Opéra de Lyon
Type | Salle d’opéra |
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Lieu | Lyon |
Coordonnées | 45° 46′ 04″ nord, 4° 50′ 12″ est |
Architecte |
Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet (1831) Jean Nouvel et associés, Jean Nouvel et Emmanuel Blamont (conception), Jean Nouvel et Emmanuel Cattani (réalisation) (1993) |
Inauguration | 1831, puis 1993 |
Capacité | 1100 |
Site web | site officiel |
Résidence
Opéra national de LyonL’opéra de Lyon, anciennement Grand Théâtre, est une salle d’opéra de la ville de Lyon, en France, situé place de la Comédie, en face de l'hôtel de ville.
Construit en 1831 sous le nom de « Grand Théâtre » par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet, il a été totalement restructuré et agrandi entre 1989 et 1993 par Jean Nouvel, ce projet architectural ayant été lauréat du prix de l'Équerre d'argent du Moniteur en 1993. L'édifice de 1831 remplace un autre bâtiment également nommé « Grand Théâtre » inauguré en 1756 et dû à l'architecte Jacques-Germain Soufflot (1713-1780), détruit en 1826, de telle sorte que ce nom de Grand Théâtre désigne indistinctement l'édifice de Soufflot et celui qui l'a remplacé avant qu'il ne prenne son nom courant d'« opéra de Lyon ».
Actuellement, il abrite une salle de représentations affectée principalement à l'opéra national de Lyon qui y fait représenter des opéras, des ballets et des concerts et qui peut accueillir 1 100 spectateurs. Il est le lieu de résidence du ballet de l'Opéra de Lyon. L'Opéra de Lyon a un budget annuel qui avoisine 35 millions d'euros, subventionné par la ville de Lyon (60 %), le département du Rhône (10 %), la région d'Auvergne-Rhône-Alpes (10 %) et l'État (20 %). En 2011, l'âge moyen des spectateurs était de 47 ans[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]De 1753 à 1756, une première salle de spectacle nommée Grand Théâtre, ou théâtre du quartier Saint-Clair, est construit sur les jardins de l'hôtel de ville de Lyon[2],[3] par l’architecte Jacques-Germain Soufflot[4] et la supervision de Michelle Poncet, directrice de l'Académie royale de musique de Lyon[5]. Inauguré le , il est détruit en 1826. Il est reconstruit en 1831 par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet[6],[7]. En 1986 un concours est organisé, l’élu de cette compétition devait au départ le remettre aux normes. Jean Nouvel et associés, Jean Nouvel et Emmanuel Blamont, remportent le concours. Les travaux débutent en 1989 et se terminent en 1993 avec l’inauguration de l'opéra[8].
Il est dirigé de 1902 à 1906 par Leimistin Broussan.
Architecture
[modifier | modifier le code]L'ancien bâtiment
[modifier | modifier le code]La façade principale est surmontée de huit statues représentant huit des neuf Muses. Guillaume Bonnet, sculpteur, a réalisé au moins deux de ces statues : Érato et Thalie[9]. La neuvième muse (Uranie, muse de l'astronomie et de l'astrologie) n'a pas pu être réalisée, par manque de place[10], les architectes Chenavard et Pollet s'étant conformés aux règles classiques qui imposent un nombre pair de colonnes pour encadrer les fenêtres d'un monument[8].
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Affiche : Jan Kiepura à l’Opéra de Lyon dans « La vie de Bohème » avec Michel Leduc (1932).
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Programme de 1944-45.
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Joanny Domer, Le Triomphe d'Apollon (1886), plafond du foyer.
Le bâtiment de Nouvel
[modifier | modifier le code]Jean Nouvel n’a gardé de l’ancien théâtre Chenavard et Pollet que les quatre façades et le foyer du public, partie classée historique. D'un volume de 77 100 m3 et d'une surface de 14 800 m2, l'opéra se compose de 18 étages dont les cinq premiers sont creusés dans le sol et les cinq derniers se situent dans la verrière dont le sommet se trouve à 42 m du sol, plus 20 m de sous-sols[11].
Le parvis
[modifier | modifier le code]Depuis les années 1990, les arcades du parvis de l'Opéra de Lyon accueillent des pratiquants de breakdance, qui s'y entraînent régulièrement ; certaines compagnies, comme la Compagnie Pockemon Crew, ont débuté ainsi[12]. En effet, alternant entre la rue et les arcades de l'Opéra, et demandant l'accès à l'amphithéâtre, elle fut acceptée en résidence en 2003, année de leur premier titre de Champion du Monde[13].
Accessibilité
[modifier | modifier le code]Ce site est desservi par la station de métro Hôtel de Ville - Louis Pradel.
Récompenses
[modifier | modifier le code]En 2017, l'opéra de Lyon est désigné « meilleure maison d’Opéra du monde » lors des International Opera Awards[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « L’opéra national de Lyon, une institution en marche, Dossier de presse 11/12 » [PDF], sur artistsunited.be, (consulté le ) Opéra de Lyon, p. 11. Étude Julien Bernard, Nova Consulting.
- Plan et vue de l'Hôtel de ville de Lyon.
- Plan de Lyon par Claude Séraucourt (1677-1756).
- J. B. Monfalcon, Histoire Monumentale de La Ville de Lyon, Nabu Press, , p. 70.
- Anne Le Berre, Michelle Poncet ou la « Destouches-Lobreau », directrice de l’opéra de Lyon au XVIIIe siècle, Lyon, Symétrie, , 156 p.
- « L'Opéra », sur patrimoine-lyon.org (consulté le ).
- « Pollet Architecte », sur Guichet Du Savoir (consulté le ).
- Vincent Raymond, « Patrimoine : l'histoire de l'Opéra de Lyon », sur Tribune de Lyon, .
- Catalogue Sommaire des Musées de la Ville de Lyon sur Wikisource.
- « Le mystère des muses de l’Opéra de Lyon », Le guichet du savoir, Bibliothèque municipale de Lyon, 22 septembre 2014.
- « Au théâtre à Lyon : L'Opéra de Lyon », sur flacsu.fr (consulté le ).
- « Entrez dans la danse ! (4/5) : "Pokemon Crew : le hip-hop, du parvis à l’opéra de Lyon" », sur franceculture.fr via Wikiwix (consulté le ).
- « Compagnie Pockemon Crew, médaillée d’argent des derniers Jeux, catégorie Hip-Hop », sur francophonie.org via Wikiwix (consulté le ).
- « 2017 », sur Opera Awards, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]- Opéra national de Lyon, association de loi 1901
Lien externe
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :