Robert de Rubempré
Robert de Rubempré | |
Titre | |
---|---|
Branche prétendante légitime au trône de Hongrie | |
– (41 ans) |
|
Prédécesseur | Jean Ier de Rubempré |
Successeur | Charles de Rubempré |
Seigneur de Rubempré, d'Authie et de Sintaye | |
– (41 ans) |
|
Prédécesseur | Jean Ier de Rubempré |
Successeur | Charles de Rubempré |
Biographie | |
Nom de naissance | Robert de Rubempré |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rubempré, Royaume de France |
Date de décès | |
Lieu de décès | Rubempré, Royaume de France |
Nature du décès | Décès naturel |
Nationalité | Française |
Père | Jean Ier de Rubempré |
Seigneur de Rubempré | |
Mère | Jeanne d'Halluin |
Conjoint | Colle de Rivery |
Enfants |
|
Résidence | Seigneurie de Rubempré |
modifier |
Robert de Rubempré (1328-1405) est un noble français du XIVe siècle, 6e seigneur de Rubempré et d’Authie, chevalier, et membre de la maison de Rubempré. Il est connu pour sa gestion des seigneuries familiales et pour sa descendance, qui marquera les lignées nobles de la région flamande et du Nord.
Origines familiales
[modifier | modifier le code]Robert de Rubempré naît en 1328 dans une famille de l’aristocratie du Nord de la France. Il est le fils aîné de Jean Ier de Rubempré (1300-1354), 5e seigneur de Rubempré, d’Authie, de Glisieu et d’Eggicourt, Grand Bailli du Cambrésis, et prétendument détenteur du titre de la branche légitime au trône de Hongrie. Sa mère est Jeanne d’Halluin (1302-1354), fille de Wautier d’Halluin et de Marguerite d’Ottignies, héritiers d’importantes terres en Flandres et en Hainaut.
Robert a un frère cadet, Lancelot de Rubempré, qui ne contracta aucune alliance et n’eut pas de postérité.
Carrière et seigneuries
[modifier | modifier le code]Comme ses ancêtres, Robert fut destiné à la carrière chevaleresque dès son jeune âge. D’abord écuyer, il devint chevalier, accédant ainsi aux responsabilités seigneuriales qui accompagnèrent son héritage.
En 1354, à la mort de son père, Robert devint le 6e seigneur de Rubempré et reprit également la seigneurie d’Authie. Son influence dans la région s’accrut lorsqu’il acquiert la seigneurie de Sintaye. Toutefois, cette dernière ne sera pas transmise à ses descendants.
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]En 1361, Robert épousa Colle de Rivery (1340-1398), dame d’Aubigny et fille de Thibaut de Rivery, chevalier et seigneur de Rivery, de Villers-Bretonneux, de Saint-Gratien, de La Voierie et d’Aubigny, et de Béatrix d’Esne. Ce mariage permit à Robert d’étendre encore l’influence de sa famille en intégrant les terres d’Aubigny à son domaine.
De cette union naquirent trois fils :
- Charles de Rubempré, seigneur d’Authie et de Bièvre, qui ne laissa pas de postérité masculine.
- Antoine de Rubempré, également connu sous le nom d’Antoine II de Rubempré, qui devint écuyer puis chevalier. Il hérita des seigneuries de Bièvre et d’Authie et occupa des charges prestigieuses, notamment conseiller et chambellan du duc de Bourgogne (1441-1456) ainsi que Grand Bailli de Hainaut.
- Edmond de Rubempré, dit Aymery, seigneur de Lénicourt, de Vaucelles et de Vincourt, qui, comme son frère Charles, ne laissa pas de descendance masculine.
Décès et postérité
[modifier | modifier le code]Robert de Rubempré décéda en 1405 à l'âge avancé de 77 ans. La branche descendante, bien qu'elle soit unique, faute de lignée masculine durable, marqua son époque par des fonctions éminentes, notamment auprès des ducs de Bourgogne.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean de Rubempré, Chroniques des seigneurs de Rubempré, Archives de Flandre,
- Archives de la maison de Rubempré, 1291 ;
- Maison de Rubempré - Racines & Histoire ;