Rémy Julienne
Nom de naissance | Rémi Lucien Ernest Julienne |
---|---|
Surnom | Rémi Julienne |
Naissance |
Cepoy, Loiret, France |
Nationalité | Française |
Décès |
(à 90 ans) Amilly, Loiret, France |
Profession |
Cascadeur Concepteur de cascades Acteur |
Films notables |
La Grande Vadrouille L'aventure c'est l'aventure L'As des as Octopussy Il était une fois en Amérique |
Site internet | remy-julienne.fr |
Rémy Julienne, né Rémi Lucien Ernest Julienne, le à Cepoy (Loiret), et mort le à Amilly (Loiret)[1], est un cascadeur, concepteur de cascades et acteur français.
« Casse-cou du cinéma français », il a plus de 1 400 productions à son actif (environ 400 films cinématographiques, des séries télévisées, des publicités, des shows mécaniques…).
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et formation
[modifier | modifier le code]Rémy Julienne est le fils de Paul Julienne et de Lucienne Pavas, qui tiennent un café-bistrot devant une écluse à Cepoy près de Montargis. Son père est également transporteur[2],[3].
Rémy Julienne suit les cours de l'école primaire à Cepoy, puis à Gien[2].
Il épouse Antoinette Pedrocchi le . De ce mariage naissent deux fils : Michel et Dominique[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]Pilote
[modifier | modifier le code]En 1957, il devient champion de France de moto-cross, en catégorie 500 cm3, au guidon d'une Gilera. Il termine deuxième de la coupe de France en 1960 et en 1962. Il est plusieurs fois sélectionné en équipe de France. Vingt ans plus tard, en 1982, il gagne la course des 24 Heures motonautiques de Rouen, puis les courses automobiles du Star Racing Team en 1983 et le Speedy Stars Challenge en 1997[2].
Cascadeur
[modifier | modifier le code]Rémy Julienne est considéré comme « le casse-cou du cinéma français »[4].
Il commence sa carrière de cascadeur en 1964 dans le film Fantomas d’André Hunebelle où il double Jean Marais. Il est recruté par le responsable des effets spéciaux du film, Gil Delamare pour des cascades mécaniques dans La Grande Vadrouille[S 1].
Rémy Julienne règle les cascades pour plusieurs grosses productions ou des films populaires français parmi lesquels on peut retenir : La Grande Vadrouille, Le Cerveau, Le Pacha, L'aventure c'est l'aventure, Le Grand Bazar, Les Aventures de Rabbi Jacob, La Menace, Trois Hommes à abattre, Le Marginal, L'or se barre, Taxi, et la série des Gendarmes de Saint-Tropez où il double notamment la scène de la religieuse en 2 CV[5]. Pour le film d’Henri Verneuil Le Casse, sorti en 1971, une course-poursuite de neuf minutes est filmée dans un quartier d’Athènes sans que l'équipe de tournage ne fasse arrêter la circulation. Rémy Julienne est finalement obligé de s’encastrer dans une bordure pour éviter la voiture d’un inconnu arrivant en face[6]. Il a également travaillé pour six James Bond : Rien que pour vos yeux, Octopussy, Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, Permis de tuer de John Glen et GoldenEye de Martin Campbell.
Au cours de sa carrière, il travaille fréquemment avec certains acteurs et cascadeurs, parmi lesquels Jean-Paul Belmondo, Claude Carliez, François Nadal, Gil Delamare, Gérard Streiff, Michel Julienne, Dominique Julienne, Jean-Claude Lagniez, Jean-Claude Houbart ou encore François Doge.
Sa vie devant la caméra, comme celle de ses équipiers, est réglée au millimètre, à la seconde près, sinon « c'est là-haut dans une caisse en sapin. Quelquefois, il aurait suffi de peu pour que ça arrive »[réf. nécessaire]. « La base du métier de cascadeur, c’est identifier le risque, puis le maîtriser. Il faut rester humble, redescendre après l’euphorie de la réussite, et tous les matins repartir de zéro », confie-t-il un jour à la RTS[réf. nécessaire].
