Aller au contenu

Les Panthères roses (Paris)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Panthères roses
Pancarte « Sous-citoyenNE, où sont mes droits ? » à la Marche des fiertés de Paris, 2010.
Histoire
Fondation
17 juin 2003
Cadre
Zone d'activité
France, International
Type
Forme juridique
Association de loi 1901
Domaine d'activité
Association militante féministe, anticapitaliste et antiraciste
Pays
Organisation
Publication
Lettre aux Pédégouines, Pecs & Ongles
Site web
Identifiants
SIREN
451445233

Les Panthères roses est une association fondée à Paris active entre 2003 et 2013. Elle réunit des activistes féministes, anticapitalistes et antiracistes s'identifiant comme « gouines, trans et pédés »[1],[2] ayant recours à différentes formes d'actions (action publique, rédaction de tribunes, réalisation vidéo) pour intervenir dans le débat public.

La première apparition publique des Panthères roses a lieu à la manifestation contre la guerre d'Irak du 14 décembre 2002 à Paris[3],[4]. La réunion publique inaugurale se tient en février 2003. Le collectif se constitue ensuite en association le 17 juin 2003[5].

Les activistes à l'origine du groupe se rencontrent aux UEEH (Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités), à l'Inter-LGBT et DEGEL (Debout étudiants gays et lesbiennes) en 2001[6]. La plupart avait précédemment créé GLOSS (Groupuscule de Lopettes Organiquement Sexuelles et Subversives)[7].

Le groupe se fonde sur le constat d'un manque d'articulation entre les luttes sociales et les combats féministes et LGBT[8],[9]. La nécessité de constituer un « réseau de pédégouines énervées par l'ordre moral, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le tout-sécuritaire, les régressions sociales »[10] se pose après le 21 avril 2002, qui voit l'extrême droite accéder au second tour des élections présidentielles pour la première fois[11].

Le nom fait référence au Black Panthers Party[12]. L'association française en reprend notamment le principe d'auto-organisation et de reconnaissance de la parole des personnes concernées. L'une de ses particularités est de se situer aux articulations des luttes sociales, féministes et LGBT[13]. Le groupe se mobilise ainsi contre le capitalisme et contre des systèmes d'oppression discriminants comme le sexisme et le racisme. Ses positionnements sont redéfinis en fonction de l’actualité politique[14].

Les Panthères roses se situent dans la lignée de luttes féministes et LGBT : MLF (Mouvement de Libération des femmes), le GLH (Groupe de Libération Homosexuel), le FHAR (Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire), Act Up-Paris ou encore les Lesbian Avengers aux États Unis[15],[16].

Positionnements

[modifier | modifier le code]

Les combats sont ancrés dans la convergence des luttes. L'association pointe les systèmes politiques à l’origine d'inégalités (capitalisme, ordre moral, hétéronormativité, racisme et impérialisme). Elle exige des changements concrets en terme d'acquis sociaux quel que soit le lieu de naissance, la religion, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou l’état de santé.

Féminisme radical

[modifier | modifier le code]

L'association combat la notion d'« ordre naturel » fondée sur une distinction entre les sexes[17]. Elle l'identifie comme une construction sociale justifiant la domination des femmes par les hommes et la stigmatisation des LGBT[18],[19].

Pour l'égalité des droits

[modifier | modifier le code]

Les revendications d'ouverture du mariage, de l'adoption et de la PMA aux couples de même sexe sont portées notamment au sein du Collectif égalité des droits constitué en 2004[20]. Cette plateforme inter-associative, couplée à la mobilisation (actions, débats, manifestations…) est destinée à influer sur le positionnement des partis de gauche au gouvernement sur l'égalité des droits dans le couple, la parentalité, le séjour, le changement d’état civil[21],[22]. Un second collectif sera créé en 2009[23].

Pour les droits des femmes

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses revendiquent l'égalité salariale entre les hommes et les femmes et un accès effectif à l’IVG. Elles luttent contre les violences faites aux femmes. Elles rendent visibles le sexisme dans la littérature enfantine et les jouets[24],[25].

