Aller au contenu

Limeyrat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Limeyrat
Limeyrat
Le bourg de Limeyrat.
Blason de Limeyrat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Claude Sautier
2020-2026
Code postal 24210
Code commune 24241
Démographie
Population
municipale
434 hab. (2021 en évolution de −3,56 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 38″ nord, 0° 58′ 51″ est
Altitude Min. 143 m
Max. 266 m
Superficie 19,72 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Limeyrat
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Limeyrat
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Limeyrat
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Limeyrat
Liens
Site web Site officiel

Limeyrat est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Généralités

[modifier | modifier le code]

Localisée dans l'est du département de la Dordogne, la commune de Limeyrat est située sur les hauteurs entre deux affluents de l'Isle, l'Auvézère et le Manoire.

Autrefois desservi par la gare de Limeyrat sur la ligne ferroviaire Périgueux - Brive mais à l'écart des routes principales, le bourg de Limeyrat est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Thenon et vingt kilomètres à l'est de Périgueux.

La commune est desservie au nord par la route départementale 68. Elle est également traversée du nord-est à l'ouest sur six kilomètres par l'autoroute A89 dont les échangeurs les plus proches, 16 Périgueux-Est et 17 Thenon sont éloignés du bourg de Limeyrat d'une quinzaine de kilomètres par la route.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Limeyrat est limitrophe de cinq autres communes.


Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Limeyrat est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3(Bz), date du Bajocien moyen au Bathonien inférieur, composée de calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et de stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 759 - Périgueux (est) » et « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Limeyrat.

Relief et paysages

[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 143 m[6] au nord, sur la RD 68, en limite de la commune de Brouchaud, à côté du Puits de Bontemps où naît la résurgence du Blâme, et 266[6] ou 267 m tout au sud, au lieu-dit la Fon de la Marquise[7],[8].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,72 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,07 km2[3].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de près de 4 km de longueur totale[16],[Carte 1].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ». La première est caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours). La seconde présente une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 7 km à vol d'oiseau[22], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Au , Limeyrat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27] et hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), prairies (0,4 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Limeyrat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Limeyrat est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Limeyrat.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 54,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[38].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

La première mention écrite connue du lieu est attestée par un pouillé du XIIIe siècle sous la forme Limeyrac[39], latinisée ensuite en 1395 sous la forme Limeracum[40]. Cette appellation dérive d'un nom de personne germanique Lithomar[41], latinisé en Liutmarus avec le suffixe -iacum[40], correspondant au « domaine de Liutmarus ».

En occitan, la commune porte le nom de Limeirac[42].

Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[43].

Au XIVe siècle Limeyrat (Lymayrac) faisait partie de la châtellenie d'Auberoche[44].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Limeyrac.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune de Limeyrat a, dès 1790, été rattachée au canton de Thenon qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

En 2017, Limeyrat est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[46],[47].

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[50]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1823 1828 Nebout Lapinolie    
1828 1832 Lapinolie    
1832 1837 Monteil    
1837 1843 Duverger    
1843 1851 Duverger fils    
1851 août 1870 Lapinolie    
1870 1874 Duverger    
1874 1878 Eimery    
1878 mai 1884 Théophile Petit    
mai 1884 décembre 1892 Léon Eimery    
décembre 1892 1915 Pierre Daurat[Note 4]    
1915 décembre 1919 Jean Huguet    
décembre 1919 1924 Numa Bonnet    
août 1924 mai 1925 Émile Brout    
mai 1925 1933 Victorin Brout    
avril 1933 1965 René Brassat Lapeyrière    
mars 1965 août 1965 Léopold Moulinier    
1965 mars 2001 Gabriel Moulinier   Retraité de l'agriculture
mars 2001[51]
(réélu en mai 2020)
En cours Claude Sautier PS[52] Enseignant

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Limeyrat est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Fossemagne et Saint-Antoine-d'Auberoche au niveau des classes de primaire. À la rentrée de , la commune de Saint-Antoine-d'Auberoche n'accueillera plus d'enfant scolarisés, qui seront alors dirigés vers les deux autres communes[53].

Dans le domaine judiciaire, Limeyrat relève[54] :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].

En 2021, la commune comptait 434 habitants[Note 5], en évolution de −3,56 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
467422440510554527529612555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
525486504514523485507464523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
437421425377374365360381351
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
371343394408427436441455447
2021 - - - - - - - -
434--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
Une des carrières de Bontemps.

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 196 personnes, soit 43,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-huit) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,4 %.