Il met son ingéniosité et les services de sa fine équipe de techniciens au service du 007 de Rien que pour vos yeux, ce qui lui vaut, en 1981, l'Award du meilleur concepteur de cascades décerné par la Motion Picture Hall of Fame à Hollywood[réf. nécessaire], une cérémonie au cours de laquelle Roger Moore déclare : « Sans lui, James bond n'aurait pas existé »[réf. nécessaire].
Ayant travaillé avec Sergio Leone sur quelques publicités, le fameux réalisateur le contacte pour coordonner une cascade d’Il était une fois en Amérique, le plongeon depuis un ponton d'une voiture d'époque avec ses occupants : Leone, lui faisant confiance, n'est même pas présent le jour du tournage et laisse Julienne réaliser lui-même la scène[7].
Parallèlement à son activité cinématographique, le groupe Disney fait appel à Rémy Julienne pour la conception d'une attraction liée à Disneyland Paris et située dans la nouvelle partie du parc. C'est ainsi qu'il imagine et propose pour le nouveau parc Walt Disney Studios le spectacle à connotation cinématographique Moteurs, Action! présenté depuis 2002. Il travaille en collaboration avec son fils Dominique, chargé de l'étude et de la conception de tous les éléments techniques (véhicules, infrastructures cascade), la formation des pilotes, cascadeurs et techniciens, l'étude et la mise au point des cascades et la mise en scène du spectacle. Pour ce projet, il crée même un centre de formation pour les jeunes cascadeurs. Le succès est tel que depuis 2005 le spectacle est reproduit de manière identique à Orlando en Floride où il remporte un succès permanent au Disney-MGM Studios[8],[9].
Il est sollicité par la justice pour superviser techniquement la reconstitution du meurtre d'Isabel Peake par Sid Ahmed Rezala[3].
Il se fait retirer son permis à 87 ans pour excès de vitesse[10]
Le , il confie ses archives personnelles à la cinémathèque de Toulouse[11].
Mort et hommages
[modifier | modifier le code]Le , Jean-Pierre Door[a] annonce sur son compte Facebook l'hospitalisation et la mise en réanimation de Rémy Julienne[12]. Il est touché sévèrement par le Covid-19[13]. Il meurt le au centre hospitalier de l'agglomération montargoise (CHAM) des suites de la maladie qu'il a tenté de vaincre après quinze jours de lutte contre le virus[14].
Ses obsèques ont lieu le vendredi , suivies de son inhumation dans le caveau familial au cimetière communal de Cepoy (Loiret).
Affaire judiciaire
[modifier | modifier le code]Vers la fin de sa carrière, un accident survient sur le tournage de Taxi 2, le . Le cadreur Alain Dutartre meurt tragiquement après avoir été percuté par la Peugeot 406 du film, lancée trop vite et de trop haut, avec un atterrissage très au-delà des marques prévues au sol.
En tant que responsable des cascades, il est jugé et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 13 000 € d'amende[15], 5 000 euros de dommages et intérêts à la famille Dutartre et 1 euro à la production. En appel, il est condamné le à six mois de prison avec sursis et 2 000 € d'amende[16],[17]. La société de production est déclarée coupable du délit d'homicide involontaire et à payer une amende de 100 000 euros. Ils sont tous deux condamnés à payer 30 000 euros de dommages à la famille Dutartre.
Lors de ces deux procès, Rémy Julienne n'était pas présent à la barre. Les deux fois, il avait demandé le report des procès, en justifiant de son état de santé alarmant (deux infarctus du myocarde)[18]. Sa requête a été refusée. La Cour de cassation, dans un arrêt du 11 mai 2010 casse et annule la peine prononcée contre Rémy Julienne et confirme celle de la production[19].
