Aller au contenu

Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis OCF.P)
Sigmund Freud par Max Halberstadt, 1909

Les Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse — OCF.P sont la première édition historico-critique en France des œuvres complètes de Sigmund Freud en psychanalyse traduites en français. Elles constituent une collection des Presses universitaires de France. Ces nouvelles traductions résultent du travail de traduction collective de plusieurs spécialistes germanistes et freudologues, sous la direction scientifique de Jean Laplanche entouré d'une équipe éditoriale. Les OCF.P comportent 21 volumes, dont la publication s'étend de 1988 à 2019. Depuis 2010, les Puf présentent une édition de poche des OCF.P, dans la collection « Quadrige », où figurent les textes les plus connus de Freud.

Les Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse ont suscité, dès l'origine, des critiques et des controverses centrées sur la volonté assumée des auteurs de restituer l'allemand de Freud en version française.

L'éditeur présente la nouvelle collection des Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse des PUF par ces mots : « Le projet de publication des Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse (OCF-P) est né de la volonté de proposer pour la première fois en France l’intégralité des textes freudiens dans une nouvelle traduction, cohérente d’un volume à l’autre et totalement fidèle à la langue freudienne »[1]. La « structure de pilotage » des futures OCF.P est mise en place dès 1984 par André Bourguignon, Jean Laplanche et Pierre Cotet[1].

Dans l'index général (vol.21) publié en janvier 2019 et établi par François Robert, celui-ci rappelle que la publication des « vingt volumes des OCF.P […] s'est étendue sur plus de vingt-cinq ans »[2] : le premier volume, numéroté XIII (vol. 13 : 1914-1915), qui contient, entre autres, le célèbre cas de L'homme aux loups et les trois grands textes de la Métapsychologie freudienne (« Pulsions et destins des pulsions », « Le refoulement », « L'inconscient»), paraît en 1988[note 1],[3]. Le vingtième et dernier volume des traductions proprement dites, numéroté I (vol. 1 : 1886-1893), paraît en . L'achèvement de la traduction des OCF/P est célébré à Paris le [4].

Négociations éditoriales et mise en place

[modifier | modifier le code]
Équipe éditoriale des Œuvres complètes de Freud, séance de travail chez Jean Laplanche.

La nouvelle traduction française des œuvres complètes de Freud commence en 1988, à la suite de négociations entre plusieurs éditeurs et des psychanalystes français, qui remontent aux années 1960 : « L'entreprise a patiné au démarrage quand, en Angleterre, la Standard Edition de James Strachey faisait autorité. Au début des années 1960, les trois éditeurs[note 2] de Freud négocient pour la publication des œuvres complètes et un comité scientifique est constitué en 1966[5]. »

Les Puf ont signé un contrat d'exclusivité avec S. Fischer Verlag en Allemagne et ont également acquis le droit d'utiliser l'apparat critique de la Standard Edition. Jean Laplanche (1924-2012) en est le directeur scientifique. Les directeurs de publication sont au départ André Bourguignon (1920-1996) et Pierre Cotet. François Robert, spécialiste en traductologie, est co-responsable avec Jean Laplanche de la « Terminologie ». Janine Altounian « veille à l’harmonisation des textes ». Alain Rauzy « a en charge tout l’apparat critique et vérifie les — nombreuses — notes de bas de page », tandis que François Robert s'occupe du Glossaire et index[6],[3].

Un travail d'équipe

[modifier | modifier le code]
Équipe éditoriale, chez Jean Laplanche

Cette première édition aux PUF des Œuvres complètes de Freud en français est le résultat d'un travail d'équipe. Les OCF.P résultent en effet d'un travail de traduction collective : les noms respectifs des traducteurs sont indiqués au début de chaque volume publié[note 3]. Toutes les traductions des OCF.P sont vérifiées en dernier lieu pour chaque volume par une « Équipe de révision »[note 4].

Les traducteurs se réunissent chaque semaine. En 2010, Laplanche, âgé de 85 ans, s'étant retiré à Pommard, « deux après-midi par semaine, il confère en vidéoconférence avec Janine Altounian. Quatre pages d'allemand sont relues à chaque séance, à partir des brouillons remis par l'équipe de traducteurs […] Un travail de longue haleine pour arriver à offrir pour la première fois en France l'intégralité du texte freudien dans une traduction scientifique »[5].

