Rame réversible régionale
Exploitant(s) | SNCF |
---|---|
Type | rame réversible |
Construction | de 1985 à 1994 |
Constructeur(s) | Carel Fouché Industrie puis Alsthom |
Affectation | TER |
Capacité | 253 ou 341 places |
Les rames réversibles régionales (RRR) sont des voitures voyageurs de la SNCF, mises en service entre l'automne 1985[1] et l'année 1994.
Groupées en rames et destinées à être tractées ou poussées par une locomotive, elles sont affectées aux trafics SNCF[2] ainsi que TER et de leurs organisations[3].
Description
[modifier | modifier le code]La mise en service des rames réversibles régionales coïncide avec le lancement de la marque TER. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, elles représentaient le renouveau et la modernisation des services ferroviaires régionaux. Il s'agit du premier matériel qui portait la livrée TER comportant quatre variantes de couleurs selon les régions.
Les RRR sont des rames à trois ou quatre caisses en acier inoxydable (inox), proches des RIO et RIB. Elles se distinguent par leur performance ; avec une aptitude à 140 km/h, ainsi que par les faces d'extrémité ressemblant à celles des éléments automoteurs doubles modernisés. Concernant ce dernier point, certaines régions ont rénové des RIO et RIB en adoptant la face avant des RRR, mais cette modification se limite à la cabine de conduite, et pour certaines, à la suppression de la plate-forme d'accès centrale et de ses portes, remplacées par des fenêtres (une par face).
Elles peuvent être couplées à plusieurs séries de locomotives (pour celles équipées de la réversibilité) :
- thermiques : BB 67300, BB 67400 et BB 66400 ;
- électriques : BB 8500, BB 9600, BB 16500 et BB 25500[4],[5],[6], puis BB 22200[7],[8],[9].
Effectif
[modifier | modifier le code]Les livraisons se sont achevées en 1994, avec un total de 17 rames à 4 caisses et 122 rames de 3 caisses[10].
Au , il reste une centaine de rames en circulation[11].
Au , il reste seulement quelques rames, composées chacune de 3 caisses, aux alentours de Strasbourg.
Rames réversibles régionales de propriétés SNCF[12],[13]
[modifier | modifier le code]En périurbaine SNCF[12],[13]
[modifier | modifier le code]- Angers-Saint-Laud – Cholet (avec BB 66400[4] de Nantes, puis BB 67400 de Bordeaux à la suite du transfert de ces premières)
- Nantes – Clisson – Cholet (avec BB 66400[4] de Nantes, puis BB 67400 de Bordeaux à la suite du transfert de ces premières)
- Nantes – Savenay – Redon (avec BB 66400[4] de Nantes, puis BB 67400 de Bordeaux à la suite du transfert de ces premières)
- Le Mans – La Suze (avec BB 66400 de Sotteville tout comme la rame, qui sont acheminées en véhicules depuis Caen tractées par une BB 67300 de ce dernier dépôt)[4]
- Rouen-Rive-Droite[4] – Sotteville – Elbeuf - Saint-Aubin (avec BB 66400)[1]
- Sotteville – Honfleur (avec BB 66400)[6]
- Rouen-Rive-Droite[4] – Sotteville[6] – Saint-Pierre-du-Vauvray – Gaillon - Aubevoye – Vernon – Mantes-la-Jolie (BB 16500)[4] – Gargenville (BB 66400)[6]
- Clermont-Ferrand – Vic-le-Comte – Issoire – Brioude (avec BB 66400 / 67400)[2]
- Clermont-Ferrand – Moulins (via Vichy, avec BB 66400 / 67400)[2]
- Clermont-Ferrand – Gannat (avec BB 66400 / 67400)[2]
- Clermont-Ferrand – Thiers (avec BB 66400 / 67400)[2]
- Saverne – Strasbourg-Ville[2] – Sélestat (via Erstein, avec BB 16500)
- Strasbourg-Ville[2] – Barr – Haguenau – Niederbronn ou Wissembourg (avec BB 67400)
