Portail:Mythologie nordique/Le saviez vous ?
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Le cheval d'Odin Sleipnir est né d'une ruse de Loki lorsque celui-ci s'est changé en jument et a été fécondé par Svaðilfari, l'étalon du géant maître-bâtisseur. Il restait trois nuits au bâtisseur pour finir la construction d'une forteresse, il partait chercher les dernières pierres avec son étalon Svaðilfari quand, au détour d'un bois, il rencontra une jument. La jument hennit en direction de Svaðilfari et celui-ci devint frénétique, se mit à hennir, déchira ses harnais et se dirigea vers la jument. Celle-ci courut dans tout le bois, Svaðilfari derrière elle, le bâtisseur tentant de les rattraper. Les deux chevaux coururent ainsi toute la nuit et les travaux de construction ne purent avancer d'un pouce pendant les trois nuits qui restaient. Toutefois, Loki avait été « fécondé » par l'étalon du géant, et il donna naissance à un poulain octopode gris nommé Sleipnir, « le meilleur cheval parmi les dieux et les hommes », qui devint plus tard la monture d'Odin. |
Tous les Thèmes du mois
[modifier le code]Janvier | Février | Mars |
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Tolkien a rédigé La Légende de Sigurd et Gudrún dans les années 1930, mais ce travail est resté inédit jusqu'au 5 mai 2009. C'est grâce à son fils Christopher que l'on peut enfin découvrir ces deux lais (en langue anglaise) : « Le Nouveau Lai des Völsungs » (The New Lay of the Völsungs) et « Le Nouveau Lai de Gudrún » (The New Lay of Gudrún). Ils reprennent l'histoire de Sigurd (ou Siegfried), telle qu'elle est relatée dans la Völsunga saga. Tolkien a décidé de tout écrire en vers, selon un mètre particulier au vieux norrois et à l'anglo-saxon, le fornyrðislag, qu'il maitrisait particulièrement bien comme en témoignent certains passages du Seigneur des anneaux. |
Les géants sont nommés « jötunn » en vieux norrois, prononcé [jɔtun], et au pluriel jötnar. Ce nom pourrait avoir la même racine que « manger » en proto-germanique, et par conséquent, aurait eu le sens original de « glouton » ou « mangeur d'hommes », éventuellement dans le sens de personnifier le chaos et les forces destructrices de la nature. Les géants sont des créatures humanoïdes dotées d'une force impressionnante ainsi que, parfois, de pouvoirs divins comme celui de la métamorphose et de l'illusion. Ils sont à la fois prédécesseurs, parents et ennemis des dieux, mais pas forcément plus grands que ces derniers, ils se distinguent en effet par leur force brute plutôt que par leur taille. |
Le dieu Odin est réputé avoir « mille surnoms », mais la liste des noms d'Odin en donne plus raisonnablement soixante-dix environ, parmi lesquels se trouvent « Père des hommes », « Père de tout », « Aveugle », « Très Sage », « Dieu à la lance », « Hôte aveugle », « Le Masqué », « Pendu », « Barbe grise », « Loup de la bataille », « Ase aux corbeaux », « Longue barbe », « Père de la victoire », « Troisième », « Deux fois aveugle », « Habitué du chemin » ou encore « Dieu des hommes ». |
Avril | Mai | Juin |
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Tanngrisnir et Tanngnjóstr (« Qui montre ses dents ; qui grogne » pour le premier et « Qui fait grincer ses dents » pour le second) sont les deux boucs qui tirent habituellement le chariot de Thor, le dieu du tonnerre. Ils ont la particularité de ressusciter grâce à un rituel, ainsi, lorsqu'il a faim, Thor peut faire rôtir ses boucs et les manger entièrement. Ensuite, lorsqu'il veut voyager à nouveau, il n'a qu'à bénir les restes des deux boucs avec son marteau, le Mjöllnir, afin que les animaux redeviennent complètement vivants et en bonne santé, prêts à reprendre leurs fonctions la journée suivante. Cependant, pour ce faire, leurs os ne doivent pas avoir été cassés ni brisés. |
Juillet | Août | Septembre |
Seul l'Edda de Snorri précise que le dieu Höd, meurtrier involontaire de Baldr, est aveugle. Les poèmes eddiques ne mentionnent pas cette infirmité et se contentent d'expliquer que Höd est le lanceur de la branche de gui qui tue Baldr, un acte ensuite vengé par Vali. Le texte évhémériste Gesta Danorum présente Höd et le meurtre de Baldr d'une toute autre manière. Dans ce texte, Höd et Baldr sont des seigneurs guerriers, rivaux pour la main de la princesse Nanna, et Höd tue Baldr au combat. Ces contradictions ont poussé des spécialistes à contester la version de l'Edda de Snorri Sturluson. Selon certains d'entre eux, l'auteur aurait surinterprété les poèmes scaldiques qui ont servi de sources pour son œuvre, rajoutant l'infirmité de Höd dans sa version de la légende. |
