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Réseau Haqqani

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Réseau Haqqani
Idéologie Islamisme
Objectifs Renversement du pouvoir en Afghanistan
Départ de la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF)
Statut Actif
Fondation
Date de formation Années 1980
Pays d'origine Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan
Drapeau du Pakistan Pakistan, Waziristan
Fondé par Djalâlouddine Haqqani
Actions
Mode opératoire Attentats-suicides, véhicules piégés, attaques armées
Zone d'opération Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan
Drapeau du Pakistan Pakistan
régions tribales
Organisation
Chefs principaux Djalâlouddine Haqqani
Membres 4 000 à 15 000 combattants
Fait partie de Taliban[1]
Guerre d'Afghanistan (2001-2014)
Insurrection islamiste au Pakistan
Guerre d'Afghanistan (2001-2021)

Le réseau Haqqani est un groupe armé islamiste faisant partie des talibans. Il était dirigé par Djalâlouddine Haqqani, avec l'aide de son fils Seraj Haqqani. Il est l'un des principaux groupes contribuant à la guérilla dans le cadre de la guerre d'Afghanistan. Le groupe est soutenu dans les années 1980 par les États-Unis et le Pakistan[2].

Ses militants, estimés entre 4 000 et 15 000 combattants armés, opèrent en Afghanistan contre les forces internationales et les autorités afghanes. Le , les États-Unis listent le réseau Haqqani parmi les organisations considérées comme terroristes[3],[4],[5]. Bien qu'indépendant, le groupe est allié aux talibans et au mollah Omar dans le but de renverser le pouvoir en place à Kaboul. Le groupe est aussi présent dans les régions tribales du Pakistan, et surtout au Waziristan du Nord, dont le réseau se sert comme d'une base arrière pour mener ses actions en Afghanistan.

Rôle dans la guerre d'Afghanistan

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Carte des groupes actifs en Afghanistan et à la frontière pakistanaise, en 2010.

Le réseau est un contributeur majeur de la guérilla en Afghanistan[6]. Selon l'armée américaine, il serait même le groupe le plus actif[réf. nécessaire]. Le groupe commence ses activités dans les années 1970, puis reçoit le soutien des États-Unis et de la CIA dans les années 1980. Il est alors l'un des groupes les plus favorisés par la CIA en Afghanistan[2].

Bien que menant ses actions sur le sol afghan, le réseau serait surtout basé au Pakistan, dans la région tribale du Waziristan du Nord (frontalière avec l'Afghanistan).

Le groupe se livre à des viols et meurtres sur ses otages[7].

En , les talibans afghans annoncent la mort de l'ex-chef du réseau Haqqani, Djalâlouddine Haqqani. Selon les experts, le réseau est depuis dirigé par son fils, Seraj Haqqani[8].

Relations supposées avec le Pakistan et l'Arabie saoudite

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En , le chef d'état-major des armées des États-Unis Michael Mullen déclare que « le réseau Haqqani était l'arme de l'Inter-Services Intelligence », un « véritable bras armé » du renseignement pakistanais[8], et accuse le renseignement militaire d'avoir soutenu les Haqqani lors de l'attaque de l'ambassade des États-Unis et des quartiers généraux de l'OTAN à Kaboul le .

Le porte-parole de l'armée pakistanaise, le général Athar Abbas, a reconnu pour la première fois que l'ISI était bien en contact avec les Haqqani, mais uniquement dans ses capacités de service de renseignement, s'est-il défendu tandis que les autorités pakistanaises se refusent à attaquer ce réseau[9].

En 2018, les États-Unis annoncent leur intention d'annuler 300 millions de dollars d’assistance sécuritaire au Pakistan, exaspérés, selon le journal Le Monde, par son soutien supposé à des groupes extrémistes[8].

Le mouvement continue de bénéficier de rapports avec l'Arabie saoudite, tant en termes financiers qu'idéologiques, développés depuis les années 1980[10].

Notes et références

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  1. « Les talibans afghans annoncent la mort de l’ex-chef du réseau Haqqani », sur Le Monde.fr (consulté le )
  2. a et b (en) « Questions Raised About Haqqani Network Ties with Pakistan », sur www.ethz.ch,
  3. USA : débat sur le classement d'Haqqani, Le Figaro, 1er septembre 2012.
  4. Les USA placent Haqqani sur liste noire, Le Figaro, 7 septembre 2012.
  5. (en) US designates Haqqani group as 'terrorists' sur Al Jazeera, le 8 septembre 2012.
  6. Le clan des tueurs afghans, Alexis Buisson, Valeurs actuelles.com, 22 mars 2012
  7. « L'ex-otage en Afghanistan Joshua Boyle raconte le meurtre de sa fille et le viol de son épouse », La Libre,‎ (lire en ligne)
  8. a b et c Les talibans afghans annoncent la mort de l’ex-chef du réseau Haqqani, lemonde.fr, 4 septembre 2018
  9. Marie-France Calle, « Réseau Haqqani : le Pakistan monte au créneau », sur Le Figaro, (consulté le )
  10. Christophe Jaffrelot, « Alliances insolites autour de la mer d’Oman », sur Le Monde diplomatique,

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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