Pour les droits des trans

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses sont en faveur d'une facilitation du changement d’état-civil sans obligation de chirurgie de réassignation sexuelle[26]. Elles exigent la suppression de toute mention relative au sexe sur les papiers d’identité et autres documents administratifs. Dans le cadre d'un travail inter-associatif, elles œuvrent en 2010 contre la Psychiatrisation des transidentités au sein du DSM-V[27],[28].

Pour le droit des prostituées

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses reconnaissent le droit des travailleurs du sexe à s’organiser. Elles les soutiennent contre des lois jugées répressives comme la loi pour la sécurité intérieure qui instaure un nouveau délit pour racolage passif[29].

Antiracisme et internationalisme

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses militent contre les systèmes de racisation à l'œuvre dans la société française et l'héritage colonialiste. Elles dénoncent plus particulièrement la montée d'un homonationalisme[30].

Badge des Panthères roses et Act Up-Paris « Mon identité n'est pas nationale ».

Pour les droits des étrangers

[modifier | modifier le code]

Le collectif s’associe aux mobilisations contre les réformes dites sécuritaires réduisant les conditions d'entrée et de séjour en France[14]. Elles demandent l’accès aux soins et une couverture sociale à 100 %. À la suite de l'annonce d'un ministère de l'immigration et de l'identité par Nicolas Sarkozy en 2007, elles organisent une campagne « Mon identité n'est pas nationale »[31],[32].

Contre l'islamophobie

[modifier | modifier le code]

Dans le contexte de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises votée en 2004, les Panthères roses dénoncent l'instrumentalisation du féminisme à des fins racistes et islamophobes[8]. Elles prennent position pour le droit des femmes à porter le hijab[33], entrant en opposition avec d'autres personnalités et organisations dont le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF)[34], et co-organisent une marche féministe indépendante le 8 mars 2009 qui revendique un féminisme inclusif[35].

Contre le colonialisme

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses font partie des premiers signataires d'un appel collectif pour l’abrogation de la Loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés qui met en avant « le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord »[36].

Anticapitalisme et justice sociale

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses rejoignent les luttes sociales engagées contre les politiques libérales. Elles militent pour le développement des solidarités collectives (assurance maladie, accès aux soins, chômage, retraites, logement...) et la redistribution des richesses[37]. Elles participent notamment au Forum Social Européen de Paris - Saint-Denis en 2003[38] et à la mobilisation contre le Traité établissant une Constitution pour l'Europe en 2005[39]. Elles dénoncent les politiques d'austérité, la financiarisation de l'économie et les crises économiques qu'elles engendrent[40].

Organisation

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses revendiquent de travailler en non-mixité ou « mixité choisie. » Celle-ci est d'abord définie en « mixité pédé et gouines » puis à partir de 2006 « gouines, trans et pédés »[41]. Alors qu’une minorité numérique de lesbiennes participent à la création du groupe, une forte conviction collective permet de développer leur visibilité, notamment pour des prises de parole publiques et l’animation des cortèges en manifestation. L'écriture inclusive et la féminisation du langage à l'écrit comme à l'oral sont employées systématiquement.

A l'image d'Act Up-Paris, le collectif se réunit à un rythme hebdomadaire en « Assemblées Publiques des Panthères roses » (ou APuPa). Elles ont d'abord lieu au local SUD PTT (23 rue de la Mare dans le 20e arrondissement de Paris), à la Maison des Associations du 19e arrondissement à partir du 1er août 2006[42], puis à la Maison des Associations du 10e arrondissement[43].

Ces réunions sont le lieu de prises de décisions collectives et de discussion des projets préparés en commission. Les commissions éphémères préparent des actions spécifiques : slogans, tracts, communiqués de presse, prises de parole. Le groupe fonctionne dans une volonté d'horizontalité, régulant les prises de paroles pendant les réunions. Le consensus est le procédé préalable à toutes les prises de décisions[44].

La cotisation mensuelle des membres à prix libre, les appels à dons, l'organisation de « cantines solidaires » ainsi que la production et la vente de badges, de sacs et t-shirts constituent les ressources financières[45].

Formes d'actions et d'apparitions

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses ont fortement contribué au développement des Pink Bloc dans les manifestations unitaires de gauche[46]. Le rose de leurs banderoles et pancartes relève d'une visibilité tactique mais aussi de la réappropriation politique d'une couleur associée au féminin, considérée comme négligeable ou apolitique[47].