En 2010, « Les maisons d'édition se ruent sur l'œuvre de Freud désormais libre de droits », titre en première page le journal Libération dans son numéro du 2 et . D'autres éditions et traductions des œuvres de Freud paraissent ainsi, depuis 2010, chez d'autres éditeurs[note 5]. Le passage de Freud dans le domaine public n'inquiète pas Jean Laplanche qui estime qu'en additionnant tous les éditeurs, Freud « était déjà dans le domaine public »[5]. Les Puf présentent en 2010 une édition de poche, dans la collection « Quadrige », des principaux textes des OCF.P, préfacés par un(e) spécialiste, membre ou non de l'équipe de traduction. La cohérence entre les deux éditions OCF.P et « Quadrige » est assurée par Alain Rauzy[7].

Traduire Freud

[modifier | modifier le code]

Dans le volume Traduire Freud en 1989, André Bourguignon, Pierre Cotet, Jean Laplanche et François Robert exposent les orientations scientifiques et techniques de cette traduction des œuvres complètes de Freud en psychanalyse.

C'est un esprit « allemand » qui inspire en partie les nouvelles traductions, dont l'exigence vise également à inscrire la traduction des textes de Freud et la psychanalyse plus avant dans la recherche scientifique : « À la lumière des discussions approfondies qui agitèrent l'Allemagne à l' "époque romantique", et quelles que soient les importantes différences entre Herder, Goethe, Schlegel, Novalis, Hölderlin, Humboldt ou Schleiermacher, ce qui ressort, d'une façon générale, c'est que "la théorie allemande" de la traduction se construit consciemment contre les traductions "à la française" »[8].

Index général

[modifier | modifier le code]

Le volume XXI contenant l'index général paraît en janvier 2019 chez PUF / Humensis. Il est établi par François Robert[2], co-responsable avec Jean Laplanche de la Terminologie dans les OCF.P[9]. Il renvoie aux vingt volumes de traductions édités entre 2008 et 2015[9].

Précédé d'une bibliographie de Freud et d'une bibliographie générale, le vol. 21 Index général « rassemble, réorganise et complète » les index des vingt précédents volumes[10]. En plus de l'index des noms propres et de l'Index des matières, il comporte « plusieurs index spécialisés : index des rêves, des opérations manquées et des traits d’esprit, des cas, des comparaisons, des symboles, des citations, des locutions et proverbes, ainsi qu’un index géographique et un index des peuples et tribus »[10]. Le terme allemand correspondant, qui suit de nombreuses entrées, laisse « apparaître les inflexions et les variations dans la langue et la pensée de Freud »[10].

Bibliographie des OCF.P

[modifier | modifier le code]

Dans les OCF.P, et à la différence de la Standard Edition et des Gesammelte Werke, les écrits de Freud sont classés chronologiquement d'après leur date de rédaction et non pas de leur publication[11],[note 6].

Les Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse aux P.U.F.

[modifier | modifier le code]
Sur la conception des aphasies (Zur Auffassung der Aphasien, 1891), trad. J. Altounian, P. Holler, C. Jouanlanne, A. Rauzy, OCF.P I, PUF, 2015.
« Une névrose diabolique au XVIIe siècle » (Eine Teufelsneurose im siebzehnten Jahrhundert, Imago 9-1, 1923), trad. P. Cotet, R. Lainé, OCF.P XVI, 1991.
« Pourquoi la guerre ? » (Warum Krieg?, Paris, 1933), trad. J. Altounian, A. Bourguignon, P. Cotet, A. Rauzy, OCF.P XIX, 1995.

L'édition Quadrige (Puf)

[modifier | modifier le code]

Réception et critiques des OCF.P

[modifier | modifier le code]

L'édition des OCF a suscité dès l'origine un certain nombre de questionnements et de critiques de la part de psychanalystes, de traducteurs et d'intellectuels français.

