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Mars 1824

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Mars 1824
Nombre de jours 31
Premier jour Lundi 1er mars 1824
1er jour de la semaine 10
Dernier jour Mercredi 31 mars 1824
3e jour de la semaine 14
Calendrier
mars 1824
Sem Lu Ma Me Je Ve Sa Di
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11 8 9 10 11 12 13 14
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1824Années 1820XIXe siècle

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Mars précédent et suivant

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Événements

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  • 6 mars, France : élection de la Chambre retrouvée.
    • Chambre retrouvée (ultras) de 1824 à 1827. Assuré que les nouvelles élections, dans l’euphorie de la victoire en Espagne, lui assureront une large majorité, le roi dissout la Chambre en décembre 1823. Les mesures de dégrèvement d’impôt des opposants, qui perdent ainsi le cens nécessaire, les instructions données aux fonctionnaires, invités par le ministre de la Guerre à prendre l’engagement écrit de voter pour le candidat officiel assurent un succès éclatant : seulement 15 opposants dans une Chambre de 430 députés, dont 264 fonctionnaires désignés au choix des électeurs par le roi. Pour consolider cette victoire, le gouvernement supprime le renouvellement annuel par cinquième.
    • La Chambre retrouvée propose d’abroger les « lois impies de la Révolution » et de « punir le sacrilège » comme premiers points d’un programme prévoyant une diminution du nombre de fonctionnaires et leur recrutement dans des milieux qui ne soient pas « dépourvus de fortune ». Le ministère propose une loi punissant de mort le vol avec effraction d’objets consacrés au culte de la religion de l’État.
    • Le ministre des Affaires ecclésiastiques et de l’Instruction publique Frayssinous (1824-1828) fait adopter plusieurs mesures réactionnaires : fermeture de l’École normale supérieure et des cours des écoles de médecine, transfert aux évêques du contrôle universitaire sur les écoles primaires, etc.
  • 11 mars, États-Unis : fondation du Bureau des affaires indiennes, rattaché au ministère de la guerre et établi à Washington. Chargé de régler les litiges territoriaux, ce bureau se transformera en un outil de colonisation des terres indiennes.
  • 25 mars : par décret impérial, entrée en vigueur de la première charte constitutionnelle brésilienne, la première constitution dans l'histoire de ce pays[1]. Liberté religieuse. Le catholicisme est reconnu comme religion d’État. L’empereur obtient un pouvoir modérateur (poder moderador). Il nomme les sénateurs, convoque l’assemblée générale, sanctionne leurs décrets et leurs résolutions, approuve ou suspend les résolutions des assemblées législatives provinciales, proroge ou ajourne l’assemblée générale, dissout la chambre des députés, nomme et renvoie librement les ministres, suspend les magistrats, exerce le droit de grâce et d’amnistie. Il utilise son pouvoir modérateur pour affermir l’État et renforcer l’exécutif face au législatif, en faisant alterner gouvernements libéraux et conservateurs.
Gustav Kirchhoff

Notes et références

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  1. Constitution brésilienne de 1824 Armelle Enders, Histoire du Brésil contemporain : XIXe-XXe siècles, Éditions Complexe, , 282 p. (ISBN 978-2-87027-637-2, présentation en ligne)

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