Les Sept Péchés capitaux (film, 1952)
Titre original | I sette peccati capitali |
---|---|
Réalisation |
Eduardo De Filippo Jean Dréville Yves Allégret Carlo Rim Roberto Rossellini Claude Autant-Lara Georges Lacombe |
Scénario |
Eduardo De Filippo Charles Spaak Carlo Rim Jean Aurenche Pierre Bost |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France, Italie |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 148 minutes |
Sortie | 1952 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Sept Péchés capitaux (I sette peccati capitali) est un film à sketches franco-italien, en sept tableaux réalisés par sept réalisateurs différents, sorti en 1952.
Le film a été distribué sans le septième tableau dans sa version italienne.
Synopsis global
[modifier | modifier le code]Dans une fête foraine, un meneur de jeu attire les badauds et illustre pour eux les sept péchés capitaux :
- L'Avarice et la Colère ;
- La Paresse ;
- La Luxure ;
- L'Envie ;
- La Gourmandise ;
- L'Orgueil ;
- Le Huitième Péché[1].
Fiche technique globale
[modifier | modifier le code]- Titre français : Les Sept Péchés capitaux
- Titre italien : I sette peccati capitali
- Musique : René Cloërec, Yves Baudrier
- Production : Henry Deutschmeister, F. Kretschmer, Turi Vasile
- Société de production : Franco-London Film (Paris), Film Costellazione (Rome)
- Société de distribution : France : Gaumont ; Italie : Twentieth Century Fox
- Pays d’origine : France, Italie
- Langue : français, italien
- Format : noir et blanc - 35 mm - son mono
- Genre : comédie dramatique
- Dates de sortie :
Détail des tableaux
[modifier | modifier le code]L'Avarice et la Colère
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]Un propriétaire, M. Alvaro, dont la femme est coléreuse, refuse un délai à l'un de ses locataires, Eduardo, qui ne peut payer son loyer. La dernière colère de l'épouse permettra au locataire de s'acquitter de sa dette.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Eduardo De Filippo
- Scénario : Eduardo De Filippo, Charles Spaak, d'après une œuvre d'Hervé Bazin
- Décors : Ugo Bloettler
- Photographie : Enzo Serafin
Distribution
[modifier | modifier le code]- Isa Miranda : Mme Alvaro
- Eduardo De Filippo : Eduardo
- Paolo Stoppa : M. Alvaro
La Paresse
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]Une fois de plus, les hommes fabriquent des engins de plus en plus meurtriers ; saint Pierre envoie sur terre « la Paresse » pour modérer leur ardeur. Le monde tombe alors en léthargie. Le saint doit venir lui-même parmi les hommes pour demander à la Paresse de réduire l'efficacité de ses actions. L'équilibre est alors rétabli.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Jean Dréville, assisté de Paul Feyder
- Scénario, adaptation et dialogues : Carlo Rim
- Décors : Auguste Capelier
- Photographie : André Thomas
- Son : Georges Leblond
- Montage : Claude Nicole
Distribution
[modifier | modifier le code]- Noël-Noël : le directeur (saint Pierre)
- Jacqueline Plessis : la Paresse
- Louis de Funès : Gaston Martin
- Madeleine Barbulée : la secrétaire
- Paul Azaïs : le patron du restaurant
- Claire Gérard : la Belge
- Janine Miller : la standardiste
- Jean Solar : le secrétaire
La Luxure
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]Les premiers émois d'une adolescente, Chantal, qui se croit enceinte, rapprochent celui qu'elle croit être son séducteur, Ravila, de sa mère, Mme Bianca la belle aubergiste.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Yves Allégret
- Scénario, adaptation et dialogues : Jean Aurenche et Pierre Bost, d'après une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly
- Décors : Auguste Capelier
- Photographie : Roger Hubert
- Son : Jean Rieul
Distribution
[modifier | modifier le code]- Viviane Romance : Mme Bianca (Mme Blanc)
- Franck Villard : Ravila
- Francette Vernillat : Chantal
- Maurice Ronet : le curé
- Philippe Richard : l’évêque
- Jacques Fabbri : Julien
- Claude Arvelle : la servante
- Sophie Sel : l'amie de Chantal
- Gabriel Gobin : le gendarme
L'Envie
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]Camille, une jeune Française, jalouse de l'affection que son époux Olivier, peintre, porte à sa chatte, jette le félin du haut d'une terrasse. Se rendant compte que sa femme est envieuse, le peintre se sépare d'elle.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Roberto Rossellini, assisté d'Antonio Pietrangeli
- Scénario, adaptation et dialogues : Diego Fabbri, Roberto Rossellini, Liana Ferri, Turi Vasile, d'après le roman La Chatte de Colette
- Décors : Ugo Boettler
- Photographie : Enzo Serafin
- Montage : Louisette Hautecoeur
Distribution
[modifier | modifier le code]- Andrée Debar : Camille
- Orfeo Tamburi : Olivier
- Nicola Ciarletta : le modèle
La Gourmandise
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]Hébergé pour la nuit par un couple de paysans, un médecin de campagne, Antonin, est invité à partager la couche de ses hôtes, après un souper au cours duquel il a fort apprécié un excellent fromage. La sensuelle paysanne fait quelques avances à son invité et lui demande ce qu'il désire. Antonin se lève aussitôt pour terminer le fromage.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Carlo Rim
- Scénario, adaptation et dialogues : Carlo Rim
- Décors : Auguste Capelier
- Photographie : Robert Lefebvre
- Son : Louis Kieffer
- Montage : Louisette Hautecoeur
Distribution
[modifier | modifier le code]- Henri Vidal : Henri et Antonin
- Claudine Dupuis : la paysanne
- Jean Richard : le paysan
- Paul Faivre : un joueur de cartes
- Yvonne Yma : une convive
L'Orgueil
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]Des revers de fortune se sont abattus sur Mme de Pallières et sa fille Anne-Marie. Cette dernière, invitée à une réception, refuse de se prêter à la fouille qui suit le vol d'un bijou, puis elle jette son sac dans lequel on découvre quelques sandwiches qu'elle avait subtilisés pour les apporter à sa mère. Le bijou retrouvé, elle quitte fièrement le bal.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Claude Autant-Lara
- Scénario, adaptation et dialogues : Jean Aurenche, Pierre Bost, Claude Autant-Lara
- Décors : Max Douy
- Costumes : Pierre Balmain
- Photographie : André Bac
- Son : Jean Rieul
- Montage : Madeleine Gug
Distribution
[modifier | modifier le code]- Michèle Morgan : Anne-Marie de Pallières
- Françoise Rosay : Élisabeth de Pallières
- Louis Seigner : l’oncle Henri
- Jean Debucourt : M. Signac
- Yolande Laffon : Mme Signac
- Marcelle Praince : la présidente
- Marguerite Cassan : Isabelle Signac
- Frédérique Hébrard : la jeune fille
- Robert Auboyneau : le plaisantin
- Julienne Paroli : la servante
- Yves Brainville : le commandant
- Germaine Stainval : une invitée
- Sacha Pitoëff : le pianiste
Le Huitième Péché
[modifier | modifier le code]Synopsis
[modifier | modifier le code]L'illustration terminée, le bateleur harangue la foule en lui demandant de ne pas succomber au huitième péché capital, « l'imagination », et de ne jamais porter un jugement sur les seules apparences[1]. On y voit sept personnages aux allures équivoques entrer dans un endroit mal défini. Ainsi, un jeune marin arrive en taxi avec un gros évêque qui règle la course. Puis un homme souriant, costumé en mandarin, offre des bonbons à une fillette ; une dame qu'on pourrait prendre pour une mère maquerelle s'adresse à une jolie femme dénudée ; un Africain au torse nu sert de guide aux nouveaux arrivants. Mais tout ceci est une mise en scène destinée à un peintre et non ce que tout aurait pu nous conduire à penser. Ces sept personnages sont réunis pour une peinture intitulée Ils ont tous vu.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Georges Lacombe
- Scénario, adaptation et dialogues : René Wheeler, d'après une idée de Léo Joannon
- Décors : Max Douy
- Photographie : Robert Lefebvre
- Son : Jean Rieul
Distribution
[modifier | modifier le code]- Gérard Philipe : le meneur de jeu et le peintre
- Robert Dalban : le forain
- Alfred Baillou : le bossu
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ce septième tableau ne figure pas dans la version qui a été distribuée en langue italienne.
Annexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Les Sept Péchés capitaux, L'Avarice et la Colère sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Les Sept Péchés capitaux, La Paresse sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Les Sept Péchés capitaux, La Luxure sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Les Sept Péchés capitaux, La Gourmandise sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Les Sept Péchés capitaux, L'Envie sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Les Sept Péchés capitaux, L'Orgueil sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Les Sept Péchés capitaux, Le Huitième Péché sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Film français sorti en 1952
- Film italien sorti en 1952
- Film dramatique français
- Film dramatique italien
- Film réalisé par Eduardo De Filippo
- Film réalisé par Roberto Rossellini
- Film réalisé par Claude Autant-Lara
- Film réalisé par Yves Allégret
- Film réalisé par Jean Dréville
- Film réalisé par Georges Lacombe
- Film scénarisé par Charles Spaak
- Film scénarisé par Jean Aurenche
- Film scénarisé par Pierre Bost
- Film tiré d'une œuvre de Colette
- Film tiré d'une œuvre de Jules Barbey d'Aurevilly
- Film à sketches français
- Film à sketches italien
- Film en français
- Film en italien
- Film français en noir et blanc
- Film italien en noir et blanc
- Film avec une musique composée par René Cloërec
- Film avec une musique composée par Yves Baudrier