« L'allemand de Freud » dans l'histoire intellectuelle française

[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, l'approche du germaniste Jacques Le Rider se veut « historique et philologique ». Le Rider replace le fait des traductions des OCP de Freud en français également dans l'histoire intellectuelle de la France au vingtième siècle par rapport à l'Allemagne, en rappelant notamment le livre de Claude Digeon sur « la fameuse “crise allemande de la pensée française” » publié à la fin des années 1950[12]. Dans son observation germanistique et philologique du retour à Freud de la psychanalyse en France, « [ce] qui [le] frappe, autant chez Lacan que chez Laplanche, c’est le sentiment d’étrangeté qu’ils éprouvent, l’un et l’autre, face à Freud et face à la langue allemande ». Tout en soulignant « les immenses mérites de la publication des OCP » grâce auxquelles « la philologie freudienne en France a fait un bond en avant », il critique « les partis pris de traduction » des traducteurs qui « font que les OCP ne pourront pas être considérées comme l’édition définitive » et que « les traductions antérieures, publiées chez l’éditeur des OCP ou chez d’autres éditeurs, resteront indispensables ». Reprenant les termes de l’article « Traduction » du Dictionnaire de la psychanalyse de Michel Plon et Élisabeth Roudinesco (Fayard, 1996), il conclut : « L’histoire des traductions sera, dans les prochaines années, un des grands chantiers de l’histoire de la psychanalyse »[13].

Approches textuelles

[modifier | modifier le code]

Un débat sur la traduction de la Traumdeutung (L'Interprétation du rêve, OCF.P IV, 2003) entre Patricia Cotti, Théo Leydenbach et Bertrand Vichyn souligne par exemple l'exigence à laquelle sont soumis les choix de cette traduction ; une telle exigence en ferait un exercice formaliste et rigide, comportant des néologismes dont la compréhension est difficile[14]. Les avis sont partagés entre les participants à propos, entre autres, de traductions comme hilflos par « désaide » et Sehnsucht par « désirance »[14].

Yvon Brès a suivi de près la parution de certains volumes des OCF.P depuis 1988; en 2003, il observe notamment dans la Revue philosophique de la France et de l'étranger à propos du volume IV contenant L'Interprétation du rêve qu'en dépit d'une certaine difficulté pour lui « à accepter que seelisch soit traduit pas « animique », Versagung par « refusement », Schuld par « coulpe », Hilflosigkeit par « désaide », Sehnsucht par « désirance », etc. », à la place « des mots plus banals ( « psychique », « frustration », « faute », « détresse », « nostalgie ») qui, parfois, rendent mieux la pensée et le ton de Freud » et que pour sa part il avoue regretter, « il ne sert à rien de revenir sur la question » de choix de traduction expliqués par les traducteurs eux-mêmes dans l'ouvrage Traduire Freud, « surtout si c’est pour occulter l’excellence d’une œuvre » qui lui paraît « s’imposer comme le meilleur outil de travail de ceux qui lisent Freud en français », œuvre dont il apprécie en plus « l’appareil critique et la fidélité au texte allemand »[15].

Traduction et interprétation

[modifier | modifier le code]

Dans son article « Interpréter n'est pas traduire mais traduire c'est interpréter »[16], François Richard étudie plusieurs choix de traduction fait par l'équipe Laplanche. Il estime que les éditeurs des OCF ont tenté de créer un « français freudien », au risque d'une « surtraduction » assumée par les auteurs[17], tout en préférant parfois selon lui, de façon paradoxale, « “l'interprétation[…] plausible” à la traduction littérale ». Aussi rappelle-t-il que la traduction ne protège pas de l'interprétation, « l’exploration méticuleuse de la littéralité » engendrant elle aussi de l'interprétation[16].

Ilse Barande, psychanalyste et traductrice, rappelle en 2009 ses réserves déjà émises dans plusieurs articles à propos de l'édition des Œuvres complètes, notamment dans « Traduire ou pas ? » (1983), « D’une nouvelle lecture de Freud par Jean Laplanche » (1991), « Le dommage infligé au corps de la lettre freudienne» (1998)[18].

Élisabeth Roudinesco critique nettement l'esprit « germanique » des OCF de la version établie par l'équipe des OCF, dont elle estime, dans un article du Monde des livres, qu'il est parfois vu comme « un retour à une sorte de germanité archaïque du texte freudien » et où elle voit « une version pathologique de l'œuvre freudienne »[19], a pu valoir comme pierre d'achoppement dans les controverses auxquelles les OCF.P donnaient lieu encore en 2010. Dans le même article, l'auteure évoque d'autres questions vives, notamment la tendance générale éditoriale française de privilégier une relation directe aux textes freudiens, dans lequel elle voit « un rejet de toute théorie “freudologique”, un retour au classicisme, un refus des dérives interprétatives », alors qu'il lui semble qu'en Angleterre, les choix de traduction visent à immerger l'œuvre « dans l'histoire de la culture politique, des études de genre ou des débats historiographiques »[19].