L'étymologie du nom du dieu manchot Týr est la même que celle des dieux patrons indo-européens Zeus, Jupiter et Dyaus Pitar. Leurs noms sont dérivés de l'indo-européen commun *Deywos (*deyw-:« ciel du jour » ou « ciel lumineux »), ce qui suggère que Týr était anciennement le dieu du ciel diurne, et ainsi le dieu principal chez les germains avant que sa position première soit supplanté par Odin et Thor pendant les grandes invasions. De plus, Týr est le mot commun en vieux norrois pour « dieu », ce qui témoigne de son importance initiale pour les germains. Lorsque la mythologie nordique est compilée et rédigée au XIIIe siècle, la place de Týr était déjà devenue secondaire dans le panthéon divin, il était alors révéré en dieu de la justice et du droit. |
La Rígsþula (Chant de Rígr en vieil islandais) est un poème de l'Edda poétique. Il présente un dénommé Ríg, qui n'est autre que le dieu Heimdall, en père de l'humanité. Dans le poème, il passe une nuit dans trois foyers différents et engendre avec chaque femme les trois grandes classes (ou races) d'hommes ; esclaves, paysans libres et nobles, rapportant ainsi ce poème à une division tripartite de la société. Le poème est composé d'une courte introduction en prose et 48 strophes, mais il manque la fin qui ne nous a pas été préservée. Il nous est parvenu incomplet dans la dernière page conservée du Codex Wormianus, après l'Edda de Snorri. Le poème semble ancien et pourrait dater d'avant l'an 1000, mais le seul manuscrit dans lequel il est préservé date d'environ 1350. Toutefois la majorité des spécialistes situent la composition du poème entre le Xe siècle et le XIIIe siècle, d'un auteur sans doute islandais. |
Octobre | Novembre | Décembre |
Le « dieu silencieux » Vidar porte une chaussure en cuir faite de toute éternité des rognures que les hommes arrachent de leurs semelles. Avec sa chaussure, Vidar vengera la mort de son père Odin à la bataille prophétique du Ragnarök lorsqu'il posera un pied sur la mâchoire inférieure du loup monstrueux Fenrir et lui déchirera la gueule en poussant d'une main au plus haut sa mâchoire supérieure. C'est pourquoi dans l'Edda de Snorri, il est dit que pour aider les dieux il faut jeter ses rognures. |
Le cheval d'Odin Sleipnir est né d'une ruse de Loki lorsque celui-ci s'est changé en jument et a été fécondé par Svaðilfari, l'étalon du géant maître-bâtisseur. Il restait trois nuits au bâtisseur pour finir la construction d'une forteresse, il partait chercher les dernières pierres avec son étalon Svaðilfari quand, au détour d'un bois, il rencontra une jument. La jument hennit en direction de Svaðilfari et celui-ci devint frénétique, se mit à hennir, déchira ses harnais et se dirigea vers la jument. Celle-ci courut dans tout le bois, Svaðilfari derrière elle, le bâtisseur tentant de les rattraper. Les deux chevaux coururent ainsi toute la nuit et les travaux de construction ne purent avancer d'un pouce pendant les trois nuits qui restaient. Toutefois, Loki avait été « fécondé » par l'étalon du géant, et il donna naissance à un poulain octopode gris nommé Sleipnir, « le meilleur cheval parmi les dieux et les hommes », qui devint plus tard la monture d'Odin. |
Jörmungand est un gigantesque serpent de mer, fils de Loki et de la géante Angrboda. Frère de Fenrir et de Hel, après sa naissance, il se mit à grandir aussi rapidement que Fenrir. Selon l’Edda en prose, les dieux s’effrayèrent de la prophétie liée à ce monstre appelé à causer de grands dégâts et Odin lança Jörmungand dans l’océan qui encercle Midgard, où le serpent devint si grand qu’il entoura le monde et se mordit la queue, ce qui lui valut les noms alternatifs de Serpent de Midgard ou de Serpent-Monde. Jörmungand est, dans les légendes à son sujet, fréquemment associé au Dieu Thor qu’il rencontre à plusieurs reprises et qui le tue finalement d’un coup de son marteau Mjollnir lors du Ragnarök, avant de succomber après neuf pas, empoisonné par son venin. |