- Strasbourg-Ville[2] – Krimmeri-Meinau – Kehl – Offenbourg (avec BB 67400)
- Strasbourg-Ville[2] – Roeschwoog – Lauterbourg – Worth (avec BB 67400)
- Mulhouse-Ville[2] – Colmar (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
- Mulhouse-Ville[2] – Neuenburg
- Mulhouse-Ville[2] – Thann – Kruth (avec BB 67400 jusqu'en 2006)
- Lille-Flandres[12] – Valenciennes (avec BB 16500)
- Valenciennes[12] – Aulnoye-Aymeries (avec BB 16500)
- Valenciennes – Cambrai[12] (avec BB 16500)
- Rennes – Rennes-La Poterie – Châteaubriant[4] (avec BB 67300 et 67400 dans le passé)
- Rennes – Cesson-Sévigné – Vitré (avec BB 25500)[2]
- Dijon-Ville[2] – Les Laumes - Alésia (avec BB 25500)[4]
- Dijon-Ville[2] – Seurre (avec BB 25500)[4]
- Nevers – Cosne (avant électrification en 1988 Montargis)
- Nevers – Decize (avec BB 67300)[4]
- Nevers – Saincaize (avec BB 67300)[4]
- Lyon-Perrache ou Lyon-Part-Dieu[2] – Saint-Étienne-Châteaucreux – Le-Puy-en-Velay (avec BB 67400 dans le passé, en complément ou remplacement de l'autorail X 2202)[4]
- Saint-Étienne-Châteaucreux – Montbrison (avec BB 67300 dans le passé)[4]
- Saint-Étienne-Châteaucreux – Firminy – Bas - Monistrol (avec BB 67300 dans le passé)[4]
- Saint-Étienne-Châteaucreux – Roanne (avec BB 67300 dans le passé)[4]
- Marseille-Saint-Charles[2] – Port-de-Bouc – Martigues – Miramas[4]
Les rames sont conjointement gérées par les Établissements Publics Régionaux de Clermont-Ferrand (quatre fois trois caisses[12], puis huit fois trois caisses[13]), Dijon (trois fois trois caisses)[12], Lille (trois fois trois caisses)[12], Lyon-Mouche ou Croix-Barret[12] (onze fois trois caisses, ainsi que trois fois quatre caisses[12], avec récupération de l'unique effectif Stélyrail de la propriété TER)[13] — conjointement avec Chambéry[13] —, Marseille-Blancarde (deux fois trois caisses[12], avec récupération de l'effectif de Sotteville, mais reste co-gérant pour l'entretien de celles-ci)[13], Rennes (cinq fois trois caisses)[12],[13], Sotteville (huit fois trois caisses[12], une cédée à Rennes et les sept autres le sont à Marseille-Blancarde, avec co-gérance comme expliqué ci-dessus)[13] et Strasbourg (dix-sept fois trois caisses)[12].
En région Alsace (sept rames à trois caisses[12],[13], avec BB 16500 / 67400)
[modifier | modifier le code]- Saverne – Strasbourg-Ville – Sélestat (via Erstein, avec BB 22200 RC)
- Strasbourg-Ville – Sélestat – Colmar (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
- Strasbourg-Ville – Sarrebourg (avec BB 22200 RC)
- Strasbourg-Ville – Strasbourg-Roethig – Molsheim – Rothau – Saales – Saint-Dié-des-Vosges (avec BB 67400)
- Mulhouse-Ville – Colmar – Sélestat – Obernai – Molsheim – Strasbourg-Roethig – Strasbourg-Ville (avec BB 67400 sans parcours direct)
- Mulhouse-Ville – Bâle SNCF (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
- Mulhouse-Ville – Belfort – Montbéliard[4] (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Strasbourg[12].
En région Bourgogne[5] (une rame à trois caisses et trois à quatre caisses[12],[13], avec BB 8500 / 25500 / BB 66400 / 67300 / 67400)
[modifier | modifier le code]- Dijon-Ville – Chalon-sur-Saône[4]
- Dijon-Ville – Les Laumes - Alésia – Nuits-sous-Ravières – Laroche - Migennes – Sens
- Laroche - Migennes – Saint-Florentin - Vergigny
- Laroche - Migennes – Auxerre – Cravant - Bazarnes / Clamecy et Avallon
- Moulins – Nevers[4]
- Nevers – Dijon-Ville
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Dijon[12].
