la tête plate ? », sur ted.com, (consulté le ).
  9. « Lecture title: How autism affects mental health »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rcpsych.ac.uk, (consulté en ).
  10. « How public success masked personal tragedy for mother of severely autistic boy », sur telegraph.co.uk, (consulté en ).
  11. (en) « Stephanie Shirley »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bl.uk, (consulté en ).
  12. (en) « The UK's 100 leading practising scientists », sur timeshighereducation.com, (consulté le ).