Pancartes et banderole « Pas de nationalisme dans ma fierté » lors de la marche du 1er mai 2012.

Action directe non violente

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses réagissent à l'actualité politique par différents type d'actions : interpellation des politiciens[48], manifestation, rassemblement, interpellation d'institutions[49], publication et distribution de textes (tracts, communiqués, prospectus...), théâtre invisible sur la voie publique, collage et pochoir. Le collectif s'inscrit entre autres dans l'agenda annuel de la Fête du travail le 1er mai[50], de la Journée internationale des femmes le 8 mars, de la Marche des fiertés de Paris (où il s'oppose à deux reprises à la participation du char de l'UMP GayLib[51]), de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, mais aussi de l'Existrans, de l'International Day Against Homophobia (Idaho) le 17 mai et de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre.

Pancarte des Panthères roses lors de la campagne du Mariage pour tous (2013).

Humour et politique

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses revendiquent un activisme joyeux. Leurs modes d’actions se veulent provocateurs et percutants. Ils expriment l’indignation, la colère et l’irrévérence[52]. Les slogans empruntent parfois au sarcasme (« Si tu as faim, mange un financier ») ou à la pop culture (« Prouve que tu existes »)[53]. Reposant sur des jeux de mots, les slogans retournent souvent les stigmates de la perversion ou de l’infertilité sociale, familiale et économique (« Jouir plutôt que reproduire », « Merci de bien vouloir retirer votre sexe de mon état civil », « Je suis gouine et je m'en bats les couilles », « Du travail pour toutEs ou plus de travail du tout »)[54],[55]. Ils pointent les systèmes politiques à l’origine des oppressions comme le racisme (« Déloger le racisme pas les immigrés ») ou la nature comme ordre symbolique aliénant (« La nature c’est pas ma culture »)[56],[57]. Certaines associations comme l'AVFT ont exprimé leur indignation face à ces slogans jugés antiféministes[58].

Interassociatif

[modifier | modifier le code]

L'articulation des luttes étant au cœur du projet, les Panthères roses travaillent avec d'autres composantes du féminisme et du mouvement LGBT notamment avec les groupes Act Up-Paris[59], Mix-Cité, Collectif contre le publisexisme[60], Alternative libertaire (France) et l'Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour (ARDHIS)[61]. L'ouverture à l'international s'est illustrée par des rencontres à Rome, Porto, Coimbra, Cracovie, Barcelone[62] et lors des Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités (UEEH)[63].

Les débats sur le mariage entre personnes de même sexe en France en 2013 marquent les dernières apparitions publiques des Panthères roses[64].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Les Panthères roses, Lettres aux pédégouines (janvier, mars, juin 2003)
  • Les Panthères roses, Pecs & Ongles n°1 (novembre 2008), n°2 (décembre 2008), n°3 (février 2009), n°4 (mars 2013)
  • Les Panthères roses, « C'est quoi les Panthères roses ? » Ainsi soient Elles, journal de La Lune, association de femmes homosexuelles de Strasbourg, août 2003
  • Les Panthères roses, « L'hétérosexualité n'est pas l'orientation sexuelle majoritaire, c'est un système politique », Rouge (hebdomadaire de la ligue communistes révolutionnaire), 26 juin 2003[65]
  • Les Panthères roses, « Ni hommes, ni femmes, gouines et pédés, féministes radicales », 22 juin 2005, Journal d'Alternative Libertaire[66]
  • Les Panthères roses, « Trouble dans les féminismes : la parité, et après ?, Gouines, trans et pédés à l’offensive », Mouvements, 2007/2 (n° 50)[67]

Activisme médiatique

[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses ont essayé de diffuser les images de leurs actions et d'investir Internet et les réseaux sociaux pour faire circuler leurs réflexions et actions[68].

  • Gouines, pédés et féministes s’invitent à la messe de Notre-Dame de Paris (2005, 1’26’’)
  • Le Clip des Panthères roses (2006, 8’49’’)
  • Campagne égalité des droits (2009, 1’32”)
  • Vidéotrottoir dans le Marais à Paris (prévention) (2009, 1’29’’)
  • OSDS (2009, 3’53’’ et 2’36’’)
  • Identité nationale : la nausée (2010, 1’51”)
  • Christine Boutin et l'homophobie interpellées (2010, 1’32’’)
  • Pas de nationalisme dans ma fierté (2011, 1’55’’)
  • #Manifestation ! #Égalité ! #Maintenant ! (2012, 1’06’’)
  • Le Conte de Noël des Panthères roses (2012, 1’11’’)
  • Gouines & pédés : Refuser l'égalité des droits, c'est être homophobe !, coréalisé avec Les DurEs à Queer (2012, 3’25’’)
  • Gouines & pédés à l’offensive : Assignation à la subversation et hierarchie des sexualités, coréalisé avec Les DurEs à Queer (2012, 4’16’’)
  • Gouines & pédés à l’offensive : Il n’y a pas à débattre des droits d’une minorité, coréalisé avec Les DurEs à Queer (2012, 2’03’’)
  • Barjot... Stop ! Égalité des droits maintenant ! (2012, 0'23’’)
  • Dhuicq... Stop ! Égalité des droits maintenant ! (2012, 0'23’’)
  • Boutin... Stop ! Égalité des droits maintenant ! (2012, 0’20’’)
  • Jospin... Stop ! Égalité des droits maintenant ! (2012, 0’19’’)
  • Pas d’égalité sans PMA (2013, 0’36’’)
  • Jour de célébration et de joie, Jour de vigilance et de colère (2013, 2’51’’)

