Serafina Astafieva
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Серафима Александровна Астафьева |
Surnom |
Sima |
Pseudonyme |
Princess Astafieva |
Nationalités | |
Activités | |
Parentèle |
Léon Tolstoï (grand-oncle) Mathilde Kschessinska (belle-sœur) |
Seraphima Alexandrovna Astafieva (en russe : Серафима Александровна Астафьева), aussi traduit Seraphina ou Serafina Astafieva, née en 1876 à Saint-Pétersbourg et morte le à Londres, est une danseuse et professeure de ballet britannique d'origine russe[1],[2].
Elle est connue comme Princesse Seraphine Astafieva en Angleterre, alors qu'elle ne possède aucun titre de noblesse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et vie privée
[modifier | modifier le code]Serafina Astafieva est la fille d'Alexandre Astafiev et la petite-nièce de Léon Tolstoï[3].
En 1896, elle épouse le frère de Mathilde Kschessinska, le danseur Joseph Kshesinsky. Le couple a un fils, Vyacheslav, né en 1898. Apparemment[Selon qui ?], le couple divorce quelques années plus tard. Le second mariage de la ballerine est indiqué dans les mémoires de Kschessinska : « Sima avait épousé Konstantin Petrovitch Grevs (1880-1942)[4], mais le mariage était malheureux et s'est terminé par un divorce ».
Carrière
[modifier | modifier le code]Certaines sources[Lesquelles ?] mentionnent que c'est Léon Tolstoï qui a conseillé d'envoyer Serafina Astafieva dans une école de ballet pour se remettre d'une maladie. Elle est formée à l'école du Théâtre Bolchoï Kamenny de Saint-Pétersbourg, et diplômée en 1895 de l'école impériale de ballet.
Serafina Astafieva est soliste du ballet du théâtre Mariinsky jusqu'en 1905. De 1909 à 1913, elle se produit dans les Ballets russes de Sergueï Diaghilev avec lesquels elle danse les rôles principaux de Cléopâtre, Shéhérazade et Le Dieu bleu. En 1912[5] et 1913[6], elle danse avec les Ballets russes à Monte-Carlo et au Châtelet[7].
Après avoir pris sa retraite, elle ouvre en 1916 la Russian Dancing Academy, dans The Pheasantry (en) sur King's Road à Chelsea[3],[8],[9]. Ses élèves comprennent Anton Dolin, Margot Fonteyn[10], Alicia Markova[11], Marie Rambert, Hermione Darnborough[12], Madeleine Vyner[13] et Joan Lawson[2].
Serafina Astafieva meurt en 1934 à Londres. Elle est incinérée et ses cendres conservées au crématorium de Golders Green[14].
Postérité
[modifier | modifier le code]Serafina Astafieva aurait inspirée à T. S. Eliot. le personnage de Grishkin dans son poème Whispers of Immortality (en), paru en 1919[15].
Une plaque, dévoilée en 1968, au 152 King's Road à Chelsea, indique : « Princesse Serafina Astafieva 1876-1934 danseuse de ballet a vécu et enseigné ici 1916-1936[16] ».
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Serafina Astafieva » (voir la liste des auteurs).
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Астафьева, Серафима Александровна » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Serafina Astafieva », sur Oxford Reference (DOI 10.1093/oi/authority.20110810104407325, consulté le )
- Oxford Dictionary of Dance (2004) Oxford University Press
- (en) Roger Tagholm, Walking literary London, Londres, New Holland, , 227 p. (ISBN 978-1-84330-571-2, lire en ligne), p. 45
- « Konstantin Petrovich Grevs, 1880 - 1942 », sur www.myheritage.fr (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
- Publicité de 1928 pour la Russian Dancing Academy
- (en) Dave Walker, « The Princess at the Pheasantry », sur The Library Time Machine, (consulté le )
- (en) Meredith Daneman, Margot Fonteyn, New York, Viking, (ISBN 978-0-670-84370-1, lire en ligne)
- (en) Jack Anderson, « Alicia Markova, Ballerina Known for Giselle, Dies at 94 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- Dancing Times, July 2009
- (en) Mark Carroll, The Ballets Russes in Australia and Beyond, Wakefield Press, (ISBN 978-1-86254-884-8, lire en ligne)
- « Seraphine Alexandrovna Astafieva (1876-1934) -... », sur fr.findagrave.com (consulté le )
- (en) Susan Jones, Literature, Modernism, and Dance, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-956532-0, lire en ligne)
- (en) « Princess Seraphine Astafieva | Ballet Dancer | Blue Plaques », sur English Heritage (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- (en) Matilda Feliksovna Kchessinskaïa, Dancing in Petersburgh: the memoirs of Kschessinska, H.S.H. the Princess Romanovsky-Krassinsky, Garden City, N.Y., Doubleday, 1961 [c1960] (lire en ligne).
- (en) Debra Craine et Judith Mackrell, The Oxford dictionary of dance, Oxford ; New York, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-860765-6, lire en ligne).
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Collection des plus beaux numéros de "Comoedia illustré" et des programmes consacrés aux ballets et galas russes depuis le début à Paris, 1909-1921, (lire en ligne).
- Serafina Astafieva and Her Cabaret, gouache de Carson Ellis, 2009, collection du Portland Community College (en)
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Serafina Astafieva sur Find a grave
- Naissance en 1876
- Naissance dans le gouvernement de Saint-Pétersbourg
- Danseuse russe du XXe siècle
- Danseuse britannique du XIXe siècle
- Danseuse britannique du XXe siècle
- Danseuse de danse classique
- Ballets russes
- Pédagogue de danse
- Décès en septembre 1934
- Décès à Londres
- Danseuse russe du XIXe siècle
- Personnalité incinérée à Golders Green