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Marine royale néerlandaise

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Marine royale néerlandaise
Image illustrative de l’article Marine royale néerlandaise

Création
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Allégeance Royaume des Pays-Bas
Type Marine de guerre
Effectif 9 246 militaires et 850 civils (2 013[1])
Fait partie de Armée néerlandaise
Composée de Defensie Helikopter Commando : 6 escadrons[2]
Infanterie de marine des Pays-Bas : 2 300 personnes
Ancienne dénomination Marine de la république des Provinces-Unies
Devise « Veiligheid op en vanuit zee »
(Sécurité sur et grâce à la mer)
Équipement 65 bâtiments
Guerres Guerre de Quatre-Vingts Ans
Guerre néerlando-portugaise
Guerres anglo-néerlandaises
Guerre de Succession d'Espagne
Guerre de la Quadruple-Alliance
Seconde Guerre mondiale
Commandant Lieutenant général Rob Kramer
Commandant historique Michiel de Ruyter
Maarten Tromp
Karel Doorman
Pavillon
Pavillon de beaupré

La Marine royale néerlandaise (en néerlandais : Koninklijke Marine, KM) est la marine de guerre néerlandaise. Établie dans sa forme actuelle le 15 mars 1815, elle constitue l'une des quatre branches des Forces armées néerlandaises. Son ancêtre la plus ancienne, la marine des Pays-Bas des Habsbourg, est fondée le 8 janvier 1488 par l'amiral Philippe de Clèves. Elle compte 65 bâtiments pour un effectif d'environ 10 000 personnes.

Création de la Marine royale néerlandaise

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La bataille du Dogger Bank en 1781 vit la participation de la marine de la république des Provinces-Unies.

La Marine royale néerlandaise est fondée lors de la création du royaume uni des Pays-Bas en 1815. Elle succède à la flotte de la République batave et à celle du royaume de Hollande, héritières de la Marine de la république des Provinces-Unies (Staatse vloot), qui est longtemps l'une des grandes marines d'Europe et affronte fréquemment ses homologues espagnole, britannique et française jusqu'aux guerres napoléoniennes.

En 1829, elle fonde l'Institut Royal de la Marine pour la formation de ses officiers de marine.

Elle se consacre alors essentiellement à la défense des Indes orientales néerlandaises.

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale durant laquelle les Pays-Bas resteront neutres, elle dispose de la flotte suivante :

Evolution du financement

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Grande puissance navale jusqu'a la fin du 18e siècle, elle décline lors de la seconde révolution industrielle où la marine connaît une profonde évolution passant des voiliers aux navires à vapeur, puis aux cuirassés, augmentant considérablement le coût d'un navire de guerre. Pour illustrer : entre 1880 et 1913, le budget de la Royal Navy britannique est passé de 126 millions à 643 millions de florins, soit une augmentation de 410 %. Au cours de la même période, le budget néerlandais de la marine a augmenté de 12,6 millions à 19,8 florins, soit une augmentation de 57 %. Le budget néerlandais représentait-il en 1880 10 % du budget britannique, en 1913 il était tombé à 3,1 %.

Implication dans les conflits

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La Marine royale néerlandaise, après avoir combattu contre l'empire du Japon lors des campagnes du Pacifique et participé à la bataille des Pays-Bas en 1940, lutte lors de la révolution nationale indonésienne, puis en 1962 lors de la bataille de la mer d'Arafura.

Guerre froide

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Les Pays-Bas sont un des membres fondateurs de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). Leur marine participe depuis son activation en 1968 à la Standing Naval Force Atlantic renommé en 2005 Standing NATO Maritime Group 1[3]. Dans ce cadre, les Lockheed P-2 Neptune puis les Lockheed P-3 Orion de la Marine royale néerlandaise basé à Leyde et à Curaçao pouvaient utiliser des grenades anti-sous-marines nucléaires américaines entreposées au Royaume-Uni durant la guerre froide à la suite d'un mémorandum signé en 1965.

En 1980, sa flotte de surface est composée de 12 frégates de la classe Kortenaer de 3 050 t en service de 1978 à 2003, de deux grandes frégates anti-aériennes de la classe Tromp déplaçant 4 377 t en service de 1974 à 2000 et de six frégates de lutte anti-sous-marine de la classe Van Speijk en service de 1967 à 1989, soit 20 grandes unités de surface combattantes, Sa force sous-marine a huit bateaux, quatre classe Dolfijn en service de 1960 à 1992, deux classe Zwaardvis en service de 1972 à 1995 et les deux premiers des quatre classe Walrus.

Dans les années 2020

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En 2023, elle dispose de 4 frégates de la classe De Zeven Provinciën déplaçant 6 050 tonnes entré en service entre 2003 et 2005 et 2 de la classe Karel Doorman, dont l'une est inactive par manque de personnels. La flotte sous-marine a 4 bateaux de la classe Walrus.

