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Le Train mongol

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Le Train mongol

Titre original Голубой экспресс
Golouboï èkspress
Réalisation Ilia Trauberg
Scénario Ilia Trauberg
Leonid Ierikhonov
Acteurs principaux

Sergueï Minine
Igor Tcherniak

Sociétés de production Sovkino
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique
Genre Drame
Durée 62 min
Sortie 1929

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Le Train mongol, également connu sous le titre L'Express bleu (Голубой экспресс), est un film dramatique muet soviétique réalisé par Ilia Trauberg et sorti en 1929.

Synopsis

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La Chine dans les années 1920 : un train express qui doit transporter des voyageurs vers l'Union soviétique attend son départ. Comme dans la réalité de la société, les passagers du train sont divisés en trois classes : en première classe, accompagné des honneurs militaires, voyage l'envoyé britannique ; avec lui, des missionnaires, des diplomates, des entrepreneurs. Dans les compartiments de la deuxième classe se trouvent des représentants de commerce, des bourgeois et des érudits. Les simples ouvriers doivent se contenter de la troisième classe.

C'est là qu'un frère et une sœur se sont installés. Deux Européens de l'Ouest s'en prennent bientôt à la jeune fille : des compagnons bruts qui deviennent rapidement importuns, jusqu'à ce qu'une rixe éclate, au cours de laquelle la jeune fille trouve la mort. La dispute tourne finalement à la révolte lorsque des coolies se soulèvent contre des généraux corrompus, des exploiteurs et des trafiquants d'armes. Les soldats qui accompagnent l'ambassadeur britannique ne parviennent plus à maîtriser la situation ; un général fidèle au gouvernement cherche son salut dans une fuite audacieuse par le toit des wagons lorsque les combats s'intensifient en première classe, l'ambassadeur britannique se suicide en désespoir de cause.

Les fonctionnaires chinois tentent encore de diriger le train vers une voie d'évitement, mais la solidarité des travailleurs du rail fait échouer cette tentative. À la fin, le train libéré par la classe ouvrière sort du cadre dans un plan audacieux, à la verticale, vers un avenir révolutionnaire.

Fiche technique

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Distribution

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  • Sergueï Minine : l'envoyé britannique
  • Igor Tcherniak : le secrétaire
  • I. Arbenine : le missionnaire
  • Iakov Goudkine : un surveillant
  • Janina Jeïmo : la eune chinoise
  • Ivan Saveliev : un surveillant
  • Zinaïda Zanoni : Ia, Japonaise

Production

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Le film a été tourné en 1929 aux studios Sovkino de Leningrad. Le film est sorti à l'origine le en tant que film muet, en 1931 il a été doublé à Paris, après quoi il est sorti une deuxième fois[3].

Accueil critique

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Dans son catalogue du cinéma orientaliste soviétique, l'historien du cinéma Mikhaïl Soulkine a fait l'éloge du film de 1929 Le Train mongol. Il a noté que malgré sa représentation primitive des forces de classe dans la Chine des années 1920, le film est riche en métaphores et en juxtapositions de montage. L'auteur a également attiré l'attention sur le fait que le film de Trauberg a apparemment influencé le film américain de 1932 Shanghaï Express avec Marlene Dietrich, car il contient non seulement des plagiats de l'intrigue mais aussi de la composition du Train mongol[4].

Références

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  1. ↑ « Le Train mongol », sur kinoglaz.fr (consulté le )
  2. ↑ (ru) « Голубой экспресс », sur kinopoisk.ru
  3. ↑ (ru) Голубой экспресс // Советские художественные фильмы: Аннотированный каталог / Под редакцией А. В. Мачерета. — Москва: Искусство, 1961. — Т. 1: Немые фильмы (1918—1935). — С. 318—319. — 510 с.
  4. ↑ (ru) Михаил Сулькин. «Мы должны заняться Востоком...» Советское ориентальное кино // Искусство кино. — 1992. — № 2. — С. 98.

Bibliographie

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  • (de) Oksana Bulgakowa: Matter and Sensations. (PDF) – russische Filme in den USA zu Anfang der 1930er Jahre
  • (de) Karl Heinz Dettke: Kinoorgeln und Kinomusik in Deutschland. Metzler, Stuttgart/Weimar 1995, (ISBN 3-476-01297-2).
  • (de) Christian Dewald (Hrsg.): »Proletarisches Kino in Österreich« im Verlag Filmarchiv Austria (Herbst 2007). Band 1: Arbeiterfilm während der Ersten Republik (Arbeitstitel). Ein Forschungsprojekt des Filmarchiv Austria in Kooperation mit dem WIFAR – Wiener Filmarchiv der Arbeiterbewegung.
  • (de) Hans Emons: Film – Musik – Moderne: Zur Geschichte einer wechselhaften Beziehung. (=Kunst-, Musik- und Theaterwissenschaften, Band 14). Verlag Frank & Timme, 2014, (ISBN 978-3-7329-0050-3), S. 71.
  • (de) Michael Hanisch: Das Babylon. Geschichten um ein Berliner Kino. Mit Abschweifungen. Berlin 2002, S. 13. babylonberlin.de (PDF)
  • (de) James zu Hüningen: Prometheus-Film-GmbH. In: Lexikon der Filmbegriffe. filmlexikon.uni-kiel.de
  • (de) Herbert Ihering: Von Reinhardt bis Brecht – Vier Jahrzehnte Theater und Film. Band 3: 1930–1932. Deutsche Akademie der Künste zu Berlin. Aufbau-Verlag, Berlin 1961, S. 318, 429, 439.
  • (de) Sabine Gruber, Ulrich Ott u. a. (Hrsg.); Harry Graf Kessler: Das Tagebuch: 1926–1937. (= Das Tagebuch 1880–1937, Band 9). Verlag Klett-Cotta, 2010, (ISBN 978-3-7681-9819-6), S. 389, 1009.
  • (de) Brigitte Mayr, Michael Omasta: „Tempo! Tempo! Tempo!“ – Phantasiemaschine und Tonfilmkrieg. In: Österreichische Kultur und Literatur der 20er Jahre. litkult1920er.aau.at
  • (de) Brigitte Mayr, Michael Omasta (Hrsg.): Fritz Rosenfeld, Filmkritiker. Verlag Filmarchiv Austria, Wien 2007, (ISBN 978-3-902531-27-8).
  • (de) Lothar Prox: Der mit den Augen komponierte. Der Filmmusiker Edmund Meisel. In: Booklet zu Panzerkreuzer Potemkin. Das Jahr 1905. Deluxe Edition, Transit Classics 2007.
  • (de) Gerd-Peter Rutz: Darstellungen von Film in literarischen Fiktionen der zwanziger und dreissiger Jahre. LIT Verlag, Münster 2000, S. 195, 354, 357.
  • (de) Friedrich von Zglinicki: Der Weg des Films. Die Geschichte der Kinematographie und ihrer Vorläufer. Rembrandt-Verlag, Berlin 1956, S. 540, 549.

Liens externes

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