« Si la mort fait partie du quotidien du cascadeur, elle se doit d'épargner tous les autres. Je ne cesse de penser à Alain Dutartre, qui n'aurait jamais dû mourir ce jour-là », écrira plus tard Rémy Julienne dans ses Mémoires[20], un livre publié en 2009 et préfacé par Georges Lautner et Claude Pinoteau, qu’il dédiera au cadreur.
Filmographie
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Cinéma
[modifier | modifier le code]Long métrage
[modifier | modifier le code]Coordinateur des séquences voitures
[modifier | modifier le code]Années 1960
[modifier | modifier le code]- 1965 : Le Gentleman de Cocody de Christian-Jaque
- 1965 : Coplan FX 18 casse tout (Agente 777 missione Summergame) de Riccardo Freda
- 1966 : Le Solitaire passe à l'attaque de Ralph Habib
- 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury
- 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard
- 1966 : Le Roi de cœur de Philippe de Broca
- 1966 : Sale temps pour les mouches de Guy Lefranc
- 1966 : Le Saint prend l'affût de Christian-Jaque
- 1966 : Opération San Gennaro (Operazione San Gennaro) de Dino Risi
- 1966 : Mission T.S. (Matchless) d'Alberto Lattuada
- 1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault
- 1967 : Au diable les anges (Operazione San Pietro) de Lucio Fulci
- 1967 : Typhon sur Hambourg (Con la muerte a la espalda) d'Alfonso Balcázar
- 1967 : Fleur d'oseille de Georges Lautner
- 1968 : À tout casser de John Berry
- 1968 : Le Pacha de Georges Lautner
- 1968 : Le Gendarme se marie de Jean Girault
- 1968 : Le Cascadeur (Stuntman) de Marcello Baldi
- 1968 : Ho ! de Robert Enrico
- 1969 : Le Cerveau (The Brain) de Gérard Oury
- 1969 : La Peau de Torpédo de Jean Delannoy
- 1969 : L'or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson
Années 1970
[modifier | modifier le code]- 1970 : Something for Everyone (The Cook) de Harold Prince
- 1970 : Qui ? (Il cadavere dagli artigli d'acciaio) de Léonard Keigel
- 1970 : Cannabis de Pierre Koralnik
- 1970 : Point de chute de Robert Hossein
- 1970 : La Femme du prêtre (La moglie del prete) de Dino Risi
- 1970 : L'Île aux coquelicots de Salvatore Adamo et Eddy Matalon
- 1970 : Sur un arbre perché de Serge Korber
- 1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault
- 1970 : Le Mur de l'Atlantique de Marcel Camus
- 1970 : De la part des copains (Cold Sweat) de Terence Young
- 1970 : La Cité de la violence (Città violenta) de Sergio Sollima
- 1970 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès
- 1971 : Le Tueur de Denys de La Patellière
- 1971 : La Poudre d'escampette de Philippe de Broca
- 1971 : La Maison sous les arbres de René Clément
- 1971 : Le Casse (The Burglars) d'Henri Verneuil
- 1971 : Police Magnum (Kill!) de Romain Gary
- 1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau
- 1972 : Les Charlots font l'Espagne de Jean Girault
- 1972 : Le Serpent d'Henri Verneuil
- 1972 : La Nuit américaine de François Truffaut
- 1972 : Un homme à respecter (Un uomo da rispettare) de Michele Lupo
- 1972 : Le Chacal (The Day of the Jackal) de Fred Zinnemann
- 1972 : Abus de pouvoir (Abuso di potere) de Camillo Bazzoni
- 1972 : Les Caïds de Robert Enrico
- 1972 : Cosa Nostra (The Valachi Papers) de Terence Young
- 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch
- 1972 : Meurtres au soleil (Un verano para matar) d'Antonio Isasi-Isasmendi
- 1972 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner
- 1972 : Les Proxénètes (Ettore lo fusto) d'Enzo G. Castellari