Préfixes des navires

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Le préfixe international pour la marine néerlandaise est HNLMS (His/Her Netherlands Majesty’s Ship, « Navire de sa Majesté des Pays-Bas »)[4]. HNMS est quelquefois utilisé[5], bien que ce préfixe soit aussi utilisé pour les navires de la Marine royale norvégienne[6]. La Marine royale néerlandaise utilise elle les préfixes Zr. Ms. (Zijner Majesteits) quand un roi est sur le trône et Hr. Ms. (Harer Majesteits) quand il s'agit d'une reine, les deux ayant le sens de (navire) de Sa Majesté[7].

Composition

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Composition au début des années 2020

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La frégate tête de série de la classe De Zeven Provinciën.
HNLMS Rotterdam (1998)
HNLMS Karel Doorman (A833) à Le Helder
Sous-marin HNLMS Dolfijn de classe Walrus.

Les hélicoptères embarqués par les unités marines sont enregistrés sous tutelle de l'Aéronautique navale néerlandaise.

Porte-avions

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Le Karel Doorman (R81) lançant un Hawker Sea Fury en 1956.

Durant la bataille de l’Atlantique de la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas acquièrent une certaine expérience en opérant les CAM ships Gadila et Macoma. Dès 1946, la Koninklijke Marine reçoit de la Royal Navy le porte-avions d'escorte HMS Nairana, un bâtiment de classe Nairana, qu’elle renomme en HNLMS Karel Doorman (QH1). Le bâtiment est retourné aux Britanniques en 1948.

Le , Le HMS Venerable (R63), un porte-avions de classe Colossus, construit entre 1942 et 1945, entre en service en devenant le 2e HRMS Karel Doorman (R81). Durant ses premières années de service, le bâtiment embarque 24 Fairey Firefly et Sea Fury destinés à l'appui aérien rapproché et à l’attaque en mer, plus un Sea Otter de SAR, remplacé par un hélicoptère Sikorsky S-51. De 1955 à 1958, le Karel Doorman est considérablement transformé (installation d'un pont oblique à 8°, remplacement de l’îlot d’origine par des superstructures inspirées de celles des croiseurs de classe De Ruyter, nouvel armement à base de 10 canons Bofors 40L70 de 40 mm, nouveaux radars). Les deux années suivantes, le groupe aéronaval 5[8] (Smaldeel V) évolue en mer du Nord avec à son bord 14 bombardiers Avenger, 10 chasseurs Sea Hawk et 2 hélicoptères S-55. Le , le bâtiment est envoyé en Extrême-Orient pour « montrer les couleurs » durant la conquête par l'Indonésie de la Nouvelle-Guinée[9]. En 1961, l'avionique est une nouvelle fois améliorée et la Smaldell V[10] mène ses opérations pour l’OTAN à partir d’Invergordon (Écosse) avec la lutte anti-sous-marine pour mission principale. L'aviation embarquée est donc modifiée et comprend huit Grumman S-2 Tracker et six hélicoptères S-58, bien que l'on ait décidé son retrait du service au début des années 1970, des avions de patrouille maritime ASM le remplaçant dans ce rôle.

En 1968, le Karel Doorman est immobilisé par un incendie. Le coût des réparations est tel que le bâtiment est vendu à l’Argentine. Il faut attendre 40 ans pour que la Koninklijke Marine s'intéresse à nouveau aux porte-aéronefs. La famille Enforcer des arsenaux néerlandais Royal Schelde, qui comprend des bâtiments modulaires allant du LPD de 8 000 ou 13 000 tonnes de classe Rotterdam (deux exemplaires en service) au LHD de 18 000 tonnes, pourrait répondre à ce besoin.

  • 1 LHD

Notes et références

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  1. (nl) « Réservistes de la Marine royale néerlandaise », sur defensie.nl (consulté le ).
  2. (nl) « Defensie Helikopter Commando », sur defensie.nl (consulté le ).
  3. (en)[PDF]« STANAVFORLANT », sur Axford Adobe, (consulté le )
  4. « List of Acronyms Preceding the Name of a Ship », Corporation of Lower St. Lawrence Pilots (consulté le )
  5. See for example Paul M. Edwards, Historical Dictionary of the Korean War, (lire en ligne), p. 114.
  6. See for example « King Harald V at Washington Navy Yard Marks Historic Alliance », Royal Norwegian Embassy in Washington (consulté le )
  7. (nl) « Defensieschepen worden meteen Zr. Ms. in plaats van Hr. Ms. », Volkskrant,‎
  8. Comprenant des destroyers de classe Friesland et Holland et, parfois, un SSK de classe Walrus
  9. Duce Hellema, « De Karel Doorman in Nieuw Guinea », 2005
  10. Comprenant les destroyers HMRS Limburg, Groningen, Drenthe et Holland ainsi que des SSK de classe Dolfjin

Articles connexes

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Liens externes

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