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Max Brunel

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Max Brunel
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (91 ans)
VauvertVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
L'Aventurier des salles perduesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Max Brunel est un exploitant de salles de cinéma, écrivain et essayiste français.

Les parents de Max Brunel, épiciers, s'installent à Aigues-Vives avec leur fils, né à Vauvert le , puis partent vivre à Lunel en 1939[1]. Dès son jeune âge, Max Brunel découvre le cinéma au travers des affiches du cinéma Athénée, placardées sur la vitrine de Louis Abric, boulanger et écrivain de langue occitane, dont le commerce est voisin de son domicile[1]. Louis Abric lui conte la vie de Louis Feuillade, réalisateur de cinéma muet qu'il a bien connu[1].

Max Brunel devient à seize ans contrôleur dans une salle lunelloise, puis entre dans les PTT peu de temps après[1]. En parallèle, il ouvre un cinéma à Lunel-Viel dès 1961[1]. Il étend son activité dans d'autres villes de l'Hérault et dans les Cévennes. Il démissionne en 1963 des PTT et prend en charge un réseau de salles gardoises dénommé « Trianon » (Chamborigaud, Champclauson, Le Martinet, Le Pontil, La Vernarède et Saint-Jean-de-Valériscle)[1].

Il est ensuite cogérant du « Modern-Cinéma » de La Grand-Combe[1]. Puis il regagne Lunel où, dans un contexte d'émergence des complexes[2], il fait l'acquisition de la salle de cinéma « Miramar ». En 1984, il cesse son activité de gestion de salles de cinéma[3]. À Montpellier, il intègre l'équipe du « Capitole » avant de prendre sa retraite[1].

En 1995, son livre Les Cinémas de Montpellier : que reste-t-il de nos cinés ?, consacré aux salles obscures montpelliéraines, est remarqué et lui vaut le surnom de « L'Aventurier des salles perdues »[2],[4]. L'auteur décrit avec passion des détails savoureux, rapportés des tournages des films taurins qui ont marqué l'histoire : Louis Feuillade (auteur de la série « Fantômas ») en préparation de la première version de « Mireille » qui n'a jamais été projetée. Du raseteur, Francis San Juan, dans la fonction de conseiller technique pour le film « Chien de pique », tourné à Vauvert, par le réalisateur Yves Allégret et sorti en 1960. Du film « D'où viens-tu Johnny ? », du réalisateur Noël Howard et sorti en 1963, où il a mené une bandido avec Johnny Hallyday[5].

Durant les années 2010, il réalise des conférences sur la thématique du cinéma[4],[6]. Il continue l'activité de chroniqueur sur le cinéma[7],[8], l'histoire[9],[10] et la vie locale[11],[12]. L'écriture de ses articles l'amène à être cité sur d'autres sujets historiques[13],[14],[15].

En 2019, il continue à rédiger des chroniques pour Midi libre[16] et à collaborer avec la section Cinéma du lycée Feuillade[17].

  • Les Cinémas de Montpellier : que reste-t-il de nos cinés ? (préf. Pierre Pitiot), Pézenas, Domens, 1995 (ISBN 2-910457-15-X).
  • Le Cinéma du Père Bruck, Clermont-l'Hérault, Ateliers de la licorne, 1998 (ISBN 2-912670-03-9).
  • Le Cinéma des pêcheurs de lune (ill. Régine Cerda), Clermont-l'Hérault, Ateliers de la licorne, 1999 (ISBN 2-912670-06-3).
  • Gens et histoires de Lunel : et de bouvine ! (ill. Régine Cerda), t. 1, Castries, Le Mistral, 2003 (ISBN 2-84647-027-8).
  • Gens et histoires de Lunel, Castries, Le Mistral, 2002 (ISBN 2-84647-017-0).
  • Lunel d'hier et d'aujourd'hui (ill. Éric Bron et Jean-François Menteyne, préf. Jean Baille), Castries, Le Mistral, 2002 (ISBN 2-84647-014-6).
  • Poèmes pour l'écran (ill. Régine Cerda, postface Pierre Pitiot), Castries, Le Mistral, 2002 (ISBN 2-84647-015-4).
  • Gens et histoires de Lunel, t. 4, Castries, Le Mistral, 2004 (ISBN 2-84647-036-7).
  • L'Hérault fait son cinéma, Castries, Le Mistral, 2004 (ISBN 2-84647-029-4).
  • Avec Jean-François Menteyne, Lunel, hier, aujourd'hui et demain, Castries, Le Mistral, 2005 (ISBN 2-84647-045-6).
  • Gens illustres et lieux du pays lunellois, Castries, Le Mistral, 2006 (ISBN 2-84647-052-9).
  • Gens et histoires de Lunel (ill. Régine Cerda, André Costes et Jean-Luc Saluzzo), t. 5, Castries, Le Mistral, 2007 (ISBN 2-84647-055-3).
  • Aux urnes Lunellois : deux siècles d'élections municipales chez les Pêcheurs de lune, Castries, Le Mistral, 2008 (ISBN 2-84647-062-6).

Références

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  1. a b c d e f g et h Bastide et Durand 1999.
  2. a et b Deltort 2009.
  3. « Entreprise : Monsieur Max Brunel », sur Societe.com, (consulté le ).
  4. a et b DRAC du Languedoc-Roussillon, conseil régional du LR, conseil général de l'Hérault, CC du Pays de Lunel et Rectorat de l'académie de Montpellier, 29e semaines du cinéma Méditerranéen de Lunel : Soirée spéciale : Villetelle (Dossier de Presse), Lunel, Pêcheurs d'images, , 44 p., in-8° (lire en ligne), p. 32.
  5. « Quand le 7e art s'inspire de la tauromachie… », sur francecorrida.blogspot.com, (consulté le ).
  6. « L’histoire du cinéma à Montpellier », sur Midi-Libre, (consulté le ).
  7. Max Brunel, « Le cinéma Athénée de Lunel, un pimpant centenaire » [PDF], sur Midi-Libre, (consulté le ).
  8. Max Brunel et Jean-Marie Pastor, « Un passé cinématographique florissant » [PDF], sur Affichage Libre, (consulté le ), p. 29 sur 40.
  9. Max Brunel, « Autrefois : À propos de la maison natale du Capitaine », sur montpellier.maville.com / Ouest-France, (consulté le ).
  10. Max Brunel, « Lunel : Monnat, Pellet, deux maires pendant le règne de la Terreur », sur Midi-Libre, (consulté le ).
  11. Max Brunel, « Quand « L’Étoile de Bessèges » brillait sur le Pays de Lunel », sur Midi-Libre, (consulté le ).
  12. Max Brunel, « Élie Rauzier : Homme d'action et hummaniste » [PDF], sur Mairie de Valergues, (consulté le ).
  13. Thierry Lefebvre, « Fermeture d’une pharmacie historique à Lunel », Revue d'histoire de la pharmacie, Paris, no 365,‎ , p. 100 (ISSN 0035-2349, lire en ligne, consulté le ).
  14. Jean-Pierre Nieudan, « Vendange d'antan, un symbole social fort », sur buveurs-detiquettes.fr, (consulté le ).
  15. Martin Barnier, « Une histoire technologique : l'exemple du son avant le parlant », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Belin (France), nos 51-4,‎ , p. 10-20 (ISSN 1776-3045, lire en ligne, consulté le ).
  16. Max Brunel, « Vie de Pierre Causse, prêtre et mainteneur de la langue d’Oc », sur cmission.fr, (consulté le ).
  17. Joëlle Sanchez Valat, « Max Brunel régale les lecteurs lunellois du dimanche, depuis dix-neuf ans », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • [Bastide et Durand 1999] « Brunel, Max », dans Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, Dictionnaire du cinéma dans le Gard, Montpellier, Les Presses du Languedoc, (ISBN 2-85998-215-9), p. 44-45.
  • [Deltort 2009] Nicolas Deltort, « Max, l’aventurier des salles perdues », La Gazette de Montpellier,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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