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L'Anneau du Nibelung (bande dessinée)

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L'Anneau du Nibelung
Série
Image illustrative de l’article L'Anneau du Nibelung (bande dessinée)

Scénario Numa Sadoul,
d'après Richard Wagner
Dessin France Renoncé
Genre(s) Adaptation de l'Anneau du Nibelung, de Wagner

Thèmes Mythologie nordique et germanique, Chanson des Nibelungen

Éditeur Dargaud
Première publication 1982-1984
Nombre d’albums 4

L'Anneau du Nibelung est une série de bande dessinée, adaptée de la tétralogie de Wagner. Les textes sont de Numa Sadoul, d'après Richard Wagner, et les dessins sont de France Renoncé. La série est publiée en quatre volumes, de 1982 à 1984, aux éditions Dargaud.

Le long poème - livret de l'Anneau du Nibelung, l'opéra de Wagner, est traduit par Numa Sadoul pour une adaptation en bande dessinée. France Renoncé commence en 1976 à en réaliser les dessins[1],[2]. Le lettrage est de François Bruel, qui reçoit pour cela le grand prix du graphisme en 1985[2].

Six ans après le début de la réalisation, le premier album, L'Or du Rhin, paraît en 1982, suivi par La Walkyrie, puis par Siegfried et enfin par Le crépuscule des Dieux, publié en 1984. Les albums sont édités par Dargaud[1],[2]. Wolfgang Wagner, directeur du Festival de Bayreuth et petit-fils du compositeur, en écrit la préface[2].

Accueil critique

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Jugements sur la série

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Selon Henri Filippini, cette adaptation est un « fameux défi », mais un « pari pourtant réussi ». Il représente la première traduction de l'œuvre en français moderne[3]. Numa Sadoul réussit l'adaptation au grand public[3], et France Renoncé « réalise une véritable performance, variant les mises en scène, jouant avec la couleur, explosant véritablement d'une page à l'autre »[4]. Il estime que cette « œuvre forte, originale et unique » est sans équivalent dans la bande dessinée « tant elle joue avec et contre ses règles habituelles »[4].

La série est récompensée dès le premier volume, avec le prix de la ville de Paris et celui de la ville de Nice, en 1982[2]. Le grand prix du graphisme est attribué en 1985 à François Bruel pour le lettrage, réalisé à la plume sergent-major, en écriture Garamond sophistiquée[2].

Expositions

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Une exposition est organisée à Bayreuth en , pour le centenaire de la mort de Wagner, avec une quarantaine de planches de France Renoncé. Une autre exposition a lieu ensuite à l'opéra de Paris[2].

Bibliographie

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Références

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  1. a et b Filippini 1989, p. 21-22.
  2. a b c d e f et g Erwann Tancé, « Wagner en BD : une première en 1982 », sur comixtrip.fr, (consulté le ).
  3. a et b Filippini 1989, p. 21.
  4. a et b Filippini 1989, p. 22.