Saint-Génis-des-Fontaines
Saint-Génis-des-Fontaines [sɛ̃ ʒenis de fɔ̃tɛn] Écouter est une commune française, située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Génisiens. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tanyari, la rivière de Laroque et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Génis-des-Fontaines est une commune urbaine qui compte 2 985 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Génis-des-Fontaines et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Saint-Génisiens ou Saint-Génisiennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Génis-des-Fontaines se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 15 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Laroque-des-Albères (2,2 km), Villelongue-dels-Monts (2,4 km), Sorède (3,1 km), Brouilla (3,2 km), Montesquieu-des-Albères (4,3 km), Ortaffa (4,3 km), Saint-André (4,3 km), Palau-del-Vidre (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Génis-des-Fontaines fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 5,1 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[14] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[16].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Génis-des-Fontaines est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Génis-des-Fontaines[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,4 %), zones urbanisées (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), terres arables (5,3 %), forêts (1,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Les lignes 550 (Céret - Argelès-sur-Mer), 552 (Saint-Génis-des-Fontaines - Argelès-sur-Mer) et 553 (Saint-Génis-des-Fontaines - Gare de Perpignan) du réseau régional liO assurent la desserte de la commune.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Génis-des-Fontaines est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[18],[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[21]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[22].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valant plan de prévention des risques[23].
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En catalan, le nom de la commune est Sant Genís de Fontanes[24].
Par décret du , Saint-Génis devient Saint-Génis-des-Fontaines[25].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]En 1790 la commune de Saint-Génis-des-Fontaines est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801, dont elle a fait partie depuis[25]. À compter de , la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2022, la commune comptait 2 985 habitants[Note 6], en évolution de +6,68 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Orientales : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
selon la population municipale des années : | 1968[32] | 1975[32] | 1982[32] | 1990[32] | 1999[32] | 2006[33] | 2009[34] | 2013[35] |
Rang de la commune dans le département | 50 | 54 | 49 | 48 | 40 | 40 | 41 | 44 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]- École primaire des Platanes.[réf. nécessaire]
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête patronale et communale : [36].
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 1 358 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 832 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 310 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (42,1 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 8,9 % | 12,3 % | 14,6 % |
Département[I 9] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 390 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (54,9 % ayant un emploi et 14,6 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 554 emplois en 2018, contre 504 en 2013 et 465 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 779, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,5 %[I 12].
Sur ces 779 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 251 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]223 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Génis-des-Fontaines au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 223 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
20 | 9 % | (8,7 %) |
Construction | 41 | 18,4 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
41 | 18,4 % | (30,5 %) |
Information et communication | 8 | 3,6 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 3,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 16 | 7,2 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
29 | 13 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
44 | 19,7 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 16 | 7,2 % | (8,5 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,7 % du nombre total d'établissements de la commune (44 sur les 223 entreprises implantées à Saint-Génis-des-Fontaines), contre 13,9 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
- SARL CBS Betons Carrieres Beton Services, fabrication de béton prêt à l'emploi (11 221 k€)
- Isolasud, travaux d'isolation (1 749 k€)
- Saba, supermarchés (970 k€)
- Space Alu, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (716 k€)
- Boucherie Charcuterie Casenove, charcuterie (565 k€)
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 56 | 39 | 28 | 24 |
SAU[Note 13] (ha) | 552 | 516 | 431 | 465 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 39 en 2000 puis à 28 en 2010[40] et enfin à 24 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[41],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 552 ha en 1988 à 465 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 19 ha[40].
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 452 €[I 17].
Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Michel de Saint-Génis-des-Fontaines, partie de l'abbaye de Saint-Génis (IXe - Xe siècle), avec son célèbre linteau l'une des plus anciennes traces écrite de l'art roman. Elle est classée au titre des monuments historiques par les arrêtés du et du [42].
- Le cloître de Saint-Génis-des-Fontaines daté de 1271-1283 sous l'abbé Michel, dont les restes ont été classés au titre des monuments historiques par arrêté du [43]. Les deux tiers de ce cloître ont été achetés par l'antiquaire Paul Gouvert en 1924. Ayant deux clients potentiels, il fait sculpter en véritable marbre rose de Villefranche-de-Conflent 23 chapiteaux supplémentaires. Il peut alors vendre un premier cloître au banquier grec Zani Nicolas Chrysoveloni en 1925 qui l'a transporté et remonté dans le parc de son château des Mesnuls, tout en offrant trois colonnes et deux arcades au musée du Louvre. Il vend ensuite un deuxième cloître supposé tout aussi authentique au musée de Philadelphie en 1928. Il s'est alors posé le problème de l'authenticité des éléments du château des Mesnuls. Ces éléments ont été authentifiés au moment de leur démontage, l'essentiel du cloître de Philadelphie étant constitué de copies[44]. L'État a acheté le cloître qui se trouvait au château des Mesnuls en 1982 et le musée du Louvre a restitué en 1984 les éléments en sa possession pour reconstruire le cloître à son emplacement initial de Saint-Génis-des-Fontaines[43],[45]. L'ensemble retrouvé a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du [43].
- L'église romane Sainte-Colombe dans le domaine de Cabanes, à deux kilomètres au nord de Saint-Génis, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [46]. Initialement partie d'un prieuré, elle servait de centre de soins pour les voyageurs et pèlerins au Moyen Âge[47].
-
Église Sainte-Colombe de Cabanes
-
Abbatiale Saint-Michel de Saint-Génis-des-Fontaines
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joan-Pere Pujol, écrivain, auteur de plusieurs livres concernant l'occultisme et le catalanisme.
- Annie Pujol, animatrice du jeu télévisé des années 1980 « La roue de la fortune » (elle tournait les lettres).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Communauté de communes des Albères
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Génis-des-Fontaines ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Génis-des-Fontaines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Génis-des-Fontaines » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Génis-des-Fontaines » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Génis-des-Fontaines » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Génis-des-Fontaines » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Génis-des-Fontaines et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Génis-des-Fontaines et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Génis-des-Fontaines », sur villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Station Météo-France « Le Perthus » (commune du Le Perthus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Génis-des-Fontaines », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
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