La psychanalyste et traductrice Ana de Staal voit dans l'entreprise des OCF.P « une sorte de confiscation de l'héritage freudien ». Elle rappelle que la traduction des OCF précède le passage dans le domaine public des textes freudiens, et donc bénéficie d'une sorte de monopole à l'époque[20]. Elle estime que les auteurs ont été inspirés par une visée « freudologique » qui les a incités à ne pas franciser le texte, mais au contraire à décalquer l'original pour restituer la langue de Freud, quitte selon elle à « torturer » la langue-cible. Elle s'interroge sur la prétention scientifique qui sous-tend une entreprise qui, pour elle, est un échec[20].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Le dépôt légal de la 1re édition du vol. XIII des OCF.P est daté d'avril 1988.
  2. Il s'agit de Gallimard, Payot et des Presses universitaires de France.
  3. Par exemple, les traducteurs du vol. XIII sont: Janine Altounian, Anne Balseinte, André Bourguignon, Alice Cherki, Pierre Cotet, Jean-Gilbert Delarbre, Daniel Hartmann, Jean-René Ladmiral, Jean Laplanche, Jean-Luc Martin, Alain Rauzy, Philippe Soulez.
  4. Au-dessous de l'organigramme éditorial, qui figure au début de chaque volume des OCF.P — Par exemple, dans le vol. XIX p. IV —, se trouvent les noms des traducteurs du volume, puis ceux des membres de l' « Équipe de révision » pour l'ensemble des traductions des OCF.P. Hormis Alain Rauzy, les membres de l'équipe de révision sont les mêmes que ceux de l'équipe éditoriale.
  5. Ainsi paraît en 2010 aux Éditions du Seuil une traduction par le germaniste Jean-Pierre Lefebvre de L'interprétation du rêve de Freud.
  6. Dans un fascicule d'information de mai 1995 qui présente la nouvelle collection des Œuvres complètes (Psychanalyse), les PUF prévoient 22 volumes, un vol. XXI devant être consacré à la « Terminologie raisonnée » et au « Glossaire », un vol. XXII à l'Index, tandis que le futur vol. I de la prévision d'alors devait être introduit par deux textes intitulés « Traduire Freud » et « Pensées éparses », c'est-à-dire qu'après « l'achèvement de l'entreprise », le premier chapitre de l'ouvrage collectif Traduire Freud serait inséré dans le vol. I des Œuvres complètes en tant qu'« introduction », les chapitres « Terminologie » et « Glossaire » dans le vol. XXI.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Site des PUF consulté le 29 avril 2020[1]
  2. a et b François Robert (trad. de l'allemand), Sigmund Freud. Œuvres complètes : Psychanalyse Volume XXI Index général, Paris, Presses universitaires de France / Humensis, , 422 p. (ISBN 978-2-13-078640-5), p. 7-8.
  3. a et b Volume XIII, [2], sur le site des Puf, consulté le 25 avril 2020.
  4. Cérémonie d'achèvement de la traduction des OCF/P, Paris, 4 novembre 2015, 69 min, avec Christophe Dejours, Monique Labrune, Alain Rauzy, Pierre Cotet, Janine Altounian notamment.
  5. a b et c Roussel 2010.
  6. [3], sur le site des Puf, consulté le 25 avril 2020.
  7. « Note de l'éditeur » de Sigmund Freud, L'interprétation du rêve, traduit par Janine Altounian, Pierre Cotet, René Laîné, Alain Rauzy et François Robert, Œuvres complètes de Freud / Psychanalyse|OCF.P, Tome IV, P.U.F., 2003, (ISBN 213052950X) ; dans Quadrige / P.U.F., 2010 (ISBN 978-2-13-053628-4), p. 4.
  8. Antoine Berman, L'Épreuve de l'étranger. Culture et traduction dans l'Allemagne romantique, Paris, Gallimard, coll. « Les Essais » (no 226), , 311 p. (ISBN 2-07-070076-3), rééd. coll. « Tel » (no 252), 1995 (ISBN 2-07-074052-8), p. 62, in Traduire Freud, « Principes généraux », p. 9
  9. a et b François Robert (trad. de l'allemand), Sigmund Freud. Œuvres complètes : Psychanalyse Volume XXI Index général, Paris, Presses universitaires de France / Humensis, , 422 p. (ISBN 978-2-13-078640-5), p. 4.
  10. a b et c François Robert (trad. de l'allemand), Sigmund Freud. Œuvres complètes : Psychanalyse Volume XXI Index général, Paris, Presses universitaires de France / Humensis, , 422 p. (ISBN 978-2-13-078640-5).
  11. Fascicule d'information des PUF, « Freud aux Presses universitaires de France», Imprimerie des Presses universitaires de France, 73, avenue Ronsard, 41100 Vendôme, mai 1995 — N° 41 752.
  12. Claude Digeon, La Crise allemande de la pensée française (1870-1914), Paris, Presses universitaires de France, 1959, réédition 1992. Référé en note 1 de Le Rider 2002.
  13. Le Rider 2002.
  14. a et b Cotti, Leydenbach et Vichyn 2003.
  15. Yvon Brès, « L'interprétation du rêve », Revue philosophique de la France et de l'étranger, vol. tome 128, no. 3, 2003, p. 361-364 [lire en ligne].
  16. a et b François Richard, « interpréter n'est pas traduire mais traduire c'est interpréter », Recherches en psychanalyse, vol. 4, no 2,‎ , p. 9-20 (lire en ligne, consulté le ).
  17. A. Bourguignon, P. Cotet, J. Laplanche & F. Robert, Traduire Freud, Paris, PUF, 1989, p. 13.
  18. Ilse Barande, « Préface », L'Appétit d'excitation, PUF, coll. « Le fil rouge », 2009, (ISBN 9782130574521) p. 1-7. [lire en ligne]
  19. a et b Roudinesco 2010.
  20. a et b Ana de Staal, « Accepter Babel (1), ou les malheurs d’une traduction qui se voulait parfaite », sur ithaque-editions.fr, (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Textes de référence

