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Michel Brisseau

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Michel Brisseau
Fonction
Recteur
Universités de Douai
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
DouaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Père
Pierre Brisseau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Grade militaire
Médecin-major (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michel Brisseau était un médecin, né le à Tournai et mort le à Douai.

Michel Brisseau est le fils du médecin Pierre Brisseau (1631-1717). Il obtient son doctorat à l'université de Douai et se fait inscrire au collège des médecins de Tournai comme son père en 1696.

Se distinguant, Michel Brisseau est nommé professeur d'anatomie et de botanique à la faculté de médecine de Douai. Premier professeur royal de médecine à l'Université de Douai, il en est le recteur magnifique en 1727.

Brisseau devient conseiller du roi de France, médecin-major des hôpitaux du roi en Flandre, médecin-pensionnaire de la ville de Tournai et médecin du duc de Berry.

Spécialiste des yeux, Brisseau est le premier démontré le véritable caractère de la cataracte. Dans des communiqués à l'Académie royale des sciences de Paris (dans la séance du 18 mai 1705), puis dans de publications, il montre que la cataracte est l'opacité totale ou partielle du système lenticulaire de l'œil.

  • Nouvelles observations sur la cataracte, lues à l’Académie royale des sciences, le 18 novembre 1705. Tournay, A. Dupuicht, 1706, in-12[1],[2].
  • Deuxièmes observations sur la cataracte. Tournay, 1708, in-8°.
  • Traité de la cataracte et du glaucome, par M. Brisseau le fils, médecin-major des hôpitaux du roy et pensionnaire de la ville de Tournay. Paris, 1709, in-12. L’ouvrage a été traduit en allemand par J. Casper Sommer et publié à Berlin en 1743, in-8°.
  • Lettre touchant les remèdes secrets. Tournay, 1707, in-12.
  • Observations faites par M. Brisseau, conseiller du roy, professeur d’anatomie à l’Université de Douay, etc. Douai, 1716, in-8°.
  • Dissertations sur les mauvaises et pernicieuses qualités du cuivre dans les ustensiles qui servent à la cuisine et à la pharmacie, et sur les salutaires effets du fer, par Brisseau, Tournay, Joveneau, 1745, in-12.

Bibliographie

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  • "Brisseau (Michel)", Biographie nationale de Belgique, tome 3, Académie royale de Belgique
  • D. van Duyse, Michel Brisseau "le Tournaisien" et le siège de la cataracte, Buschmann, 1922
  • Marcel Florkin, dans La Wallonie. Le Pays et les Hommes. Lettres. Arts. Culture, Bruxelles, La Renaissance du Livre, t. II, p. 366
  • Léo-J. Vandewiele, « La Pharmacopée de Douai en manuscrit de Michel Brisseau, fils du propagandiste des sources de Saint-Amand-les-Eaux », dans Revue d'histoire de la pharmacie, 61e année, n° 216, 1973. p. 340-344
  • C. de Warenghien de Flory, Michel Brisseau, recteur magnifique de l'Université de Douai, 5e série, n° II, juillet-septembre 1960, pp. 204-20

Liens externes

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Notes et références

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  1. Michel Brisseau, Nouvelles observations sur la cataracte, Tournai, Anselme du Puicht, , 1re éd. (lire en ligne)
  2. « État de la médecine au XVIIIe siècle », sur www.biusante.parisdescartes.fr, Université de Paris (consulté le ).