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Morenito de Maracay

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Morenito de Maracay
Présentation
Nom de naissance José Nelo Almidiciana
Apodo Morenito de Maracay
Naissance (69 ans)
Maracay, Venezuela
Nationalité vénézuélien
Carrière
Alternative 24 septembre 1978 à Barcelone
Parrain, Dámaso González, témoin, Manzanares
Confirmation d'alternative 31 mai 1981 à Madrid
Parrain, Luis Francisco Esplá, témoin, Nimeño II

José Nelo Almidiciana, dit « Morenito de Maracay », né à Maracay (Venezuela, État d'Aragua) le , est un matador vénézuélien.

Présentation

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Il débute en becerrada à 16 ans et en novillada piquée à 19 ans. Il s'installe en Espagne à partir de 1976. Il a déjà à son actif 8 novilladas au Venezuela et 54 en Espagne au moment où il reçoit son alternative à Barcelone devant des taureaux de la ganadería Lisardo Sánchez [1].

Morenito de Maracay commence alors une grande carrière, se montrant aussi brillant à la cape qu'à la muleta ou aux banderilles dont il s'est fait une spécialité. Il les pose souvent al quiebro, au point qu'on le surnomme « El Rey del quiebro » [2].

Il torée d'ailleurs très souvent avec d'autres matadors-banderilleros : Luis Francisco Esplá, Nimeño II, Victor Mendes. Il a également inventé un très grand nombre de passes de cape auxquelles on n'a pas toujours donné un nom, tant il variait souvent[3].

Il a remporté de grands succès dans son propre pays, notamment le en compagnie de Nimeño II et de El Niño de la Capea.

En France, il se présente pour la première fois à Aire-sur-l'Adour le avec Manili, Tomás Campuzano, et avec le rejoneador français Luc Jalabert[3].

Il confirme son alternative à Madrid le , avec pour parrain Luis Francisco Esplá, et pour témoin Nimeño II. Et de nouveau il confirme à Mexico le avec Mariano Ramos pour parrain et pour témoin Jorge Gutiérrez devant des taureaux de Salitrillo.

Au début des années 2000, Morenito de Maracay avait déjà dépassé 500 contrats en Europe, et 250 au Venezuela[3].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Bérard 2003, p. 684
  2. Popelin et Harté 1970 et 1994, p. 38
  3. a b et c Bérard 2003, p. 685