- 1973 : L'Insolent de Jean-Claude Roy
- 1973 : Razzia (La redada) de José Antonio de la Loma
- 1973 : La Brigade en folie de Philippe Clair
- 1973 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte
- 1973 : Le Témoin à abattre (La polizia incrimina la legge assolve) d'Enzo G. Castellari
- 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch
- 1972 : Sans sommation de Bruno Gantillon
- 1973 : Dérapage contrôlé (Troppo rischio per un uomo solo) de Luciano Ercoli
- 1973 : Le Grand Bazar de Claude Zidi
- 1973 : L'Homme aux nerfs d'acier (Dio, sei proprio un padreterno!) de Michele Lupo
- 1973 : L'Affaire Crazy Capo de Patrick Jamain
- 1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury
- 1973 : Who? de Jack Gold
- 1973 : Les Grands Fusils (Tony Arzenta) de Duccio Tessari
- 1973 : Deux Hommes dans la ville de José Giovanni
- 1974 : Toute une vie de Claude Lelouch
- 1974 : Attention, on va s'fâcher ! (...altrimenti ci arrabbiamo!) de Marcello Fondato
- 1974 : Section Spéciale de Costa-Gavras
- 1974 : French Connection 2 de John Frankenheimer
- 1974 : Hold-up (Hold-Up, instantánea de una corrupción) de Germán Lorente
- 1974 : El último viaje de José Antonio de la Loma
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau
- 1974 : Les 'S' Pions (S*P*Y*S) d'Irvin Kershner
- 1974 : La Pépée du gangster (La pupa del gangster) de Giorgio Capitani
- 1974 : Comme un pot de fraises de Jean Aurel
- 1974 : Un citoyen se rebelle (Il cittadino si ribella) d'Enzo G. Castellari
- 1974 : La Gueule de l'emploi de Jacques Rouland
- 1974 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil
- 1974 : Marseille contrat (The Marseille Contract) de Robert Parish
- 1974 : Salut les pourris (Il poliziotto è marcio) de Fernando Di Leo
- 1975 : L'Agression de Gérard Pirès
- 1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski
- 1975 : La Faille (Der Dritte Grad) de Peter Fleischmann
- 1975 : Docteur Justice de Christian-Jaque
- 1975 : L'Enlèvement (Inside Out) de Peter Duffell
- 1975 : Pas de problème ! de Georges Lautner
- 1975 : Le Gitan de José Giovanni
- 1975 : Metralleta Stein de José Antonio de la Loma
- 1975 : Une blonde, une brune et une moto (Qui comincia l'avventura) de Carlo Di Palma
- 1975 : La situation est grave mais... pas désespérée ! de Jacques Besnard
- 1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau
- 1975 : L'Homme qui défia l'Organisation (L'uomo che sfidò l'organizzazione) de Sergio Grieco
- 1975 : Flic Story de Jacques Deray
- 1975 : L'Alpagueur de Philippe Labro
- 1975 : Fermeture annuelle (Closed Up-Tight) de Cliff Owen
- 1975 : Bons Baisers de Hong Kong d'Yvan Chiffre
- 1976 : Spécial Magnum (Una Magnum Special per Tony Saitta) d'Alberto De Martino
- 1976 : Deux Flics à abattre (Uomini si nasce poliziotti si muore) de Ruggero Deodato
- 1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau
- 1976 : D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc
- 1976 : Le Sursis (The Sell Out) de Peter Collinson
- 1976 : On aura tout vu de Georges Lautner
- 1976 : L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi
- 1976 : L'Ordinateur des pompes funèbres de Gérard Pirès
- 1977 : Dites-lui que je l'aime de Claude Miller
- 1977 : Une fille cousue de fil blanc de Michel Lang
- 1977 : À chacun son enfer d'André Cayatte
- 1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack
- 1977 : SOS Jaguar : Opération Casse-gueule (Poliziotto sprint) de Stelvio Massi