En région Bretagne (neuf rames à trois caisses[12], puis sept du même nombre[13], ainsi qu'une supplémentaire en version Pays de la Loire[10], avec des BB 25500 / 67300 / 400)
[modifier | modifier le code]- Rennes – Vitré – Laval[4], dans le passé avec ces trois machines
- Rennes – La Brohinière – Saint-Brieuc[4],[6], dans le passé avec ces trois machines
- Rennes – Montreuil-sur-Ille – Saint-Malo[4], dans le passé avec BB 67300 et 67400
- Rennes – Redon[4], dans le passé avec ces trois machines
- Rennes – Carhaix (avec BB 67300 pour le spectacle des Vieilles Charrues l'été)
- Auray – Quiberon, de 1990[14] à 1992[5], avec BB 67400
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Rennes[12].
En région Franche-Comté[5] (cinq rames à trois caisses[12],[13], avec BB 8500 / BB 25500 / BB 67400)
[modifier | modifier le code]- Besançon-Viotte – Morez[4]
- Dijon-Ville – Besançon-Viotte – Belfort[4]
- Dijon-Ville – Dole-Ville – Frasne – Pontarlier[4] / éventuellement Vallorbe[4]
- Dijon-Ville – Dole-Ville – Tavaux[4]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Dijon[12].
En région Languedoc-Roussillon (cinq rames à trois caisses[12], puis mutations PACA[13], avec des BB 8500 / 9600 / CC 7100[15])
[modifier | modifier le code]- Avignon-Centre – Cerbère (sans parcours intégraux)[4],[12],[13]
- Narbonne – Carcassonne[4],[12],[13]
- Narbonne – Béziers – Montpellier-Saint-Roch[4],[12],[13]
- Perpignan – Villefranche - Vernet-les-Bains[4],[12],[13]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Cerbère[12].
En région Midi-Pyrénées (deux rames à quatre caisses[12], puis une[13])
[modifier | modifier le code]Avec BB 8500[5] / 9600 (retrait définitif au service d'été 2016) :
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Agen – Marmande – Bordeaux-Saint-Jean[4]
- Toulouse-Matabiau – Muret[4]
- Toulouse-Matabiau – Montréjeau - Gourdan-Polignan[4]
- Toulouse-Matabiau – Tarbes – Pau[4]
- Toulouse-Matabiau – Luchon[4] jusqu'au
- Toulouse-Matabiau – Castelnaudary – Carcassonne – Narbonne[4]
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Cahors – Brive-la-Gaillarde[4] – Limoges-Bénédictins[6]
Elles ont aussi assuré, jusqu'en 2002, des omnibus Toulouse-Matabiau – Pamiers – Foix – Ax-les-Thermes – Latour-de-Carol - Enveitg.
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Toulouse[12].
En région Pays de la Loire (deux rames à trois caisses chacune ex-Bretagne[13], plus une[10], avec trois BB 25500[8])
[modifier | modifier le code]Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Rennes[13] ; les trois locomotives de son Technicentre ont le chiffre « 5 » (signifiant « Activité Régionale ») placé devant « AR » (abréviation de ladite activité)[8].
En région PACA (dix rames à trois caisses[12] avec récupération de l'effectif Languedoc-Roussillon[13])
[modifier | modifier le code]Avec BB 9600 :
- Avignon-Centre – Cavaillon[4] / Tarascon – Marseille-Saint-Charles[4]
- Marseille-Saint-Charles – Tarascon – Nimes[4] (voir TER Languedoc-Roussillon ci-dessus pour la prolongation)
- Toulon – Aubagne – Marseille-Saint-Charles
- Marseille-Saint-Charles – Rognac – Miramas – Avignon-Centre
Avec BB 25500 :
- Axe régional de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière)[4]
- Marseille-Saint-Charles – Toulon – Hyères[4] (avec renfort des BB 67400[4])
- Nice-Ville – Nice-Saint-Roch[4]
Avec BB 67400 :
- Marseille-Saint-Charles – Cavaillon – Avignon-Centre[4]
- Marseille-Saint-Charles – ligne des Alpes (dite Val de Durance)[3]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Marseille-Blancarde[12],[13].
Rames réversibles régionales de propriétés TER[12],[13]
[modifier | modifier le code]En périurbaine Picardie (onze rames à trois caisses[12], avec BB 16500 / 66400[17] et 67400)
[modifier | modifier le code]- Beauvais – Creil[12]
- Beauvais – Abancourt – Eu – Le Tréport - Mers[12]
- Amiens – Abbeville – Eu – Le Tréport - Mers[12]
- Amiens – Chaulnes – Tergnier – Laon – Reims[12]
- Amiens – Abbeville – Rue[12] – Boulogne-Ville – Calais-Ville[1]
- Amiens – Albert[12]
- Amiens – Creil[12] – Paris-Nord[1]
- Amiens – Lille-Flandres[12]
- Amiens – Saint-Quentin[12]
- Amiens – Compiègne[12]
- Amiens – Lille-Flandres[1]
- Amiens – Rouen-Rive-Droite[1]
- Laon – Vervins – Hirson[12]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Longueau[12].
En périurbaine Rhône-Alpes (une rame Stélyrail à quatre caisses[12], puis propriété de la SNCF[13])
[modifier | modifier le code]- Relations depuis ou vers Lyon-Perrache et Lyon-Part-Dieu avec Saint-Étienne-Châteaucreux (en complément des RIO).
La rame est entretenue par l'Établissement Public Régional de Lyon-Mouche ou Croix-Barret[12].
En région Aquitaine (deux rames à quatre caisses[12],[13], avec BB 8500)
[modifier | modifier le code]- Bordeaux-Saint-Jean – Arcachon[1]
- Bordeaux-Saint-Jean – Coutras[1]
- Bordeaux-Saint-Jean – Le Verdon – La Pointe-de-Grave[6]
- Bordeaux-Saint-Jean – Marmande – Agen[1]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Bordeaux[12].
En région Haute-Normandie (une rame à trois caisses[12] avec des BB 66400[6],[17] / BB 67400 et BB 16500[4])
[modifier | modifier le code]- Sotteville – Rouen-Rive-Droite – Dieppe[4],[6]
- Dieppe – Rouxmesnil[6]
- Sotteville – Rouen-Rive-Droite – Yvetot – Bréauté - Beuzeville – Le Havre[4]
La rame est entretenue par l'Établissement Public Régional de Sotteville[12], avec récupération de cet unique effectif par celui de Marseille-Blancarde, mais reste co-gérant pour l'entretien de celles-ci[13].
En région Lorraine (huit rames à trois caisses[12],[13], avec des BB 16500 / 66400 / 67400)
[modifier | modifier le code]- Culmont - Chalindrey – Merrey – Contrexéville – Vittel[4]
- Metz-Ville – Hagondange – Thionville – Bettembourg – Luxembourg[4],[18] / Hagondange – Conflans - Jarny[4] / Thionville – Apach[4] / Bettembourg – Esch-sur-Alzette
- Metz-Ville – Remilly – Béning – Forbach – Sarrebruck[4],[18] / Béning – Creutzwald[4]
- Metz-Ville – Sarrebourg[4]
- Metz-Ville – Nancy-Ville[4]
- Nancy-Ville – Blainville - Damelevières – Lunéville – Saint-Dié-des-Vosges[4],[18] / Lunéville – Sarrebourg – Sarralbe / Blainville - Damelevières – Epinal – Remiremont[4] / Epinal – Bruyères[4]
- Nancy-Ville – Toul[4] – Neufchâteau
- Neufchâteau – Andelot[4]
- Neufchâteau – Gironcourt[4]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Metz[12].
En région Midi-Pyrénées (quatre rames à trois caisses[12], puis cinq[13])
[modifier | modifier le code]Avec BB 8500[5] / 9600 (retrait définitif au service d'été 2016) :
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Agen – Marmande – Bordeaux-Saint-Jean[4]
- Toulouse-Matabiau – Muret[4]
- Toulouse-Matabiau – Montréjeau - Gourdan-Polignan[4]
- Toulouse-Matabiau – Tarbes – Pau[4]
- Toulouse-Matabiau – Luchon[4] jusqu'au
- Toulouse-Matabiau – Castelnaudary – Carcassonne – Narbonne[4]
Elles ont aussi assuré, jusqu'en 2002, des omnibus Toulouse-Matabiau – Pamiers – Foix – Ax-les-Thermes – Latour-de-Carol - Enveitg.
Avec BB 66400 / 67400, respectivement :
- Toulouse-Matabiau – Castres – Labruguière – Mazamet (dans le passé)[4]
- Toulouse-Matabiau – Albi-Ville – Carmaux – Rodez (en 1986[1])[4]
- Toulouse-Matabiau – Colomiers (dans le passé)[4]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Toulouse[12].
En région Nord-Pas-de-Calais (cinq rames à trois caisses[12],[13], avec des BB 16500 / 66400 / 67300[8] et 67400[1])
[modifier | modifier le code]Avant la disparition du réseau TER Nord-Pas-de-Calais, celui-ci en a également possédé 8 ou elles étaient conservées en réserve jusqu'à leur rénovation. Au prix d'une immobilisation longue durée pour révision générale décidée par la SNCF, ont été rénovées à mi-vie avec l'intégration notamment d'un espace pour 2 usagers en fauteuil roulant (muni d'un bouton d'appel auprès du contrôleur), de sièges plus confortables type TER 2NG, d'emplacements réservés aux vélos. Ces rames modernisées ont été remises en service commercial en 2007 (4 rames), 2008 (3 rames) et 2009 (1 rame). En 2012, tout le parc fut « garé bon état ».
- Lille-Flandres – Calais-Ville – Boulogne-Ville[1]
- Lille-Flandres – Saint-Pol-sur-Ternoise – Étaples - Le Touquet – Boulogne-Ville[1]
- Lille-Flandres – Saint-Quentin – Tergnier – Laon – Reims[1]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Lille[12].
En région Picardie (onze rames à trois caisses[13])
[modifier | modifier le code]- Beauvais – Creil (en alternance avec les AGC)[13]
- Beauvais – Abancourt – Eu – Le Tréport - Mers (en alternance avec les AGC et X 73500)[13]
- Amiens – Abbeville – Eu – Le Tréport - Mers (en alternance avec les X 73500)
- Amiens – Chaulnes – Tergnier – Laon – Reims (en alternance avec les AGC)[13]
- Amiens – Abbeville – Rue[13]
- Amiens – Albert (en alternance avec les AGC)[13]
- Amiens – Abbeville – Rue – Boulogne-Ville – Calais-Ville[13]
- Amiens – Creil (rare remplacement des AGC pour les omnibus)[13]
- Amiens – Lille-Flandres (rare remplacement des Z 24500)[13]
- Amiens – Rouen-Rive-Droite[13]
- Amiens – Saint-Quentin[13]
- Amiens – Compiègne (rare remplacement des AGC, X 72500 ou X 73500)[13]
- Laon – Vervins – Hirson (en alternance avec les X 72500 / X 73500)[13]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Longueau[12].
En région Rhône-Alpes (cinq rames SOFRA à trois caisses et six à quatre caisses[12], puis trois fois trois et six fois quatre[13])
[modifier | modifier le code]- Grenoble – Jarrie - Vizille (avec BB 67300)[4]
- Lyon – Saint-André-le-Gaz – Aiguebelette-le-Lac – Chambéry - Challes-les-Eaux (avec BB 25500)[4]
- Chambéry - Challes-les-Eaux – Albertville – Moutiers - Salins - Brides-les-Bains (avec BB 25500 / 67300)[4]
- [Service terminé le ] Saint-Marcellin – Grenoble – Chambéry - Challes-les-Eaux (avec BB 67300)[4]
- Lyon – Ambérieu – Culoz – Chambéry - Challes-les-Eaux – Modane (avec BB 9600 sans parcours intégral)[4]
- Lyon-Perrache – Givors-Ville (avec BB 25500 dans le passé) – Saint-Étienne-Châteaucreux (avec BB 8500 dans le passé)[4]
- Lyon – Saint-André-le-Gaz – Rives – Grenoble – Gières (avec BB 25500, en tant que première relation[1])[4]
- Mâcon-Ville – Lyon – Valence-Ville (avec BB 9600 dans le passé)[4]
- Lyon-Perrache – Roanne (avec BB 67400, dans le passé)[4]
- Valence-Ville – Grenoble – Gières – Chambéry - Challes-les-Eaux – Genève-Cornavin (avec BB 67300 sans être sur le parcours intégral)[4]
Les rames sont entretenues par les Établissements Publics Régionaux de Lyon-Mouche ou Croix-Barret[12] et Chambéry[13].
