Aller au contenu

Pironchamps

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pironchamps
Pironchamps
L'église de l'Immaculée Conception, à Pironchamps
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Farciennes
Code postal 6240
Zone téléphonique 071
Démographie
Population 2 015 hab. (1/1/2020)
Densité 2 077 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 27″ nord, 4° 32′ 03″ est
Superficie 97 ha = 0,97 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Pironchamps
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Pironchamps
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Pironchamps
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Voir sur la carte administrative du Hainaut
Pironchamps

Pironchamps (en wallon Pirontchamps) est un ancien village du Hainaut, en Belgique, aujourd'hui section de la commune de Farciennes, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Il est largement intégré dans la métropole urbaine de Charleroi. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]
  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Pironchamps est détachée de la commune de Pont-de-Loup et est érigée en commune autonome par la loi du .

Pironchamps fut durant de nombreuses années, la commune la plus pauvre de Wallonie, rassemblant une population composée essentiellement de retraités et de chômeurs (demandeurs d'emplois)[1].

Reprise dans la plus petite fusion belge en nombre de communes (2, le minimum évidemment possible), Pironchamps n'a forcément pas vu ce statut s'améliorer. L'entité ainsi créée demeure une des plus pauvres de Belgique en termes de revenu moyen par habitant et souffre d'un des plus hauts taux de chômage de Belgique.

Voie de communication

[modifier | modifier le code]

Par ailleurs, le tracé de la RN 90 (Route dite de la Basse-Sambre), a littéralement coupé l'ancienne commune en deux, justifiant les appellations par les habitants de Pironchamps Haut et Pironchamps Bas[2]. Cette route a en outre privé les Pironchampions d'une salle communale et d'une partie d'un bois. Des plantations compensatoires ont été effectuées à flanc de talus de cette route, mais il demeure une zone en attente d'assainissement et d'embellissement sur la limite avec le territoire de Farciennes.

Sanctuaire de Notre-Dame de Fatima

[modifier | modifier le code]
Sanctuaire de Notre-Dame de Fatima.

Pironchamps est cependant un nom bien connu, du moins dans le monde chrétien catholique, et plus précisément chez les fervents de dévotion mariale. Un sanctuaire y est en effet dédié à Notre-Dame de Fatima ; il est officiellement reconnu[3] par les autorités religieuses du sanctuaire de Fatima, au Portugal, endroit où eurent lieu, dit-on, les apparitions de la Vierge à trois enfants, origine de cette dévotion. Le deuxième dimanche du mois de juin un pèlerinage annuel attire à Pironchamps des cars de croyants venant de plusieurs pays européens[4].

L'église de l'Immaculée Conception est un édifice néo-gothique en brique et pierre calcaire, daté par chronogramme de 1860[5].

Bourgmestres de 1830 à 1977

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Faute au déclin de l'industrie et de l'économie.
  2. Nom des deux quartiers qui sépare le village.
  3. Il est reconnu par l'Église catholique.
  4. Le guide des pèlerinages de Belgique, Éditions de l’Octogone, Bruxelles, 1994, p.174
  5. Le patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie 20 Hainaut arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 600 p. (ISBN 2-87009-588-0), p. 240

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • André Lépine, « Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 503,‎ .