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Mongi Abid

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Mongi Abid
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
SfaxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
المنجي عبيدVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Mongi Abid (arabe : المنجي عبيد), né le à Sfax et décédé le à Sfax, est un enseignant tunisien spécialisé en biologie. Professeur d'enseignement secondaire en sciences de la vie et de la Terre, il rédige de nombreux ouvrages scolaires et parascolaires en usage dans son pays et a été le précurseur de la formation en ligne scolaire en Tunisie.

Mongi Abid étudie au sein de l'école primaire Elfaleh (route de Menzel Chaker à Sfax) de 1955 à 1961 puis au lycée 15- (El Aïn) de 1961 à 1967[1]. Il fait l'ensemble de ses études universitaires à la faculté des sciences de Tunis, de 1967 à 1971, où il collabore à différentes recherches scientifiques[1].

Il commence sa carrière d'enseignant au lycée mixte de M'saken, de 1971 à 1974, avant d'être transféré au lycée Mhamed-Maarouf de Sousse, de 1974 à 1977, puis au lycée 15- où il avait étudié, de 1977 à 1985[1].

Grâce à ses compétences, il est embauché comme conseiller pédagogique à la direction régionale de l'enseignement à Sfax, de 1981 à 1985, puis, bénéficiant d'une mutation, comme inspecteur de l'enseignement secondaire à la direction régionale de l'enseignement à Sfax[2], de 1985 à 1993. À cette date, il est promu au grade d'inspecteur principal des SVT pour la région de Sfax et du Sud. En 2006, il est nommé par décret présidentiel comme inspecteur général des SVT, responsable unique de la matière en Tunisie[3].

Dans le cadre de ses dernières fonctions, il fait entrer les nouvelles technologies dans le cursus scolaire des SVT à l'école primaire[2],[4] et contribue à la réalisation des examens nationaux entre 2001 et 2006[5].

Abid éprouve de l'intérêt pour le développement de ses compétences en pédagogie et didactique des sciences de la vie et de la Terre[1]. Dès son jeune âge, il suit des formations et effectue des stages de recherche, notamment à Grenoble, Nantes, Nabeul, ainsi qu'en Algérie[1]. Il contribue également à certaines conférences pédagogiques évoquant la didactique et l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre, notamment celles de l'Unesco[6].

Ouvrages scolaires

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En raison de ses fonctions au sein du ministère tunisien de l'Éducation, entre 2002 et 2006, il contribue à la création du programme officiel scolaire des sciences de la vie et de la Terre et aux développement de livres scolaires, de fiches techniques et pédagogiques et de supports multimédia de la discipline pour tous les niveaux[1],[2]. Bien que ce programme officiel scolaire conçu par Mongi Abid réussit à englober toutes les notions qui doivent être enseignées avant l'âge de 19 ans, telles que la paléontologie, l'hérédité, et les maladies transmises sexuellement comme le SIDA[7], il est critiqué pour son attachement aux méthodes françaises de pédagogie, qui se caractérisent par l'excès d'utilisation des méthodes empiriques au détriment des méthodes heuristiques pour la mise en évidence des faits[8], et pour le manque d'intérêt pour l'éducation sexuelle malgré les efforts effectués dans ce contexte[9].

Outre ses travaux sur les livres scolaires, il co-écrit aussi des livres parascolaires en sciences de la vie et de la Terre dans lesquels il explique les chapitres du programme officiel et donne des exercices pour la consolidation des nouvelles connaissances acquises. Ces œuvres font partie des collections Coccinelle et Sciences de la vie et de la Terre de la maison d'édition Med Ali Hammi de Sfax :

Après sa mort, la salle plénière de la délégation régionale de l'éducation de Sfax 1 est rebaptisée « salle Mongi-Abid » à sa mémoire[11],[12].

Références

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  1. a b c d e et f « Curriculum vitæ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur svt.edunet.tn.
  2. a b et c Ridha Maâoui, « Une vraie révolution dans le monde des TICe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur reseaux.edunet.tn.
  3. « Nominations par décret du 8 mai 2006 », Journal officiel de la République tunisienne, no 38,‎ , p. 1301 (ISSN 0330-7921).
  4. « Équipe chargée de l'e-learning des SVT »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur evt.edunet.tn.
  5. Sur la base de l'organisation du ministère de l'Éducation, c'est à la suite de réunions consécutives et régulières que les inspecteurs principaux et l'inspecteur général sont chargés de faire le choix, pour leur matière, des exercices pour les examens nationaux parmi ceux des meilleurs professeurs de l'année. Ils rédigent également d'éventuelles questions supplémentaires et la question d'excellence ; cette dernière est notée en cinq points sur vingt et n'est à la portée que des meilleurs élèves qui passent l'examen). Ils définissent également l'ordre des exercices, vérifient la syntaxe des consignes et assurent une certaine cohérence à l'épreuve qui englobe les cours de l'année entière.
  6. (en) « UNESCO Regional Seminar on Institutionalizing HIV/AIDS within the School System in the Arab States » [PDF], sur portal.unesco.org (consulté le ), p. 5.
  7. « Programmes de sciences de la vie et de la Terre » [PDF], sur edunet.tn, (consulté le ).
  8. (en) Lassaad Mouelhi, « L’éducation à la santé dans les manuels tunisiens récents de sciences de la vie et de la Terre », Review of Science, Mathematics and ICT Education, vol. 9, no 2,‎ , p. 79-97 (ISSN 1792-3999, lire en ligne, consulté le ).
  9. Faten El Meddah et Atf Azzouna, « Éducation sexuelle et programmes des SVT de l’école tunisienne », sur espe.univ-amu.fr, (consulté le ), p. 13-19.
  10. « Bibliographie nationale tunisienne 2005 » [PDF], sur bibliotheque.nat.tn (consulté le ), p. 27-28.
  11. (ar) « Les enseignants de Sfax organisent une journée de la colère régionale », sur journalistesfaxien.tn,‎ (consulté le ).
  12. (ar) « Les enseignants de la région de Sfax siègent à la direction de l'éducation le jour de leur première grève », sur journalistesfaxien.tn,‎ (consulté le ).