Modélisme
[modifier | modifier le code]Cette rame a été reproduite par la firme Euro Passion Modèle (fabrication LS Models), à l'échelle 1/87.
Fin de service
[modifier | modifier le code]Dans de nombreuses régions, si les RRR semblent assez jeunes d'un point de vue ferroviaire, les locomotives qui les tractent et poussent sont en général bien plus âgées. Hormis les régions Rhône-Alpes[8], Nord-Pas-de-Calais[9] et PACA[16], qui ont procédé au remplacement des BB 16500 et 25500 vieillissantes par des BB 22200R[8] puis RC[9] modernisées et équipées de la réversibilité, les autres régions ont profité des marchés de matériels neufs en cours ou passés, afin de remplacer le tout, et ce malgré le jeune âge du matériel. Les Régiolis et Regio 2N ont donc massivement contribué au remplacement des RRR et leurs locomotives. Seule la région Grand Est (RRR circulant autour de Strasbourg) devrait encore utiliser ces rames à terme, alors que celles-ci n'auront en moyenne roulé qu'environ 25 ans[19].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre-Henri Émangeard, Bernard Collardey et Pierre Zembri (préf. Hubert Haenel), DES OMNIBUS AUX TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 462 p. (ISBN 2-902-808-83-6), chap. 4 (« 1982 - 1992 Décentralisation et naissance du TER - Une nouvelle générations de rames inox : les RRR »), p. 269 et 270.
- Georges Mathieu, Le Matériel Remorqué Voyageurs de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 1re éd., 381 p. (ISBN 978-2-902-80892-2), « Les RRR », p. 244 à 253, 353, 354.
- Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, t. II : L'organisation régionale du trafic, Paris, La Vie du Rail, , 383 p. (ISBN 978-2-902-80843-4).
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 2e éd. (1re éd. 1992), 333 p. (ISBN 978-2-902-80848-9 et 2-902 808-48-8), « Locomotives électriques BB 8500 - 9600 - 16500 - 25500 Locomotives diesel BB 66400 - 67300 - 67400 et Schémas des parcours de ces engins moteurs par établissement titulaire », p. 43 à 45, 55, 71 à 73, 101 à 105 et 288, 290, 292 à 294, 296, 299 à 303, 305, 306, 309, 310, 312 à 315.
- Georges Mathieu (photogr. Georges Mathieu, Bernard Collardey et Christophe Besnard), Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 1re éd., 301 p. (ISBN 2-902 808-37-2), « Locomotives électriques BB 8500/9600/16500/25500 et Locomotives diesel BB 66400/67300/67400 et locotracteurs, La livrée des TER conventionnée avec la SNCF », p. 42 à 45, 54 à 55, 68 à 71, 98 à 103 et 176 à 177, 186 à 189, 279.
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 3e éd. (1re éd. 1992), 352 p. (ISBN 978-2-902-80875-5 et 2-902 808-75-5), « Locomotives électriques BB 8500/9600/16500/25500 - Locomotives diesels et locotracteurs BB 66400/67300/67400 - Schémas des parcours de ces engins moteurs par établissement titulaire », p. 39 à 41, 49, 63, 65, 89 à 93, 193, 201, 203, 304, 305, 308, 309, 315, 316, 317, 321, 322, 325, 326, 328, 330 et 331.
- Georges Mathieu, Denis Redoutey et Marc Carémantrant (photogr. Marc Carémantrant, Georges Mathieu, Sylvain Assez, Régis Chessum, Luc Nantier, Olivier Constant), Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 4e éd. (1re éd. 1992), 399 p. (ISBN 978-2-915-03415-8 et 2-915034-15-X), « Les locomotives électriques BB 508537 - 8646/509601 - 9642/516501 - 16794/25545 - 25694 et Les locomotives diesel BB 566401 - 66506/567301 - 67390/567401 - 67632 », p. 58 à 63, 72 à 73, 86 à 91, 118 à 121 et 238 à 239, 246 à 251.
