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Mmamoloko Kubayi-Ngubane

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Mmamoloko Kubayi-Ngubane
Illustration.
Mmamoloko Kubayi-Ngubane en 2017.
Fonctions
Ministre sud-africaine du Développement humain
En fonction depuis le
(3 ans, 2 mois et 26 jours)
Président Cyril Ramaphosa
Gouvernement Ramaphosa II
Prédécesseur Lindiwe Sisulu
Ministre de la Santé
(intérim)

(1 mois et 27 jours)
Président Cyril Ramaphosa
Gouvernement Ramaphosa II
Prédécesseur Zweli Mkhize
Successeur Joe Phaahla
Ministre du Tourisme

(2 ans, 2 mois et 6 jours)
Président Cyril Ramaphosa
Gouvernement Ramaphosa II
Prédécesseur Derek Hanekom
Successeur Lindiwe Sisulu
Ministre de la Science et de la Technologie

(1 an, 3 mois et 3 jours)
Président Cyril Ramaphosa
Gouvernement Ramaphosa I
Prédécesseur Naledi Pandor
Successeur Poste supprimé
Ministre des Communications

(4 mois et 9 jours)
Président Jacob Zuma
Cyril Ramaphosa
Gouvernement Zuma
Ramaphosa I
Prédécesseur Ayanda Dlodlo
Successeur Nomvula Mokonyane
Ministre de l'Énergie

(6 mois et 16 jours)
Président Jacob Zuma
Gouvernement Zuma
Prédécesseur Tina Joemat-Pettersson
Successeur David Mahlobo
Biographie
Nom de naissance Mmamoloko Tryphosa Kubayi-Ngubane
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Soweto (Gauteng, Afrique du Sud)
Nationalité Sud-africaine
Parti politique ANC
Diplômée de Université Vista
Université du Witwatersrand

Mmamoloko Tryphosa Kubayi-Ngubane, née le 8 mai 1978 à Soweto, est une femme politique sud-africaine, membre du congrès national africain (ANC) et députée depuis 2009.

Elle occupe plusieurs postes ministériels sous les gouvernements de Jacob Zuma et Cyril Ramaphosa : ministre de l'Énergie (2017), ministre des Communications (2017-2018), ministre de la Science et de la Technologie (2018-2019), ministre du Tourisme (2019-2021), ministre de la Santé par intérim (2021), et ministre du Développement humain (depuis 2021).

Elle a également été membre de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain et conseillère municipale de Johannesbourg (2006-2009).

Origines et études

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Mmamoloko Kubayi naît et grandit à Soweto. Elle vit alors avec sa famille dans une cabane. Sa mère est une employée de maison et une fervente partisane du Congrès national africain. Mmamoloko Kubayi tombe enceinte à l'âge de 17 ans et donne naissance à un fils. Malgré les difficultés, elle termine son parcours scolaire en 1997, avec des résultats lui permettant d'accéder à l'université. Elle fréquente le campus de Soweto de l'université Vista et obtient une licence en psychologie et sociologie en 2000. Elle rejoint également, durant son parcours universitaire la Ligue de jeunesse du Congrès national africain. Elle obtient un diplôme de gestion de projet dans l'établissement Damelin (en) en 2002[1].

En 2015, elle suit une formation complémentaire, en administration publique à l'université du Witwatersrand[2].

Carrière professionnelle

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Mmamoloko Kubayi est d'abord employée comme développeur communautaire dans le secteur non gouvernemental. Elle est ensuite employée à la First National Bank en tant que spécialiste du développement des compétences, puis trouve un emploi dans la division des services bancaires aux entreprises de la Nedbank.

Elle travaille ensuite dans le secteur public en tant que facilitatrice du développement des compétences au sein des services du laboratoire national de santé[1]. Elle est ensuite brièvement directrice du cabinet de la vice-présidente d'Afrique du Sud Phumzile Mlambo-Ngcuka[1],[3].

Carrière politique

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Mmamoloko Kubayi s'implique en effet de plus en plus dans le domaine politique. En 2006, elle a été élue conseillère municipale de la ville de Johannesbourg et devient présidente de la commission des transports de la municipalité. À cette époque, elle est également membre du Conseil exécutif provincial (PEC) de la Ligue des jeunes de l'ANC du Gauteng et devient rapidement secrétaire provinciale adjointe de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain (African National Congress Youth League - ANCYL)[1],[3].

Elle est élue députée en 2009 et exerce les fonctions de whip au sein de certaines commissions parlementaires, sur les propositions législatives des députés. Elle est également whip en chef adjoint du caucus de l'ANC et membre de la commission permanente des crédits, de la commission du règlement et de la commission de programmation[3]. Puis elle travaille comme conseillère parlementaire auprès du nouveau vice-président de l'Afrique du Sud, Kgalema Motlanthe[3]

En mars 2017, le président Jacob Zuma la nomme au poste de ministre de l'Énergie. Elle succède à Tina Joemat-Pettersson[4],[5],[6]. En octobre, elle est nommée ministre des Communications.

En février 2018, le nouveau président, Cyril Ramaphosa, l'a nommée ministre de la Science et de la Technologie[7].

Après les élections de mai 2019, Mmamoloko Kubayi-Ngubane est nommée cette fois nommé ministre du Tourisme, succédant à ce poste à Derek Hanekom[8]. Elle doit notamment gérer, en 2020, dans cette fonction, l'impact de la pandémie de la Covid-19 sur l'activité touristique[9].

Vie privée

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Elle s'est mariée le 16 septembre 2017 à Joel Sihle Ngubane. Elle a deux enfants dont le premier étant né quand elle avait 17 ans[10].

Références

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  1. a b c et d (en) Charl Blignaut, « Kubayi-Ngubane: From pregnant teen to political powerhouse », News24,‎ (lire en ligne)
  2. (en) « Ramaphosa names Nkhensani Kubayi-Ngubane as South Africa’s new Tourism Minister », voyagesafriq,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d (en) « Introducing the executives Cyril Ramaphosa has chosen to serve SA », Business Live,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Gaye Davis, « Rise and rise: New energy minister marks one of Zuma's biggest promotions », EWN,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Zuma names 10 new ministers, 10 new deputies », IOL,‎ (lire en ligne)
  6. (en) « #CabinetReshuffle: Meet your new cabinet ministers », IOL,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « New deputy president, finance minister announced in major Cabinet reshuffle », Mail & Guardian,‎ (lire en ligne).
  8. (en) Greg Nicolson, « Ramaphosa cuts Cabinet from 36 to 28 ministers, half of whom are women », Daily Maverick,‎ (lire en ligne)
  9. Mathilde Boussion, « Coronavirus : l’Afrique du Sud, déjà en récession, craint l’impact de l’épidémie sur son économie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « Husband’s old R11m tender haunts minister », City Press,‎ (lire en ligne)