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Ngnima Sarr

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Ngnima Sarr
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie

Ngnima Sarr, alias Tie (prononcer « taï »)[1], née au milieu des années 1980 au Sénégal, est une rappeuse, une poète, une compositrice et une artiste visuelle sénégalaise. Elle s’exprime en wolof, sérère, français ou anglais.

Née au milieu des années 1980 au Sénégal au sein d’une fratrie de 8 enfants, Ngnima Sarr grandit à Dakar jusqu’à ses études universitaires[2]. Elle est la sœur de l’économiste et écrivain Felwine Sarr[3]. Elle effectue une première année de fac à l’université de Dakar[4]. Elle poursuit ensuite des études supérieures, en France, en sociologie appliquée à la culture, à partir de 2000. Elle se lance dans une carrière musicale en 2007, proposant, sur des textes poétiques une musique expérimentale, fusion de tassou (forme de joute oratoire traditionnelle sénégalaise qui peut faire penser au rap), de hip hop, de jazz, de rock et de musique psychédélique. Elle s’exprime dans ses textes en wolof, sérère, français, ou anglais[2].

En 2011, après une première formation d’une dizaine de personnes appelée Black Octopus produisant une musique électronique et urbaine, elle lance le groupe Tie and the love Process, en compagnie de Thomas Hugenel à la basse, Martin Wangermée à la batterie, Stéphane Berti à la guitare et Cédric Ricard au saxophone baryton et à la flûte. Elle y construit un espace sonore et visuel (à travers des vidéos) qu’elle nomme « Afro-Space Poetry », entre électro, rock, hip-hop, et tassou. En 2013, sort son premier EP, Life Is Not a Waiting Game[2],[1],[5].

En 2016, elle participe à l’album Women Groove Project, une combinaison afro-beat, électro, soul, musique mandingue et mbalax. Cette initiative du musicien Ousmane Faye, fondateur du Festival Banlieue Rythme de Dakar, réunit le guitariste et chanteur Hervé Samb, directeur musical du projet, et des chanteuses, notamment Mamy Kanouté et Ngnima Sar[6],[7]. Sur un EP dont la sortie est prévue fin 2020, elle associe également à son groupe la chanteuse malienne Mamani Keïta et le rappeur ghanéen Blitz the Ambassador (en)[1].

Références

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  1. a b et c Fabien Mollon, « Afrobeat, rap, éthiojazz : la sélection musicale du « Monde Afrique » #1 », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c « Tie and the Love Process », sur Music in Africa
  3. Manon Laplace, « Sénégal : l’éclectique fratrie de Felwine Sarr, entre jazz, philosophie et afro-fusion », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. « Tie and the Love Process : Une jeune femme engagée », United Fashion For Peace,‎ (lire en ligne)
  5. Nago Seck, « Ngnima Sarr », Afrisson,‎ (lire en ligne)
  6. « Women Groove Project, l'Afrique au féminin pluriel », Marianne,‎ (lire en ligne)
  7. « Women Groove Project, afro-urbain au féminin », Radio France internationale,‎

Liens externes

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