- 1977 : Ben et Bénédict de Paula Delsol
- 1977 : Le Passé simple de Michel Drach
- 1977 : L'Amour en herbe de Roger Andrieux
- 1977 : L'Animal de Claude Zidi
- 1977 : La Coccinelle à Monte-Carlo (Herbie goes to Monte Carlo) de Vincent McEveety
- 1977 : La Menace d'Alain Corneau
- 1977 : Perros callejeros de José Antonio de la Loma
- 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner
- 1978 : La Raison d'État d'André Cayatte
- 1978 : Sale Rêveur de Jean-Marie Périer
- 1978 : La Jument vapeur de Joyce Buñuel
- 1978 : Le beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow
- 1978 : Ils sont fous ces sorciers de Georges Lautner
- 1978 : La Carapate de Gérard Oury
- 1979 : La Femme qui pleure de Jacques Doillon
- 1979 : Coup de tête de Jean-Jacques Annaud
- 1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner
- 1979 : Le Gendarme et les Extra-Terrestres de Jean Girault
- 1979 : Le Pull-over rouge de Michel Drach
- 1979 : Les Égouts du paradis de José Giovanni
- 1979 : Avec les compliments de Charlie (Love and Bullets) de Stuart Rosenberg
- 1979 : Perros callejeros II de José Antonio de la Loma
- 1979 : La Guerre des polices de Robin Davis
- 1979 : Démons de midi de Christian Paureilhe
- 1979 : Cul et Chemise (Io sto con gli ippopotami) d'Italo Zingarelli
Années 1980
[modifier | modifier le code]- 1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi
- 1980 : 5 % de risque de Jean Pourtalé
- 1980 : Le Coup du parapluie de Gérard Oury
- 1980 : Moto massacre (Speed Cross) de Stelvio Massi
- 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner
- 1980 : Je vais craquer de François Leterrier
- 1980 : La Tour Eiffel en otage (The Hostage Tower) de Claudio Guzmán
- 1980 : Deux Affreux sur le sable (It Rained All Night the Day I Left) de Nicolas Gessner
- 1980 : Los últimos golpes de «El Torete» (es) de José Antonio de la Loma
- 1980 : Trois Hommes à abattre de Jacques Deray
- 1981 : Asphalte de Denis Amar
- 1981 : Rien que pour vos yeux (For Your Eyes Only) de John Glen
- 1981 : Condorman de Charles Jarrott
- 1981 : L'Enfer en quatrième vitesse (Car Crash) d'Antonio Margheriti
- 1981 : Beau-père de Bertrand Blier
- 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner
- 1981 : Pour la peau d'un flic d'Alain Delon
- 1982 : L'As des as de Gérard Oury
- 1982 : Le Battant d'Alain Delon et Robin Davis
- 1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi
- 1982 : Jugando con la muerte de José Antonio de la Loma
- 1982 : Le Quart d'heure américain de Philippe Galland
- 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault
- 1982 : Mortelle randonnée de Claude Miller
- 1982 : Flics de choc de Jean-Pierre Desagnat
- 1982 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau (sous la houlette de Daniel Vérité)
- 1983 : Meurtres à Malte (Trenchcoat) de Michael Tuchner
- 1983 : Le Faucon de Paul Boujenah
- 1983 : Le Marginal de Jacques Deray
- 1983 : Octopussy de John Glen
- 1983 : Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America) de Sergio Leone
- 1983 : Canicule d'Yves Boisset
- 1984 : La Femme publique d'Andrzej Żuławski
- 1984 : Crime en Formule 1 (Delitto in Formula Uno) de Bruno Corbucci
- 1984 : Le Juge de Philippe Lefebvre
- 1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau
- 1984 : Goma-2 (The Killing Machine) de José Antonio de la Loma
- 1984 : Soif de justice (快餐車 Kuai can che) de Sammo Hung
- 1984 : French Lover (Until September) de Richard Marquand
- 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil
- 1984 : Sheena, reine de la jungle (Sheena) de John Guillermin
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner
- 1985 : Target d'Arthur Penn
- 1985 : Tristesse et Beauté de Joy Fleury
- 1985 : Mon beau-frère a tué ma sœur de Jacques Rouffio
- 1985 : Signé Charlotte de Caroline Huppert
- 1985 : Dangereusement vôtre (A View to a Kill) de John Glen
- 1985 : Wildschut (nl) de Bobby Eerhart
- 1985 : Lune de miel de Patrick Jamain
- 1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady
- 1985 : Joan Lui - Ma un giorno nel paese arrivo io di lunedì d'Adriano Celentano
- 1986 : Mauvais Sang de Leos Carax
- 1986 : Bleu comme l'enfer d'Yves Boisset
- 1986 : Un homme et une femme : Vingt ans déjà de Claude Lelouch
- 1986 : Mister Dynamite (龍兄虎弟 Longxiong hudi) de Jackie Chan
- 1986 : Lévy et Goliath de Gérard Oury
- 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré
- 1986 : Les Guerriers du soleil (Solarbabies) d'Alan Johnson
- 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque de Georges Lautner
- 1986 : Justice privée (Instant Justice) de Denis Amar
- 1986 : L'Exécutrice de Michel Caputo
- 1987 : Grand Larceny de Jeannot Szwarc
- 1987 : Le Solitaire de Jacques Deray
- 1987 : Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights) de John Glen
- 1987 : Tong tian da dao de Stephen Shin
- 1987 : Man on Fire d'Élie Chouraqui
- 1987 : Sweet Lies de Nathalie Delon
- 1988 : L'Insoutenable Légèreté de l'être (The Unbearable Lightness of Being) de Philip Kaufman
- 1988 : Frantic de Roman Polanski
- 1988 : Les Années sandwiches de Pierre Boutron
- 1988 : Drôle d'endroit pour une rencontre de François Dupeyron
- 1988 : Se lo scopre Gargiulo d'Elvio Porta
- 1988 : Honor Bound (en) de Jeannot Szwarc
- 1989 : Permis de tuer (Licence to Kill) de John Glen
- 1989 : Pleure pas my love de Tony Gatlif
- 1989 : Tennessee Nights de Nicolas Gessner
- 1989 : Race for Glory de Rocky Lang
Années 1990
[modifier | modifier le code]- 1990 : Feu, Glace et Dynamite (Feuer, Eis & Dynamit) de Willy Bogner junior
- 1991 : Netchaïev est de retour de Jacques Deray
- 1991 : Les Associés (縱橫四海, Zònghéng sìhǎi) de John Woo
- 1991 : Opération Condor (Fei ying gai wak) de Jackie Chan
- 1991 : Les Équilibristes de Nikos Papatakis
- 1992 : La Gamine d'Hervé Palud
- 1993 : L'Instinct de l'ange de Richard Dembo
- 1993 : La Petite Apocalypse de Costa-Gavras
- 1993 : L'Œil écarlate de Dominique Roulet
- 1993 : Un crime de Jacques Deray
- 1993 : Les Histoires du Kronen (Historias del Kronen) de Montxo Armendáriz
- 1993 : La Joie de vivre de Roger Guillot
- 1995 : Mr. Stitch : Le voleur d'âmes (Mr. Stitch) de Roger Avary
- 1995 : GoldenEye de Martin Campbell
- 1995 : Antártida de Manuel Huerga
- 1996 : Le Huitième jour de Jaco Van Dormael (+ cameo)
- 1996 : Surviving Picasso de James Ivory
- 1996 : Risque maximum (Maximum Risk) de Ringo Lam
- 1996 : Passage à l'acte de Francis Girod
- 1997 : Double Team de Tsui Hark
- 1997 : Un amour de sorcière de René Manzor
- 1997 : La Cible de Pierre Courrège
- 1997 : Projet RPM (RPM) de Ian Sharp
- 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte
- 1998 : Madeline de Daisy von Scherler Mayer
- 1998 : Taxi de Gérard Pirès
- 1999 : Simon Sez : Sauvetage explosif (Simon Sez) de Kevin Alyn Elders (en)
Années 2000 et 2010
[modifier | modifier le code]- 2001 : Le Tombeau (The Body) de Jonas McCord
- 2002 : Riders de Gérard Pirès
- 2004 : L'Empreinte de la mort (Wake of Death) de Philippe Martinez