Établissements

[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte vingt-six établissements[60], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois dans l'industrie[61].

Entreprises

[modifier | modifier le code]

La commune accueille trois entreprises spécialisées dans l'extraction minérale : Bontemps et Occitanie Pierres pour la pierre de taille, et CMC pour des granulats[62].

Installées en 1999 à Limeyrat, « Les Carrières de Bontemps » exploitent la pierre, principalement pour le marché du dallage (50 000 à 60 000 m2 de dallage par an[63]). Elles emploient près de 60 salariés en 2019 et leur chiffre d'affaires s'effectue à 40 % à l'exportation[64].

Parmi les entreprises ayant leur siège social en Dordogne, tous secteurs confondus, « Les Carrières de Bontemps » (taille, façonnage et finissage de pierres), implantée à Limeyrat, se classe 33e quant au chiffre d'affaires à l'exportation avec 1 410 k€[65].

Mises en redressement judiciaire, les Carrières de Bontemps sont reprises par les Carrières de Thiviers en avec 28 salariés (contre 39 précédemment)[66].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
Le causse de Thenon au nord-est de la commune.

Au nord, limité approximativement par une ligne reliant les hameaux de la Chosédie et de la Pinolie, environ 40 % du territoire de la commune fait partie du causse de Thenon qui s'étend également sur six autres communes. Cette zone calcaire boisée remarquable pour sa flore spécifique est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2[70],[71].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Distinctions culturelles

[modifier | modifier le code]

Limeyrat est « Village en poésie » depuis , label décerné par le Printemps des poètes aux villages qui donnent à la poésie une place prépondérante dans la vie culturelle locale. Ainsi, depuis 2002, Limeyrat organise tous les deux ans une manifestation poétique d'ampleur, festival alliant poésie, arts visuels et spectacle vivant. Le village accueille à cette occasion des poètes en résidence d'écriture.

Limeyrat fait partie des communes ayant reçu en 2010 l’étoile verte espérantiste[réf. nécessaire], distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Limeyrat Blason
D'azur à trois serpents volants posés en pal.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Démissionnaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Limeyrat » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Limeyrat » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Limeyrat », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. « 267 » sur Géoportail (consulté le 30 juin 2022)..
  8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Limeyrat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Limeyrat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  17. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  22. « Orthodromie entre Limeyrat et Thenon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Thenon » (commune de Thenon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Station Météo-France « Thenon » (commune de Thenon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  27. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Limeyrat », sur Géorisques (consulté le ).
  32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  34. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  35. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  38. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  39. Vicomte de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, (présentation en ligne), L-Z, LIMEYRAC, sur le site guyenne.fr, consulté le 13 mai 2016.
  40. a et b Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 201-202.
  41. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition, Librairie Guénégaud, 1989, 1re édition en 1963, (ISBN 2-85023-076-6), p. 404.
  42. Le nom occitan des communes du Périgord - Limeirac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  43. (en) Sean Czarnecki, Sol 3034: Mars Science Buffet, NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
  44. Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 242, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1).
  45. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  46. [PDF] « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.
  47. [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
  48. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.
  49. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 octobre 2020.
  50. Sources : listes établies par la mairie de Limeyrat + registres de délibérations (période 1881-1958), consultés en 2012.
  51. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 21 août 2014.
  52. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 26.
  53. Aimée Faconnier, « À Saint-Antoine-d'Auberoche, l'école, c'est définitivement fini », Sud Ouest édition Dordogne, 4 juillet 2015, p. 14.
  54. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. « Fête patronale », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20.
  59. Dossier complet - Commune de Limeyrat (24241) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 28 novembre 2018.
  60. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  61. Dossier complet - Commune de Limeyrat (24241) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 28 novembre 2018.
  62. Grégoire Morizet, « Mécontentement général », Sud Ouest édition Périgueux, .
  63. Benoît Martin, « La pierre veut rimer avec plan de carrière », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 18-19.
  64. Thoma Mankowski, « C'est ça, faire carrière », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 14-15.
  65. « Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, , p. 33.
  66. Anne-Marie Siméon, « Les carrières reprises par celles de Thiviers », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 14.
  67. « Dolmen de Peyrelevade », notice no PA00082615, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 février 2011.
  68. « Église de Limeyrat », notice no PA00082616, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 février 2011.
  69. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 103, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X).
  70. [PDF] « Causse de Thenon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 18 octobre 2012.
  71. [PDF] « Carte de la ZNIEFF 2655 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 18 octobre 2012.