Oreste Kiprensky
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Орест Кипренский |
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Académie russe des beaux-arts (jusqu'en ) |
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Oreste Adamovitch Kiprensky (en russe : Орест Адамович Кипренский), né le 13 mars 1782 ( dans le calendrier grégorien) et mort le 5 octobre 1836 ( dans le calendrier grégorien) à Rome, est un peintre russe, portraitiste majeur de l'école romantique russe.
Biographie
[modifier | modifier le code]Oreste Kiprensky est l'enfant illégitime d'un propriétaire terrien du nom de Diakonov. Il naît près du village de Koporié, aujourd'hui dans le raïon de Lomonossov. Un paysan du nom d'Adam Schwalbe accepte de lui donner un nom, celui du village où il est baptisé (Koporié), transformé en Koporski puis en Kiprensky [1].
Il étudie à partir de 1788 (à six ans) à la pension des apprentis dépendant de l'académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg et il est inscrit sous le nom de Kiprensky (littéralement: de Chypre, en référence à Aphrodite déesse de l'amour). Il étudie à l'académie, jusqu'en 1803, où il sort avec la médaille d'or. Son portrait du prince Dimitri Donskoï à la bataille de Koulikovo (1805), lui fait obtenir une bourse de l'académie.
Après la période des guerres napoléonienne en Europe, il fait son Grand Tour. Mais il s'installe d'abord à Moscou en 1809, à Tver en 1811, et ensuite à Saint-Pétersbourg à partir de 1812. Il est à Rome et à Naples de 1816 à 1822 et à partir de 1828[2].
Il devient le portraitiste du grand monde à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Ses portraits les plus connus sont ceux du poète Pouchkine et du prince Davydov, « un officier de cavalerie (et poète) à l'allure nonchalante, qui semble sortir tout droit des pages de Guerre et Paix »[3]. À ce titre, les éditions Le livre de poche utilisent cette œuvre pour illustrer leur réédition du second volume de Guerre et Paix, de Tolstoï[4].
Il épouse en Anne-Marie Falcucci, avec qui il vivait depuis plusieurs années, et se convertit ainsi au catholicisme.
Il meurt quelques mois plus tard à Rome, le pour être enterré à l'église Sant'Andrea delle Fratte, où une plaque rappelle sa mémoire.
Un de ses tableaux représentant son père, Diakonov, est exposé en 1862 lors de l'exposition internationale de Londres[5].
Galerie
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Portrait du prince Evgraf Vladimirovitch Davydov (1809, galerie Tretiakov)
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Portrait du comte Serge Ouvarov (1815)
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Autoportrait (Musée Russe)
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Portrait de Catherine Sergueïevna Avdouline, née Yakovlev (1822)
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Portrait de Pouchkine (1827, galerie Tretiakov)
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Portrait de la comtesse de Langeron, née Olénine
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Oreste Kiprensky 1831 : Lecteurs de journaux à Naples
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Кипренский, Орест Адамович » (voir la liste des auteurs).
- Louis Réau, L'art russe, t. 3, Verviers, Gérard et Co, , p. 81
- Peter Leek (trad. de l'anglais), La Peinture russe du XVIII au XX, Bournemouth, Parkstone, , 208 p. (ISBN 1-85995-356-5), p. 17
- Petre Leek p.17.
- Léon Tolstoï, Guerre et Paix **, Le Livre de Poche (ISBN 978-2-253-02070-7)
- E. de Kératry, Revue moderne, volume 42, Bureau de la revue moderne, , 630 p., p. 359
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :