Les Rendez-vous du diable
Réalisation | Haroun Tazieff |
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Sociétés de production | Union générale cinématographique |
Pays de production | France |
Genre | documentaire |
Durée | 80 minutes |
Sortie | 1959 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Rendez-vous du diable est un film documentaire français réalisé par Haroun Tazieff tourné en 1958, sorti le .
Ce film d'une durée de 80 min est le plus connu d'Haroun Tazieff, un peu à l'instar du Monde du silence de Cousteau, film qui a inspiré Tazieff[1].
Synopsis
[modifier | modifier le code]Le célèbre géologue a filmé les cratères en activité de volcans d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine. Tazieff cherche toujours à être au plus près du cratère, malgré le danger couru et les risques permanents à prendre, afin de nous plonger au cœur de l’éruption.
Les volcans visités sont le Sakurajima et l'Aso-San au Japon, le Taal aux Philippines, l'Anak Krakatoa, le Sumbing et le Mérapi en Indonésie, l'Izalco au Salvador, le Stromboli et l'Etna en Italie, et Faïal au Portugal.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre original : Les Rendez-vous du diable
- Titre alternatif : Vulcano
- Réalisateur : Haroun Tazieff
- Texte : Paul Guimard et R. M. Arlaud
- Musique : Marius-François Gaillard
- Photographie : Haroun Tazieff avec la collaboration de Pierre Bichet, Aldo Scavarda, Wanwo Runtu[1]
- Conseils techniques : René Le Hénaff
- Son : René Sarazin, Antoine Petitjean
- Montage : Jean Hamon, Michel Leroy, Monique Fardoulis, Josée Matarasso
- Schémas animés : Équipe Arcady
- Production : Jacques Constant, Haroun Tazieff
- Coproduction : Union générale cinématographique
- Format : couleur (Agfacolor et Kodachrome) - son mono
- Genre : Documentaire
- Durée : 80 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Haroun Tazieff : lui-même
- Claude Dasset : récitant
- Jean Danet : récitant
Genèse
[modifier | modifier le code]Sur les conseils de Paul-Émile Victor, qui a un projet similaire, Tazieff se lance dans le projet de réaliser un film long métrage[2]. Tazieff, a déjà réalisé plusieurs documentaires courts métrages avec sa caméra 16 mm, légère et qu'il peut manier seul, mais pour un long métrage il faut passer au 35 mm, du matériel beaucoup plus lourd. Il faut donc trouver un cadreur capable de l'accompagner jusqu'au sommet des volcans[3]. Par l'entremise d'un ami, il choisit pour compagnon de route Pierre Bichet, qui n'a aucune expérience cinématographique, mais qui est artiste peintre professionnel et spéléologue. Ensemble, ils vont faire le tour du monde, de volcan en volcan, pendant deux ans, de 1955 à 1957. Après un an de montage, le film est présenté à la fin de l'année 1958[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Prix Pellman du cinéma 1959
- Festival international du film de Melbourne 1962 : meilleur court métrage (pour la version anglaise)
- British Academy Film Awards 1962 : meilleur film documentaire (pour la version anglaise)
Postérité
[modifier | modifier le code]Des plans de volcan issus de ce documentaire sont utilisés dans le film Fantomas se déchaîne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Thierry Lefebvre, « L'éruption du cinéma : Aux sources des Rendez-vous du Diable », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, no 39, , p. 107–11 (ISSN 0769-0959, DOI 10.4000/1895.3202, lire en ligne, consulté le )
- Roger Cans, La passion de la Terre : Bombard, Cousteau, Tazieff et Victor, F1rst Editions, , 252 p. (ISBN 2-87691-136-1)
- Thierry Lefebvre, « Témoignage de Pierre Bichet », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, no 39, , p. 113–126 (ISSN 0769-0959, DOI 10.4000/1895.3212, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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