Kuniko Tanioka
| Kuniko Tanioka 谷岡郁子 | |
 Kuniko Tanioka en 2008. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère du Japon | |
| – (5 ans, 11 mois et 29 jours) |
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| Élection | 29 juillet 2007 (en) |
| Circonscription | Aichi |
| Prédécesseur | Tamotsu Yamamoto (ja) |
| Successeur | Michiyo Yakushiji (ja) |
| Présidente du Parti du Vent vert | |
| – (1 an, 1 mois et 16 jours) |
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| Prédécesseur | Création du poste |
| Successeur | Suppression du poste |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Osaka, Japon |
| Nationalité | Japonaise |
| Parti politique | Parti démocrate du Japon Parti du Vent vert (en) |
| Diplômée de | Université de Toronto Université de design de Kobe (en) |
| Site web | Archive du site personnel de Kuniko Tanioka |
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Kuniko Tanioka (谷岡郁子, Tanioka Kuniko), née le , est une femme politique et militante écologiste et féministe japonaise, représentant la préfecture d'Aichi pour le Parti démocrate du Japon à la Chambre des conseillers du Japon de 2007 à 2012.
Fervente opposante au nucléaire après la catastrophe de Fukushima, elle cofonde et préside en 2012 le Parti du Vent vert (en), un parti d'opposition axé autour de positions progressistes, d'écologie politique, de l'opposition au nucléaire, de l'opposition à l'accord de partenariat transpacifique et une réforme du système politique japonais en général.
Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Tanioka naît le à dans le quartier d'Abeno-ku à Osaka, dans la préfecture du même nom[1]. Issue d'une famille d'enseignants, Tanioka effectue ses études à Osaka, avant de rejoindre l'université de Toronto[1]. Elle poursuit son cursus en 1998 et se spécialise en ingénierie artistique à l'université de design de Kobe (en), où elle effectue son doctorat[2].
Elle devient en 1986 la présidente de l'université Chūkyō[1].
Carrière électorale
[modifier | modifier le code]C'est « principalement la colère », selon ses termes, qui pousse Tanioka a rejoindre la politique nationale[1]. Elle se déclare en effet scandalisée par les témoignages de plusieurs anciens étudiants, en grande difficulté sur le marché du travail[1]. Elle rejoint le PDJ, et se présente aux élections à la chambre des conseillers du Japon de 2007 (en) sous l'investiture de ce dernier dans la circonscription électorale de la préfecture d'Aichi[1]. Elle remporte ces élections, et fait son entrée à la Diète du Japon[1]. Elle fait partie d'un groupe de politiciens japonais appelées les « Enfants d'Ozawa (ja) », et plus spécifiquement les « Filles d'Ozawa »[3], des jeunes femmes politiques initiées à la politique par Ichirō Ozawa, président du PDJ jusqu'en 2009[4]. Ce terme fait référence aux Enfants de Koizumi, équivalent du Parti libéral-démocrate au pouvoir jusqu'en 2009[5].
Tanioka annonce sa démission du PDJ en 2012, sur fond de désaccord de la relance de la centrale nucléaire d'Oi[1],[6]. Elle fonde en 2012 le parti du Vent vert (en), avec Akiko Kamei et Yasue Funayama, d'autres conseillères dissidentes, un parti d'opposition au gouvernement Noda axé autour de positions progressistes, d'écologie politique, de l'opposition au nucléaire, de l'opposition à l'accord de partenariat transpacifique et une réforme du système politique japonais en général[7],[8].
Tanioka est candidate à sa réélection lors des élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2013, cette fois à la représentation proportionnelle et sous l'investiture de son nouveau parti[9], mais échoue à se maintenir à la Diète[10]. À la suite de cet échec, Tanioka annonce la dissolution de son mouvement, et sa retraite de la vie politique[11].
Carrière post-électorale
[modifier | modifier le code]Après son retrait de la vie politique, Tanioka reste à la tête de l'université Chūkyō, et prend également la direction de l'association japonaise de lutte (ja)[12].
Prises de positions
[modifier | modifier le code]Tanioka est une militante féministe et écologiste, fortement opposée aux inégalités sociales et au nucléaire[13]. Elle lutte également contre les dérives du capitalisme, et notamment l'accord de partenariat transpacifique[13].
Tanioka est également opposée au déménagement de la base américaine de Futenma[14],[15].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Tanioka est la petite fille de Noboru Tanioka (ja), le fondateur de l'université du Commerce d'Osaka[1].
Amatrice de lutte féminine, Tanioka est à l'origine de la fondation d'un club de lutte féminine dans l'université qu'elle dirige, qui entraîne des championnes olympiques comme Kaori Ichō ou Saori Yoshida[1].
Références
[modifier | modifier le code]- (ja) « （党首がゆく）みどりの風・谷岡代表 怒り力に若者救う », sur Asahi shimbun, (consulté le )
- (ja) « 近代女子高等教育機関の成立と学校デザイン », sur CiNii (consulté le )
- (ja) « 西松事件 『小沢代表続投を』 民主若手らが直訴 », sur Tokyo shinbun, (consulté le )
- (ja) « 青木愛氏ら小沢ガールズ大躍進／衆院選 », sur Nikkan Sports, (consulté le )
- (ja) « 選挙：衆院選 一新会・刺客・比例単独、「小沢チルドレン１００人超」－－民主 », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
- (ja) « 参院民主３氏、離党届 脱原発掲げ新党模索 », sur Asahi shinbun, (consulté le )
- (ja) « 反原発掲げ女性４人新会派「みどりの風」設立へ », sur Yomiuri shinbun, (consulté le )
- (ja) « 民主参院議員３人離党 亀井亜紀子氏と新会派「みどりの党」 », sur Sankei shinbun, (consulté le )
- (ja) « みどりの風、参院選で現職4人を公認 », sur Nihon keizai shinbun, (consulté le )
- (ja) « 比例区開票速報（改選数48） », sur Asahi shimbun (consulté le )
- (ja) « 谷岡代表が辞意表明「みどりの風、役割終えた」 », sur Sankei shinbun, (consulté le )
- (ja) Mina Okamura, « 「なぜ谷岡学長の会見は逆効果だったのか」臨床心理士が分析する », sur Shūkan Bunshun (en), (consulté le )
- (ja) « 党首討論要旨＜みどり・谷岡代表＞格差小さい共生社会を », sur Nihon keizai shinbun, (consulté le )
- (en) Josh Rogin, « Japanese lawmaker: Obama pushing us toward China », sur Foreign Policy, (consulté le )
- (ja) « 米主要紙、日米同盟の行方憂慮の論調 », sur Yomiuri shinbun, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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