- Denis Redoutey, Marc Carémantrant et Patrick Staehlé (photogr. Guillaume Pourageaux, Laurent Manoha, Patrick Staehlé, Denis Redoutey, Sylvain Assez, Marc Carémantrant), Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 5e éd. (1re éd. 1992), 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3), « Les locomotives électriques BB 508537 - 8646/509601 - 9642/516501 - 16794/522201 - 522405/525545 - 25587 et 525588 - 25694 et Les locomotives diesel BB 566401 - 66506/567301 - 67390/567401 - 67632 », p. 56 à 59, 68 à 69, 80 à 81, 90 à 91, 108 à 111 et 236 à 237, 244 à 247.
- Denis Redoutey (préf. Alain Bullot, photogr. Denis Redoutey, Marc Carémantrant et Patrick Staehlé), Le matériel moteur SNCF en 2012, Paris, La Vie du Rail, , 6e éd. (1re éd. 1992), 400 p. (ISBN 978-2-918758-60-0), « Locomotives électriques BB 8537 - 8646/17001 à 105/BB 22201 à 405/25588 à 25694 et Locomotives diesel BB 67301 à 67390/67401 à 67632 », p. 184 à 187, 194 à 195, 196 à 197 et 242 à 245.
- Caractéristiques et histoire des RRR sur Trains d'Europe.
- [PDF] Nombre de rames en service au sur trainsso.fr.
- Georges Mathieu et Marc Carémantrant (photogr. Marc Carémantrant), Le Matériel Remorqué Voyageurs de la SNCF en 2000, Paris, La Vie du Rail, , 1re éd., 359 p. (ISBN 978-2-902-80892-2), « Le matériel inox type RRR – SITUATION DES RRR DE PROPRIÉTÉ SNCF ET TER », p. 244 à 253, 353 et 354.
- Denis Redoutey et Marc Carémantrant, Le matériel remorqué de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 2e éd. (1re éd. 2000), 359 p. (ISBN 978-2-915-03496-7), « Le matériel inox type RRR », p. 246 à 257.
- Jehan-Hubert Lavie, « Projet de réseau : La gare de Plouharnel-Carnac », Loco-Revue, Auray, no 532, , p. 833 à 837 sur l'ensemble des onze numéros à l'année ou 28 à 32 au numéro..
- Philippe VEYRE, « COLLECTION 2022 : 800 Narbonne (11) », sur acacf.free.fr, (consulté le ).
- Denis Redoutey et Marc Carémantrant (préf. Guillaume Pepy, photogr. Denis Redoutey, Marc Carémantrant, Guillaume Pourageaux), Le matériel moteur SNCF en 2016, Paris, La Vie du Rail, , 7e éd. (1re éd. 1992), 399 p. (ISBN 978-2-37062-040-8), « Locomotives électriques BB 8588 à 8646/22201 à 22405/25588 à 25694 et Locomotives diesel BB 67301 à 67390/67401 à 67632 », p. 190 à 191, 196 à 197, 198 à 199 et 248 à 249, 250 à 251.
- Loïc Fieux (préf. Jehan-Hubert Lavie, photogr. Francis Marx), Les Locomotives BB de France, 1ère partie, Les Diesels, Auray, Loco-Revue, , 227 p. (ISBN 2-903651-28-0), p. 148.
- Guy Landgraf et Michel Chlastacz, « La France des TER », La Vie du Rail, Paris, no 2242, jeudi 26 avril au mercredi 2 mai 1990, p. 11 à 18.
- « Les segments RRR brûlent leurs dernières cartouches », sur railpassion.fr, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Matériel remorqué de la SNCF
- Rame réversible de la SNCF
- Matériel roulant du TER Alsace
- Matériel roulant du TER Auvergne
- Matériel roulant du TER Bourgogne
- Matériel roulant du TER Bretagne
- Matériel roulant du TER Franche-Comté
- Matériel roulant du TER Haute-Normandie
- Matériel roulant du TER Lorraine
- Matériel roulant du TER Nord-Pas-de-Calais
- Matériel roulant du TER Picardie
- Matériel roulant du TER Rhône-Alpes
- Matériel roulant du TER PACA
- Voiture voyageurs Carel Fouché