Les Panthères roses citées dans divers films, émissions et vidéos

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Bibliothèque publique d'information, « Associations et familles : Les Panthères roses », sur replay.bpi.fr, (consulté le )
  2. Elsa Dorlin, « Espagne : état des mobilisations trans’ », sur Mouvements, (consulté le )
  3. Natacha Chetcuti, Se dire lesbienne : Vie de couple, sexualité, représentation de soi, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », , 336 p. (ISBN 978-2-228-90972-3)
  4. Marc Endeweld, « La visibilité est un enjeu considérable » », Politis, no 970,‎ , p. 27
  5. « Journal Officiel du 26 juillet 2003 », sur www.journal-officiel.gouv.fr, (consulté le )
  6. Bruno Perreau, Qui a peur de la théorie queer ?, SciencesPo Les Presses, (ISBN 9782724622454), chap. 2 (« Pratique de la théorie »), p. 152
  7. « Trois promoteurs de l’ordre moral frappés par des militants homosexuels », sur La France Gaie et Lesbienne (consulté le )
  8. a et b Pascale Berthault, « Des féminismes face aux discriminations : les Panthères Roses », dans Féminismes II : 2005 : des femmes et du politique, Éditions de la Bibliothèque publique d’information, coll. « Paroles en réseau », , 44–47 p. (ISBN 978-2-84246-210-9, lire en ligne)
  9. Jean-Yves Le Talec, « 10. Les folles sérieuses », dans Folles de France, La Découverte, coll. « TAP / Genre & sexualité », , 270–308 p. (ISBN 978-2-7071-5257-2, lire en ligne), p. 300
  10. Matthieu Écoiffier, « Les panthères roses s'excitent contre le politiquement correct. », sur Libération (consulté le )
  11. Serge Giordano, « Les Panthères Roses », Lettre ouverte, no 67,‎ , p. 48-49
  12. Matthieu Écoiffier, « Les panthères roses s'excitent contre le politiquement correct. », sur Libération (consulté le )
  13. Marc Bessin et Elsa Dorlin, « Les renouvellements générationnels du féminisme : mais pour quel sujet politique ? », L'Homme & la Société, vol. 158, no 4,‎ , p. 11–27 (ISSN 0018-4306, DOI 10.3917/lhs.158.0011, lire en ligne, consulté le )
  14. a et b « Pauline, Panthère rose avec groupe », Multitudes, vol. 42, no 3,‎ , p. 74–79 (ISSN 0292-0107, DOI 10.3917/mult.042.0074, lire en ligne, consulté le )
  15. Christophe Broqua, « Chapitre 10. Évolutions des représentations de l’homosexualité », dans Agir pour ne pas mourir !, Presses de Sciences Po, coll. « Académique », , 363–398 p. (ISBN 978-2-7246-0981-3, lire en ligne), p. 382
  16. Jean-Yves Le Talec, « 10. Les folles sérieuses », dans Folles de France, La Découverte, coll. « TAP / Genre & sexualité », , 270–308 p. (ISBN 978-2-7071-5257-2, lire en ligne), p. 299
  17. Stéphanie Kunert, « La querelle de la « nature » », Hermès, La Revue, vol. 75, no 69,‎ , p. 141-145 (ISSN 0767-9513, DOI 10.3917/herm.069.0141, lire en ligne, consulté le ).
  18. « Trouble dans les féminismes : la parité, et après ? », Mouvements, no 50,‎ , p. 130-142 (ISSN 0767-9513, DOI 10.3917/mouv.050.0130., lire en ligne, consulté le )
  19. Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel, « Encore féministes au XXIe siècle », dans Ne nous libérez pas, on s'en charge : Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours, La Découverte, coll. « Sciences humaines », , 44–47 p. (ISBN 9782348055614, lire en ligne)
  20. « Mardi 11 mai 2004 : réunion publique pour l’égalité des droits », sur Act Up-Paris, (consulté le )
  21. Charlotte Rotman, « Manif «pour le principe de l'égalité des droits» », sur Libération, (consulté le )
  22. Charlotte Rotman, « Noël Mamère, parrain du mariage gay », sur Libération, (consulté le )
  23. Cédric Douzant, « Les huit revendications du collectif LGBT «Egalité des Droits» », sur tetu.com, (consulté le )
  24. « « Appel à soutien urgent » (coopérative de diffusion Co-errances) », sur Acrimed, (consulté le )
  25. « Pas de cadeaux pour le sexisme », sur L'Humanité, (consulté le )
  26. « Notre corps nous appartient », sur Les Mots sont importants, (consulté le )
  27. « Assemblée générale des trans’ 2010: les résolutions », sur Komitid, (consulté le )
  28. « Propositions de la SoFECT », sur Acthe, (consulté le )
  29. « Des prostituées réclament la suppression du délit de racolage », sur Franceinfo, (consulté le )
  30. João Gabriell Galli, « À propos du livre Les féministes blanches et l'empire, de Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem, Éditions La Fabrique, 2012. Chroniques de rendez-vous manqués entre les luttes féministes, homosexuelles et les luttes anti-impérialistes », Mouvements, vol. 75, no 3,‎ , p. 166–172 (ISSN 1291-6412, DOI 10.3917/mouv.075.0166, lire en ligne, consulté le )
  31. « Act Up-Paris et Les Panthères Roses lancent une édition spéciale du badge « mon identité n’est pas nationale » », sur Komitid, (consulté le )
  32. « Les « panthères roses » vomissent et sont traitées de « fascistes de gauche » », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
