Saint-Hilaire-au-Temple
Saint-Hilaire-au-Temple | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Jocelyne Boutillier 2020-2026 |
Code postal | 51400 |
Code commune | 51485 |
Démographie | |
Population municipale |
318 hab. (2021 ) |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 27″ nord, 4° 23′ 09″ est |
Altitude | Min. 113 m Max. 151 m |
Superficie | 6,15 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Saint-Hilaire-au-Temple est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village se trouve au nord de Chalons et de l'autoroute A4, il est desservi par sa gare de la ligne Chalons-Reims.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vesle[1],[Carte 1].
La Vesle, d'une longueur de 139 km, prend sa source dans la commune de Somme-Vesle et se jette dans l'Aisne à Ciry-Salsogne, après avoir traversé 52 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Vesle sont données par la station hydrologique située sur la commune de Saint-Hilaire-au-Temple. Le débit moyen mensuel est de 1,57 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 8,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 7,91 m3/s, atteint le [3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mourmelon-grand », sur la commune de Mourmelon-le-Grand à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 651,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Hilaire-au-Temple est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,2 %), zones urbanisées (5,8 %), forêts (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Elerius (1131-1142) ; Sanctus Hilarius (1133-1142) ; Sanctus Hyllarius juxta Templum (1228) ; Villa que dicitur Saintelet (1248) ; Saint-Telier delès le Temple (1270) ; Villa de Sancto Yllario ad Templum (1299) ; Sanctus Ylerius (1326) ; Sanctus Ylarius (1334) ; Sanctus Ylier (1336) ; Saint-Illier (1385) ; Sanctus Hilarius ad Templum (1455) ; Saint-Hilier-au-Temple (1462) ; Sainct-Ylier (1525) ; Hilaire-sur-Vesle (1793) ; Veslecourt (1794)[17].
Saint-Hilaire est un hagiotoponyme évoquant Hilaire de Poitiers.
Le déterminant -au-Temple fait allusion, en Champagne, au berceau de l'ordre du Temple en France[18].
La commanderie de la Neuville-au-Temple-lez-Châlons qui passe pour avoir été la plus importante maison du Temple et de l'Hôpital en Champagne ne se manifeste plus que dans les noms des trois villages qui l'environnaient : Dampierre-au-Temple, Saint-Étienne-au-Temple et Saint-Hilaire-au-Temple.
Histoire
[modifier | modifier le code]Aux XIIe et XIIIe siècles, cette seigneurie a appartenu aux templiers de la commanderie de La Neuville[19],[20] et c'est de cette époque que la commune tire, en partie, son nom.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Veslecours[21].
Le , la pose du premier rail du TGV Est par le ministre des Transports, Gilles de Robien, a été faite sur la commune.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 318 habitants[Note 5], en évolution de −3,93 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Georges Guiraud (1901-1989), sculpteur et graveur médailleur français mort à Saint-Hilaire-au-Temple.
Cinéma
[modifier | modifier le code]On peut voir la gare de Saint-Hilaire dans le film L'Armée des ombres avec Lino Ventura (1969).
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à une mitre d'or brochant sur une crosse contournée du même posée en barre, au 2e d'or à une croix pattée et alésée de gueules, au 3e d'azur à la fasce ondée d'argent et à une gerbe d'or brochante[27]. |
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Détails | La crosse et la mitre évoquent saint Hilaire, patron de la paroisse locale, la croix rappelle la commanderie de La Neuville, à laquelle appartenait Saint-Hilaire. Enfin, la gerbe de blé est pour l'agriculture et la fasce ondée pour la Vesle qui arrose la commune. Création Jean-François Binon, adoptée en . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:09 TU à partir des 600 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1967 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Saint-Hilaire-au-Temple » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Saint-Hilaire-au-Temple », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Vesle »
- « Station hydrométrique La Vesle à Bouy », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire-au-Temple et Mourmelon-le-Grand », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mourmelon-grand », sur la commune de Mourmelon-le-Grand - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mourmelon-grand », sur la commune de Mourmelon-le-Grand - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Hilaire-au-Temple ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 240.
- Patrick Huchet, Les Templiers, de la gloire à la tragédie, Ouest-France, , p. 126.
- Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques: Moyen Age, Renaissance, temps modernes, Volume 27. sur Google Livres, Hélène Maigret : La commanderie de la Neuville-au-Temple (Marne). Éditions du CTHS, 1999, page 31.
- Édouard de Barthélemy, Diocèse ancien de Châlons-sur-Marne, histoire et monuments : suivi des cartulaires inédits de la commanderie de la Neuville-au-Temple, des abbayes de Toussaints, de Monstiers et du prieuré de Vinetz., vol. 1, , 447 p. (lire en ligne), « Recueil des chartes de la commanderie du Temple de la Neuville-lèz-Chalons », p. 234,413,426.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Almanach économique, historique & administratif de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, Reims, p164.
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « 51485 Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).