- 2005 : Un coup de tonnerre (A sound of thunder) de Peter Hyams
- 2005 : La Petite Chartreuse de Jean-Pierre Denis
- 2006 : Da Vinci Code (The Da Vinci Code) de Ron Howard
- 2010 : La Souricière d'Antoine Besson et Yasmina Ghemzi
- 2013 : Getaway de Courtney Solomon
- 2017 : Void and method de Remy Bazerque (court métrage)
Acteur
[modifier | modifier le code]- 1965 : Le Gentleman de Cocody de Christian-Jaque : un homme de main de Lefranc
- 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury : le motard qui prend la citrouille
- 1968 : Le pacha de Georges Lautner : un motard
- 1972 : Les Caïds de Robert Enrico : Jérémy
- 1973 : Le Grand Bazar de Claude Zidi : un motard
- 1975 : Flic Story de Jacques Deray : le 1er gendarme au motocyclette
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : le copilote
Publications
[modifier | modifier le code]- Rémy Julienne (préf. Jean-Louis Trintignant), Silence… on casse !, Paris, Flammarion, , 259 p. (ISBN 2080650211) Ce premier livre de mémoires s'arrête en septembre 1978
- Rémy Julienne (préf. Georges Lautner et Claude Pinoteau), Ma vie en cascades, Paris, Calmann-Lévy, , 220 p. (ISBN 978-2-84612-259-7) Cette autobiographie s'arrête en 2007.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]Rémy Julienne est titulaire de plusieurs prix et médailles d'honneur :
- en 1981, l'« annual award » remis aux États-Unis, par la Motion Picture Hall of Fame en tant que meilleur coordinateur de cascades pour le film Rien que pour vos yeux[21],[22],[2] ;
- en 2012, le trophée d’honneur des Tickets d'or[23] et le trophée Vulcain de la Commission Supérieure Technique de Cannes[24] ;
- en 2013, la médaille d'honneur de la ville de Rouen[25] ;
- en 2014, le prix Henri-Langlois, Arts et Techniques de la Cascade lors des Rencontres internationales du Cinéma[26] et le prix de la Mémoire du Cinéma français de l'Association de la presse étrangère lors de la Cérémonie de la Plume d’or, à l'occasion des cinquante ans de carrière de Rémy Julienne au service du cinéma français et international[27] ;
- en 2016, l'Hitchcock d'honneur, Festival du film britannique de Dinard[28] ;
- en 2017, la médaille d'honneur de la ville de Belfort[29] et l'Ibis d'Or du Festival Cinéma & Musique de Film de La Baule[30] ;
- en 2019, le prix d'honneur du Festival du film - Ciné Ma Plaine - de Pollestres[31]
Hommages
[modifier | modifier le code]Depuis 1999, un prix Rémy-Julienne est remis chaque année lors du Festival du film d'aventures de Valenciennes à « un comédien capable d’aborder avec le même talent des rôles physiques et des personnages intimistes dans des films d’auteur »[32].
En 2016, la municipalité de Cepoy, sa commune de naissance, donne son nom à une place[33]. Elle a été inaugurée en présence de l’intéressé, de Jean-Paul Belmondo et de Charles Gérard, grands amis de Rémy Julienne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Door, député du Loiret et ancien cardiologue à l'hôpital de Montargis, est un ami de Rémy Julienne
Références
[modifier | modifier le code]Source primaire (son ouvrage Silence… on casse !)
[modifier | modifier le code]- p. 7.
Sources secondaires
[modifier | modifier le code]- Edouard Pflimlin, « Le cascadeur Rémy Julienne est mort à l’âge de 90 ans des suites du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Who's Who in France, édition 2015, p. 1219.
- Rémy Julienne, 50 ans de cascades, documentaire de Vincent Perrot, 53 minutes, 2013.