  33. Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tévanian, Les filles voilées parlent, la Fabrique éd, (ISBN 978-2-913372-76-4), chap. 5 (« Une citoyenneté impossible ? »), p. 296
  34. Nicolas Dot-Pouillard, « Les recompositions politiques du mouvement féministe français au regard du hijab », SociologieS,‎ (ISSN 1992-2655, DOI 10.4000/sociologies.246, lire en ligne, consulté le )
  35. Marie de Cenival, « L'homme à abattre », sur multitudes.net, (consulté le )
  36. « Actions nationales à Paris pour l'abrogation de la loi du 23 février 2005 », sur rebellyon.info, (consulté le )
  37. « Retraites: Les Panthères Roses invitent à manifester aujourd’hui à leurs côtés à Paris », sur Komitid, (consulté le )
  38. Mona Chollet, « La pyramide posée sur sa pointe », sur www.peripheries.net, (consulté le )
  39. Thomas Lebegue, « Le oui courtise les gays déjà très «eurofriendly» », sur Libération, (consulté le )
  40. Jean-Baptiste Ferrière, « La CIP-IDF, Act Up-Paris et les Panthères Roses prennent le temps de la réflexion - regards.fr » [audio], sur www.regards.fr, (consulté le )
  41. Liane Henneron, « Être jeune féministe aujourd'hui : les rapports de génération dans le mouvement féministe contemporain= », L'Homme et la société, vol. 158,‎ , p. 93-111 (lire en ligne, consulté le )
  42. « Journal Officiel du 9 septembre 2006 », sur www.journal-officiel.gouv.fr, (consulté le )
  43. « Journal Officiel du 24 mai 2008 », sur www.journal-officiel.gouv.fr, (consulté le )
  44. Pascal Lièvre, « Gouines Trans Pédés à l'offensive », PREFmag, no 40,‎ , p. 46-51
  45. Mathieu Colloghan, « La Rôtisserie, repas alternatifs et solidaires », sur Revue Silence, (consulté le )
  46. Bruno Perreau, Qui a peur de la théorie queer ?, Presses de Sciences Po, , 314 p. (ISBN 978-2-7246-2245-4, BNF 45466994), p. 121.Voir et modifier les données sur Wikidata
  47. Stéphane Leroy, « Bats-toi ma sœur ». Appropriation de l’espace public urbain et contestation de la norme par les homosexuels », sur hal, Métropoles, (consulté le )
  48. « Christine Boutin bousculée par Act Up », sur Le Parisien, (consulté le )
  49. Matthieu Ecoiffer, « "Le diable" en personnes prend la parole à Notre-Dame », sur Liberation, (consulté le )
  50. « Le pink bloc des associations LGBT et féministes le 1er mai », sur Komitid, (consulté le )
  51. « Gay Pride : le char de l'UMP bloqué par deux associations », sur Nouvel Obs, (consulté le )
  52. Liane Henneron, « Être jeune féministe aujourd'hui : les rapports de génération dans le mouvement féministe contemporain », L'Homme & la Société, vol. 158, no 4,‎ , p. 93–111 (ISSN 0018-4306, DOI 10.3917/lhs.158.0093, lire en ligne, consulté le )
  53. Martin Zeller et Wandrille, Le débat pour tous: mariage contre manif, Steinkis, (ISBN 979-10-90090-21-7)
  54. « Panthères roses slogans », sur Pascal Lièvre, (consulté le )
  55. « Dans les marges : 30 ans du fonds Michel Chomarat », sur www.bm-lyon.fr (consulté le )
  56. « Les panthères roses s'excitent contre le politiquement correct », sur Liberation, (consulté le )
  57. Antoine Idier, Archives des mouvements LGBT + : Une histoire de luttes de 1890 à nos jours, Paris, Textuel, , 260 p. (ISBN 978-2-84597-697-9)
  58. « Pas en notre nom », sur Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail, (consulté le )
  59. « Un badge pour le dire : « mon identité n'est pas nationale » », sur Act-Up Paris, (consulté le )
  60. « Pas de cadeaux pour le sexisme », sur L'humanité, (consulté le )
  61. Cecilia Baeza, « L’expérience inédite et dérangeante du Collectif des Féministes pour l’Égalité », NQF, vol. 25,‎ (lire en ligne)
  62. Konstantinos Eleftheriadis, « Le queer en Europe », sur Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe, (consulté le )
  63. Christian De Leusse, « De 1977 à 2007 : 30 ans d'histoire des UEH - UEEH » [PDF], sur Mémoire des sexualités, (consulté le )
  64. Kovacs S, « Les slogans choc de la manif des «pro-mariage gay », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  65. Les Panthères roses, « Champ libre - Les Panthères roses Pédégouines énervées », sur lcr-rouge.org, (consulté le )
  66. Commission Journal, « Panthères roses : Ni hommes ni femmes : gouines et pédés, féministes radicales », sur UCL - Union communiste libertaire, (consulté le )
  67. Françoise Gaspard, « Trouble dans les féminismes : la parité, et après ?, Les Panthères roses. Gouines, trans, pédés à l’offensive », Mouvements, vol. 50,‎ (lire en ligne)
  68. « Rétrospective Libérations sexuelles, révolutions visuelles - La Cinémathèque française », sur www.cinematheque.fr (consulté le )
  69. « Vidéos-tracts Queer dissidences », sur Cinemarges, (consulté le )
  70. « Cinéma Queer », sur Le peuple qui manque, (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]