[modifier | modifier le code]

Bibliographie complémentaire

[modifier | modifier le code]

(Dans l'ordre alphabétique des noms d'auteurs)

  • Janine Altounian, L'écriture de Freud. Traversée traumatique et traduction, Paris, Puf, coll. « Bibliothèque de psychanalyse », , 224 p. (ISBN 978-2-13-052974-3).
  • Janine Altounian, André et Odile Bourguignon, Pierre Cotet et Alain Rauzy, « Traduire Freud? », Revue française de Psychanalyse, XLVII, 6, 1983, p. 1257-1327, Sur Gallica BnF : [lire en ligne]
  • Association pour la promotion de la traduction littéraire, Cinquièmes assises de la traduction littéraire (Arles 1988) : Traduire Freud : la langue, le style, la pensée, (lire en ligne), p. 66-165.
  • Yvon Brès,
  • Patricia Cotti, Théo Leydenbach et Bertrand Vichyn, « Quelle traduction pour la Traumdeutung ? », Champ psychosomatique, L’Esprit du temps, no 31,‎ , p. 25–45 (ISBN 978-2-84795-021-2, DOI 10.3917/cpsy.031.0025) [lire en ligne]. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurence Joseph et Céline Masson, Résumé des Œuvres complètes de Freud, 4 volumes, Paris, Hermann, 2006-2009.
  • Jean Laplanche,
    • « Temporalité et traduction - Pour une remise au travail de la philosophie du temps » (1989).
    • (en) Jean Laplanche: Seduction, Translation and the Drives, London, ICA, Éd. John Fletcher & Martin Stanton (en), 1992. ("Jean Laplanche talks to Martin Stanton", Free Associations, no 23, 1991, p. 323-341).
  • Jacques Le Rider, « Les traducteurs de Freud à l'épreuve de l'étranger », Essaim, ERES, vol. 9, no 1,‎ , p. 5-14 (DOI 10.3917/ess.009.0005, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Élisabeth Roudinesco, « Freud, une passion publique », Le Monde des livres, no 20204,‎ (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, « Traduction (des œuvres de Sigmund Freud) », dans Dictionnaire de la psychanalyse, La Pochothèque, (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1563-1572.
  • Frédérique Roussel, « Jean Laplanche, les mots pour le traduire », Libération,‎ 2 et 3 janvier 2010, p. 5 (lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]