Mango (Togo)
Mango ou Sansanné-Mango | |
Mirador d'observation des hippopotames de la mare de Koumbeloti. | |
Administration | |
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Pays | Togo |
Région | Région des Savanes |
Maire Mandat |
BABOUDOU Seidou 2019 |
Indicatif téléphonique international | +(228) |
Fuseau horaire | UTC +0 |
Démographie | |
Gentilé | Anoufo, Anufo ou Anufom |
Population | 42 397 hab. (Recensement Général de la Population du Togo - 2010; actualisation partielle 2014) |
Densité | 1 146 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 10° 21′ 26″ nord, 0° 28′ 16″ est |
Altitude | 208 m Min. 180 m Max. 222 m |
Superficie | 3 700 ha = 37 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://facebook.com/commune.oti.un |
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Mango ou Sansanné-Mango est une ville du Togo, deuxième plus importante de la région des Savanes.
Mango est le chef-lieu de la préfecture de l'Oti.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation géographique
[modifier | modifier le code]Mango est située à environ 75 km de Dapaong. Elle est drainée par le deuxième plus grand fleuve du Togo, l'Oti, qui alimente la ville et ses environs en eau douce et potable.
Population
[modifier | modifier le code]Les habitants de Mango sont des Anufo (ou Anoufo, Anufom). Ils sont appelés « Tchokossi » par leurs voisins du Togo. La ville compte environ 41 464 habitants en 2007, dont la grande majorité a moins de 20 ans.
Economie
[modifier | modifier le code]Les principales ressources proviennent de l'artisanat, du commerce et de l'élevage, mais surtout de l'agriculture (70 %) : culture du coton, du soja, du mil, du maïs et de l'igname.
Transports
[modifier | modifier le code]Mango est desservie par les transports routiers comme les quinze places de la gare routière d'Agbalépédo, les bus de La Poste, SKV, etc. Elle est également desservie par l'aéroport Sansanné-Mango.
Histoire
[modifier | modifier le code]Louis-Gustave Binger qui visite la ville en écrit à son sujet : « La présence des Traouré, antérieure à la création de Sansanné-Mango prouve que dans ce pays il y avait déjà de nombreuses colonies mandé, et que Sansanné-Mango est au contraire un établissement mandé, relativement récent »[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- L-G. Binger, Du Niger au golfe de Guinée, vol. 2, Hachette, 1892, p. 40
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Prost, La langue des Anufom de Sansanné-Mango (Togo), Université de Dakar, 1964?, 80 p.