Le Banquet (film)
Réalisation | Sébastien Rose |
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Scénario |
Sébastien Rose Hubert-Yves Rose |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Cirrus Communications |
Pays de production | Québec ( Canada) |
Genre | Drame |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 2008 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Banquet (ou Comme une flamme) est un film québécois réalisé par Sébastien Rose et sorti en 2008. Le film a été produit par Cirrus Communications et distribué par Alliance Vivafilm.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Montréal, temps présent. L'université est une véritable poudrière. Les membres de l'association étudiante, dirigée par deux leaders (Frédéric Pierre et Pierre-Antoine Lasnier) à couteaux tirés, grondent et menacent de déclencher la grève. Sourd à leurs revendications, le recteur (Raymond Bouchard) tire en coulisses les ficelles d'un projet immobilier douteux. Dans sa classe, un professeur de cinéma passionné (Alexis Martin) tente de neutraliser un étudiant désaxé qui conteste sa méthode et le provoque sans relâche. Peu après que l'enseignant eut commis l'erreur de réagir physiquement à son persécuteur, la grève est déclenchée, coïncidant avec la tenue d'un banquet en l'honneur du recteur. La fille de ce dernier, mère célibataire toxicomane (Catherine De Léan), y débarque subitement, annonçant sans le savoir le grand malheur qui est sur le point de se produire.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Distribution
[modifier | modifier le code]- Alexis Martin: Bertrand Girard, le professeur de cinéma
- Benoît McGinnis: Gilbert Dubois, le « cancre »
- Raymond Bouchard: le recteur de l'université, Jean-Marc
- Catherine De Léan: Natacha, la mère célibataire toxicomane
- Frédéric Pierre: Louis-Ferdinand, le leader étudiant modéré
- Pierre-Antoine Lasnier : Granger, le leader étudiant gréviste
- Yves Jacques : Rivard, le supérieur et ami de Bertrand Girard
- Paul Ahmarani : le réalisateur qui dirige Natacha
- Jacques Allard : le ministre
- Julie McClemens : Gisèle
Accueil et critiques
[modifier | modifier le code]- Anabelle Nicoud : 70 %[1]
- Manon Dumais : 70 %[2]
- Michel Coulombe : 60 %[3]
- Le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec, David Paradis :« Le film est une fiction. Pour qu'une fiction soit bonne, il faut qu'elle soit loin de la réalité. C'est une excellente fiction. »[4]
Autour du film
[modifier | modifier le code]- Le banquet est aussi une œuvre du philosophe Platon et dans le film le professeur Bertrand en est un archétype.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anabelle Nicoud, « Le Banquet : Après nous, le déluge », La Presse, , K Cinéma p.5 (lire en ligne)
- Manon Dumais, « Le Banquet : Pour la suite du monde », sur Voir.ca, (consulté le )
- Michel Coulombe, « Festival des films du monde : Un Banquet désenchanté », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
- Katia Gagnon, « Crise des universités: David Paradis, l'étudiant », sur La Presse, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Le vrai monde? / Le Banquet de Sébastien Rose, un compte rendu de Zoé Protat dans la revue Ciné-Bulles
- Le banquet, un article de Juliette Ruer dans la revue 24 images