- Dictionnaire du cinéma populaire français, p. 457.
- Rémy Julienne : « Louis de Funès a apporté un vent nouveau », ville-saintraphael.fr, 9 décembre 2019.
- Frédéric Potet, « Sécurité routière : en 1972, la France à tombeau ouvert », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
- Philippe Lombard, « Plonger pour Sergio Leone », sur histoiresdetournages.devildead.com, (consulté le ).
- « Stunt Show Disneyland », sur stuntshowdisneyland.com via Wikiwix (consulté le ).
- « fifa-mons.be/archives/parcouri… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Rémy Julienne : Le cascadeur n’a plus le permis ! », sur le site du magazine France Dimanche, (consulté le ).
- Bertrand Guyard, « Rémy Julienne confie une cascade d'archives à la cinémathèque de Toulouse », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
- « Covid-19: le cascadeur Rémy Julienne en réanimation », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- Antoine Denéchère, « Covid-19 : le cascadeur Rémy Julienne hospitalisé "dans un état sérieux" à Montargis », sur le site de la chaîne France Bleu, (consulté le ).
- Bertrand Guyard, « Rémy Julienne, l’as des as de la cascade, est mort du Covid-19 à 90 ans », Le Figaro, (lire en ligne).
- « 20minutes.fr/article/180102/Fr… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Dominique Verdeilhan, Les sombres vérités du juge Michel Legrand sur le site de France 2, 13 février 2015
- « Cascade mortelle sur Taxi 2 : la société de Luc Besson condamnée pour homicide involontaire », sur Ouest-France.fr (consulté le ).
- « Rémy Julienne : de gros frissons en cascades au festival du film d’Angoulême », sur CharenteLibre.fr (consulté le ).
- « Quand une cascade ratée tue un caméraman sur le tournage de Taxi 2 », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- Ma vie en cascades, éditions No 1
- « Great leapin’ Fiats! », sur www.hemmings.com (consulté le ).
- « Annual Award de la Motion Picture Hall of Fame », sur remy-julienne.org.
- « Prix et nominations : Tickets d'Or », sur AlloCiné.
- Centre France, « Rémy Julienne compte ouvrir son parc », sur www.larep.fr, (consulté le ).
- « Rouen. Rémy Julienne reçoit la médaille d'honneur », sur actu.fr (consulté le ).
- « Prix et nominations : Rencontres Internationales du Cinéma de Patrimoine - Prix Henri Langlois », sur AlloCiné.
- admin-ape, « Les plumes d’or – Association de la Presse Étrangère » (consulté le ).
- AlloCine, « Dinard 2016 : Sing Street enchante le Festival du Film Britannique et remporte tous les prix », sur AlloCiné (consulté le ).
- « Le cascadeur Rémy Julienne veut créer un parc d'attractions dans le nord Franche-Comté », sur France Bleu, (consulté le ).
- Guillaume Sauzer., « Rémy Julienne : l'homme de l'ombre est devenu une star », sur Ouest France,
- « Pollestres/ Festival du film : retour en images », sur Ouillade.eu,
- Site officiel du Festival.
- Centre France, « Une journée de fête pour Rémy Julienne et son ami Jean-Paul Belmondo », sur www.larep.fr, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article
[modifier | modifier le code]- John Harbour, « Rémy Julienne (1930-2021) : un volant international », Séquences, no 326, , p. 54 (présentation en ligne).
Reportage
[modifier | modifier le code]- « Interview du cascadeur Rémy Julienne », rétrospective de sa carrière, Les Étoiles du cinéma, 19 juin 1993, France Inter, [présentation en ligne].
Documentaire
[modifier | modifier le code]- Rémy Julienne, 50 ans de cascades, documentaire de Vincent Perrot, 53 minutes, 2013.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Sylvain Mouhot, « Rémy Julienne : souvenirs de tournages en cascade », sur varmatin.com, Var-Matin, .
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au sport :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :